Messieurs les enfants

Avec toute la sympathie que m'inspire Daniel Pennac qui a exercé un quart de siècle notre beau métier de prof de Lettres et reste un pédagogue dans l'âme , je dois dire à quel point ce livre m'a ennuyée . Intrigue tirée par les cheveux dont il se dépêtre tant bien que mal , la fin ne réparant pas les faiblesses du récit . Car j'ai voulu lire jusqu'au bout me disant que le dénouement allait remettre un peu d'équilibre et d'originalité ... hélas . Un livre raté , selon moi . Ça arrive .

Personnellement pas très fan de ce bouquin...

je trouve que c'est touffu et ce genre d'histoire complètement déjantée ne m'amuse pas plus que ça...

disons que j'ai d'excellents souvenirs d'autres livres de cet auteur et que celui ci me déçoit.. mais bon ce n'est que mon opinion...

MESSIEURS LES ENFANTS de DANIEL PENNAC
Un prof de français donne une rédaction à 3 élèves indisciplinés, le sujet ? Vous vous levez un matin transformés en adultes et vos parents en enfants! Amusant et original, sauf que........c'est le thème du livre. Dans une langue simple, un récit loufoque plein de bon sens comme Pennac a l'art d'écrire. Un commentaire un jour disait que les bouquins de Pennac devraient être remboursés par la sécurité sociale, je ne peux que souscrire. Drôle et intelligent.

Je crois que c'est mon premier Pennac, et ça ne sera pas le dernier. L'écriture est vraiment très fluide et belle. Tout est parfaitement maîtrisé, l'histoire est originale et certaines scènes m'ont vraiment fait beaucoup rire. Un très bon moment de détente !

La critique de Philippe

C'est un roman réaliste mais aussi fantastique, qui raconte l'histoire de 3 enfants qui font des bêtises au fond de la classe, dessinant une oeuvre plutôt humoristique de leur professeur, Crastaing, étant pourchassé par des centaines de personnes. C'est alors qu'ils sont surpris par ce même prof, qui prend le dessin et leur donne une rédaction à faire pour le lendemain : « vous vous réveillez un matin, et vous constatez que, dans la nuit, vous avez été transformé en adulte. Complètement affolé, vous vous précipitez dans la chambre de vos parents. Ils ont été transformés en enfants. ». Par la suite, ce devoir deviendra un cauchemar, puis une réalité.
J'ai bien aimé que les personnages soient divers (culturellement) : ils ont tous différentes racines et sont de générations différentes. Par contre, certains personnages ne changent pas trop lors de leur « transformation » : je pense à Crastaing, Moune Pritsky et Joseph, peut-être? J'aurais bien voulu découvrir leur apparence complètement différente en tant qu'enfant.
Quant à l'intrigue, j'ai trouvé que c'était une histoire plutôt excitante, avec beaucoup de réalisme, mais le déroulement de ceci et le rythme étaient un peu trop accélérés.
Par rapport à l'originalité, il n'y a pas beaucoup de livres écrits sur ce genre d'histoire, mais je pense que l'auteur aurait pu un peu approfondir l'intrigue.
Finalement, j'ai apprécié l'utilisation de vocabulaire courant (ce qui ajoute d'ailleurs au réalisme), quoiqu'il soit légèrement difficile à certains moments et un peu trop vulgaire à d'autres.
En conclusion, j'ai bien aimé le livre dans l'ensemble mais certaines choses pouvaient être approfondies et mieux expliquées.

Comme toujours avec les livres de Daniel PENNAC, l'histoire est originale et traitée avec beaucoup d'humour. J'ai eu du mal à me mettre dedans au début mais dès la seconde partie, j'étais curieuse de voir comment tout cela allait finir et je n'ai pas été déçue, les personnages sont tous attachants. Bref un bon moment de lecture sans prise tête que je recommande.

Les oeuvres de M. Pennac sont des parenthèses savoureuses volées au quotidien. Messieurs les enfants ne déroge pas à cette règle. La plume déliée de Pennac vole sur les pages et le charme opère dès les premiers mots. J'ai tout de suite accroché à ce trio de choc et à leurs caractères bien trempés. C'est drôle, c'est bon et ça donne à réfléchir. Tout ce que j'aime dans un roman.

Les péripéties d'Igor, de Joseph et de Nourdine dans l'ombre du terrifiant professeur Crastaing sont un régal pour lecteur. Les péripéties s'enchaînent au rythme effréné de l'âge des protagonistes. Ça tourne, ça virevolte, jamais rédaction n'aura été aussi passionnante.

Merci M. Pennac pour ce plaisir de lecture non dissimulé et n'oubliez pas « L'imagination, ce n'est pas le mensonge ».

Daniel Pennac a régalé beaucoup de lecteurs, dont moi, avec sa série des Malaussène (« Au bonheur des ogres », « La fée carabine », « La petite marchande de prose »,…). Les personnages y sont attachants, l'ambiance plaisante, les intrigues bien construites avec du suspens, et le style très agréable. Il s'agit d'excellents romans sur lesquels vous pouvez vous précipiter.

Dans « Messieurs les enfants » je n'ai pas retrouvé ces qualités : l'intrigue est abracadabrante et trop loufoque. Impossible pour moi de m'identifier à un personnage ou de croire un instant à l'histoire. L'auteur tente d'expliquer pourquoi il met en scène un fantôme, de manière non convaincante… Les dialogues ou répliques amusants (il y en a quelques-uns) sont noyés dans de longs développements sans grand intérêt. Si l'auteur s'est amusé à laisser sa plume guidée par son imagination fertile, c'est fut nettement moins le cas pour moi lors de cette lecture que j'ai trouvée fastidieuse.

Les femmes et les enfants d'abord !

Un roman de Pennac très sympathique, qui nous fait réfléchir sur l'imagination bien sûr, mais aussi sur le sens de notre vie en tant qu'adultes : faisons-nous ce dont nous rêvions enfant ?
Ce roman m'a aussi fait pensé à l'histoire " le petit bonzi" de Sorj Chalandon, dans la "dimension" instituteur -élève" et à cause de l'époque aussi :)