Dylan Stark, tome 3 : La couleur de Dieu

Dylan Stark revient dans son village après la guerre de sécession, usé, désabusé, avec une soif de vengeance. Ses parents ont été assassinés par des rebelles, et à part ça, plus rien ne l'intéresse, même quand son ancien ami, instituteur, se débat contre les préjugés et le racisme, au risque de sa vie. Mais c'est plus fort que lui, l'injustice le révolte et il va encore une fois s'en mêler à son corps défendant.
On est dans un thème de western classique, manichéen, mais assez intimiste, ce n'est pas le registre du spectaculaire et de l'action, et c'est justement ce qui m'a particulièrement séduit, parce que l'écriture est très élégante, jouant sur les images, les atmosphères, on ressent le temps qui passe, la torpeur du climat. Les relations entre les différents personnages sont mises en avant et on s'attache à chaque protagoniste. C'est un petit roman court, édité dans des collections populaires, et c'est d'autant plus étonnant d'y trouver une écriture si subtile, si bien rythmée, efficace et poétique à la fois, et une ambiance aussi imposante.
Quand j'ai commencé cette série, je ne m'attendais pas du tout à ça, avant, je n'avais lu de lui que de la science-fiction. Pierre Pelot est un faiseur de talent, ça, je le savais déjà, mais dans ces oeuvres plus récentes il y a une efficacité plus directe, un souci plus conventionnel de satisfaire le lecteur. Ici, il prend des chemins de traverses pour arriver à ses fins, avec des descriptions poétiques, des temps suspendus, par moments l'écriture passe avant l'action. Il m'a offert un beau moment de lecture, comme je ne me doutais absolument pas que le western pour jeunes lecteurs pouvait m'en donner. Cette série a été rééditée plusieurs fois depuis sa sortie (5 éditions papier et 1 numérique). Est-ce une preuve de sa qualité ? Peut-être pas, mais c'est quand même un signe. Autre chose étonnante, elle a été écrite en 1967, et pas la moindre trace de style démodé, de maladresses dues à l'époque, de point de vue qu'il faut remettre dans le contexte, au contraire, ça résonne actuel et ne tombe jamais dans la caricature du genre.
Cette série est une découverte formidable, avant cette année, je n'en avais jamais entendu parler. Je suis content que cette lacune soit réparée, et je ne vais pas m'arrêter là.

Après avoir fait couler des torrents d'horreur la guerre de sécession s'achève. Et Dylan Stark, le métis rentre chez lui.
Pour ne rien retrouver que des ruines déjà tassées par le temps, l'ombre de la mort des siens et des visages d'amis vieillis et douloureux.
Pierre Pelot met son talent d'écrivain au service de cette histoire poignante et des aventures de son héros.
Un vrai bon roman pour tous, comme toute la série qui suivra ce volume.

Dans ce troisième tome, Dylan est de retour chez lui. Malheureusement il découvre que ses parents ont été assassinés par des guérilleros et que son petit frère a disparu.
Dans le même temps, il retrouve un camarade de sa jeunesse devenu instituteur qui se bat pour faire accepter un enfant noir dans son école. Tâche quasi impossible dans ce Sud de l'après guerre de Sécession.
Ces deux combats vont se rejoindre pour Dylan, métis indien. Et on assiste donc à ce double combat dans cet épisode.
Une histoire prenante avec des personnages attachants. Un monde sans concession où la violence est très présente.
Un bon volume donc qui se termine sans que la vengeance de Dylan soit totalement accomplie. Elle devrait se poursuivre dans le tome 4.

La COULEUR DE DIEU (Dylan STARK) de Pierre PELOT

Sympa ce roman western !....Dylan métis indien, rentre chez lui après la guerre de Sécession dans le Sud.....Il trouve les ruines calcinées de la ferme de ses parents.....Qui a tué ses parents ? Un noir mène à l'école son jeune fils. La haine raciale se déchaine. Dylan, le jeune prof et un vieux vont réagir. Seuls contre tous.. 207 pages qui se lisent en un ou deux jours.

Histoire intemporelle que la saga Dylan Stark . le lutte éternelle entre le bon et le mauvais et un Dylan Stark terriblement humain dasn sa pensée avec ses doutes et ses certitudes . Je la relis de temps en temps et je suis toujours étonné de la justesse des mots utilisé par Pierre Pelot . Rien de sensationnel et pourtant des romans qui prennent aux tripes . A lire sans modération .