À notre humble avis, tout le monde devrait lire ce livre, car il explique sans ambages ce qu’il faut faire (et ne pas faire!) pour prévenir les maladies chroniques et rester en santé le plus longtemps possible.
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Rappelle-toi quand tu étais enfant. Tous les mouvements semblaient faciles : jouer, courir, sauter, grimper. Pour quelles raisons ça devrait être différent avec l’âge ? Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs ne cessaient pas de cueillir accroupis ou de chasser à l’âge de 40, 50 ou 60 ans. Ils demeuraient actifs toute leur vie, et non, ils ne mouraient pas tous en bas âge. Cesser de bouger lorsque tu vis dans une tribu nomade, c’est l’équivalent de te laisser mourir.
Donc, bien manger, bouger, ne pas fumer et ne pas abuser de l’alcool : voilà les piliers essentiels sur lesquels je reviendrai à répétition, car c’est là que se trouve la clé de la santé. Malheureusement, il semble que c’est aussi là qu’on a perdu cette clé, avec notre style de vie moderne où dominent la suralimentation et la sédentarité. D’ailleurs, il est intéressant de noter que des maladies aujourd’hui épidémiques, comme l’obésité et le diabète de type 2, étaient quasi absentes des livres de médecine il y a à peine 100 ans. Non pas qu’elles aient été inconnues, mais elles n’étaient tout simplement pas assez fréquentes ou significatives pour qu’on en parle. Preuve que les choses changent, et pas toujours pour le mieux !
La plupart du temps, la chirurgie se limite à enlever un morceau. Est-ce vraiment une façon de guérir ? Non, surtout quand on sait que la nature ne nous a laissé aucun morceau inutile.
Par exemple, une chirurgie routinière est de retirer la vésicule biliaire, une petite poche située sous le foie, quand elle est remplie de pierres et qu’elle cause des coliques parfois surnommées « crises de foie ». Or, après la chirurgie, même si les douleurs cessent, le problème n’est pas nécessairement réglé. Désormais, la bile, plutôt que de s’accumuler dans cette poche et d’être larguée au moment du repas, s’écoule en continu dans l’intestin.
Citons ici le père de la médecine, Hippocrate : « Avant de guérir quelqu’un, demande-lui s’il est prêt à abandonner les choses qui le rendent malade. » Autrement dit, pour guérir, on doit d’abord rétablir le pilier de la santé bancal et consolider sa chaise. Ensuite, pour qu’une guérison soit complète, il ne faut pas que des dommages irréversibles soient déjà présents (la rouille), d’où l’importance d’agir tôt. Rappelle-toi, la maladie est comme un train. Il vaut mieux la garder en gare ou l’arrêter avant qu’elle prenne trop de vitesse, sinon elle deviendra difficile, voire impossible, à freiner.
Pour se sentir bien, il faut prendre conscience de ces deux tentations et leur faire obstacle. Par exemple, plutôt que de te laisser tenter par la pulsion de manger une poutine pour satisfaire ta gourmandise et en retirer un plaisir immédiat, prends conscience que tu risques de ne pas te sentir bien dans quelques heures (mauvaise digestion, fatigue) et qu’à long terme cette poutine contribuera aux dommages qu’il faut prévenir. Un autre exemple : après le souper, plutôt que de t’installer paresseusement sur le divan pour regarder la télé et soi-disant te reposer, va faire une promenade.