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Eh ben, eh ben…
Eh, E des lettres !
L' E en bec règne et Pérec en excelle (l'e-beek, certes).
E-le-chef enterre et preste en lettre extrême.
Elle, E, éternelle présente et dense, excède ses degrés !
E se venge, présentement, en Les revenentes, d'être délestée précédemment de chez Pérec-l'éternel expert en lettres.
Cette fête du E ! Fête d'Excellence, d'Ernest et ses éphèbes, des femmes, des gemmes scellées .
Les excès pervers des sexes ensemencent ( !) ces belles lettres fermement brèves .
L'enfer (éden) du E s'est levé, et Pérec (G) s'est dressé en éther.
Pérec écrème les lettres, étrenne l'extrême détergent E !
E en dextre, centré, en senestre, en dévers, en revers, der ou pré.
Des E, des E, des E, créer et mettre les E et… les mettre !
C'est l'événement E. Les revenentes, c'est l' ère, terre D E.
E, de l'éternel présent. L'encre est jetée, et E erre.
Sec.
Etc...
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Georges Perec aimait jouer avec la langue française : c'était un virtuose!
Après son roman "La Disparition" , il écrit "Les Revenentes".
Ce court récit aux multiples péripéties nous transporte notamment en Engleterre par les bons soins de son scriptor.

A lire par curiosité et pour le plaisir !
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Ce texte est perfect ! Pérec me crée de l'effet chez les Revenentes ! C'est un texte qe je vénère, tellement c'est pété et excellent ! Bérengère, le clebs, le clerc... Qe des gens véhéments chez les Revenentes. Ce texte, je le vends et revends ! C'est le Chef d'Evre de Pérec.

Certes, le sexe est présent vers le end, et c'est très X. Mé c'est Qe Pérec s'exerce, le E pénètre le texte en même temps qe le sexe réel des gens pénètre clebs, clerc ect. le X crée le "E" délivré dens les vers. Bref, Pérec, c'est vrément l'expert !
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"Je cherche en même temps l'éternel et l'éphémère !"

Après la rétention -le lipogramme, comme stase-, Perec, avec ses Revenentes se joue du monovocalisme. Dans ce court roman, faisant fi de l'orthographe, se moquant des sonorités, l'écrivain déploie ses ailes (ELLE), brouille ses oeufs (EUX), reconquiert son jeu (JE)...

Ici, la lettre précédemment maudite (cf. La Disparition) prolifère, grouille, pullule, foisonne. Elle envahit la page, se glisse partout telle une cellule cancéreuse et métastase le récit. Perec lâche les bondes à son inconscient : passant d'un cambriolage digne d'Arsène Lupin (Maurice Leblanc, tout de même !) à une orgie sadienne, ses mots comme les corps s'interpénètrent, se chevauchent, se perforent. Plus de Euh (E) hésitant mais un cul (Q) sans complexes.

Hilarant et transgressif, PEREC PERCE nos réserves et nous retourne comme une CRÊPE.

See le steel c'est l'être même, c'est schwette ce qe crée Perec !
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Il est très compliqué d'écrire un texte sans les voyelles A-I-E. J'essaiera de faire sans ces voyelles indispensables dans la langue française. Un texte sans les "A," un texte sans les "I" et un texte sans les "E" je vais m'amuser. Je félicite les auteurs de textes qui parviennent à exclure ces voyelles. Je comprends mieux le mot "Revenante" écrit "Revenente". Je m'étais dis qu'une faute magistrale avait été faite, qu'il était inconcevable qu'un auteur écrive ce mot avec un "E", mais en lisant le résumé, mon discernement a basculé.
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Très célèbre est le texte de Perec délesté de ses e.
Les Revenentes, c'est l'envers de ce texte : le reste des lettres est enlevé. Ejectées, les lettres récemment fêtées. le e, rejeté précédemment, règne semperprésent en les Revenentes. “Mes respects ! Bel effet, excellent, Perec s'est pété le cervelet”, l'encensent les zélés. “Méééé... de kwè çè pèrle ?” bêlent les perplexes.

En bref : l'evêché d'Exeter est en effervescence. Bérengère de Bremen-Brévent vend ses perles et ses gemmes. Des dégénérés (des clephtes ?) rêvent de les enlever en secret. Kékés et pépées de l'évêché recherchent le pèze. Clergé et pègre, pêle-mêle, mettent le nez. Est-ce net ? Evènements et emmerdements, revers et dérèglements… Extrême rendement des pensées perverses de Perec ! C'est dément, et sévèrement échevelé. Z'êtes tentés ?
Lien : https://balises.bpi.fr/litte..
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D'abord il y a la putain à diamants (attirants joyaux pour brigands ou nanas). Puis il y a un croulant anglican bavant pour la catin à bijoux. Puis il y a trois nanas offrant minou à tous zobs; oblats suçant flics bis, moinillons à vits vifs sodomisant malfrats gays; tout ça partouzant dans un logis abbatial du croulant anglican quasi-impuissant. Polar porno intriguant où bijoux à la catin sont un Graal. Bijoux qu'on voit qu'à la fin car trop voyants à l'instar du pli qu'on vola dans la narration d'Allan Poe.
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Ce livre est l'opposé de "la disparition" du même auteur; un monovocalisme : c'est-à-dire que le "e" est la seule voyelle utilisée. Ce qui rend la lecture assez ardue et pénible.
Exemple : "Les strétégèmes de Leclerc, pendent ce temps, persévèrent. Qelqes semènes s'étendent...." Et c'est ainsi durant tout le texte.
Dans la dernière partie on assiste à des orgies avec des prêtres, des éphèbes etc... dans un style proche du marquis de Sade. Je n'ai pas trop compris l'utilité de cette scène dans le récit. Il n'en reste que ce n'est pas le livre de Georges Perec que je recommanderai en premier.
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