"Faut jamais réveiller l'homme qui rêve, il peut devenir fou"
Ma mère a ramené un de mes Kamo à mon faune pour qu'elle le lise (enfin ça c'est la version officielle on sait bien que c'est pour faire de la place en dégageant mon barda). Kamo je l'ai découvert dans les
Je Bouquine (wé je suis vieille autant que ça) et j'avais tellement aimé que ma maman m'en avait racheté une fois sortis en roman (c'était sans doute des
Je Bouquine empruntés me dis-je) (je ne vois pas pourquoi j'aurais eu des bouquins en double). Puis au fil des ans j'ai ouvert ses romans adulte (les Malaussene ayant été dévoré à un très jeune âge).
Daniel Pennac (enfin sa plume) et moi c'est un amour de longue date.
Comme le fait d'être sorcière, j'ai également légué à mes démons mon bordelisme. Et donc, l'agence Babel (qui était mon préféré à l'époque) traînait depuis 2 jours dans la micro cuisine de notre micro domaine. J'ai donc décidé de le happer avant de le lui ranger (enfin je veux dire, vaguement l'ajouter à une pile branlante de bouquins) (faut qu'on rachète des étagères).
Alors et cette re(re) relecture?
Alors ça a fait tilt, boum boum dans mon coeur, l'effet Daniel pfuiiit c'est du bonheur. Sauf que, des correspondants possibles proposés à Kamo, je ne connais que Catherine (it's me-e-Cathy, I'm comiiiing home , so coooooold, let me in etc) (et encore j'avais pas aimé) mais je n'ai jamais lu les autres (ahah culture générale en carton recyclable). Ceci dit, relisant cette histoire avec les hauts de hurlevent en tête, on y retrouve ô combien de clins d'oeil, et c'est très agréable à découvrir.
Je referme donc ce petit livre (ou novella) (c'est le mot à la mode, n'est ce pas ) comblée et un peu mélancolique. Monsieur
Pennac, vos enfants de papier sont toujours là et vous rêvent endormis tout autant depuis qu'ils sont devenus "grands".