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Charlotte Ellison et Thomas Pitt tome 9 sur 32
EAN : 9782264057709
384 pages
12-21 (16/08/2012)
3.65/5   150 notes
Résumé :
Londres, 1887. L'inspecteur de Scotland Yard Thomas Pitt est chargé de reprendre l'enquête sur un cambriolage meurtrier commis trois ans plus tôt, au cœur du très chic quartier d'Hanover Close. Un parfum d'espionnage plane autour de l'affaire et Thomas aura une fois de plus besoin de l'aide de sa femme Charlotte et de sa belle-sœur Emily. Dans un milieu très fermé, leur enquête va s'avérer complexe mais aussi très dangereuse et les menaces de mort violente vont alle... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
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💃🔥Neuvième tome de la saga Thomas et Charlotte Pitt.🔥💃


Six mois après l'assassinat de George Ashworth (voir Meurtres à Cardington Crescent), la famille de Pitt s'apprête à fêter Noël malgré tout. Cependant le crime ne fait pas de pause. Ballarat, le supérieur de Pitt lui demande de réétudier un meurtre commis trois ans plus tôt sur la personne de Robert York de manière discrète bien évidemment. Les investigations de l'inspecteur le conduisent sur la piste d'une femme au charme saisissant toujours habillée en rouge cerise... Cette femme pourrait sonner la fin de Thomas...


Cette nouvelle enquête est un peu spéciale. le crime dont traite cette aventure date de trois ans, donc les indices et témoins sont plus difficiles à trouver. Malgré toute sa volonté, Thomas Pitt ne peut investiguer comme bon lui semble. Heureusement, son épouse Charlotte étant du même milieu se propose de jouer les sous-marins pour lui. Sauf qu'ici, ce n'est pas Charlotte qui prend les risques, mais Emily, sa soeur, lassée par les règles de la bonne société l'obligeant à se cloitrer chez elle pendant sa période de veuvage.


J'avoue que cette enquête m'a quelque peu lassée par moment. L'intrigue et le dénouement sont comme toujours dignes d'Anne Perry avec une révélation incroyable à la fin à laquelle le lecteur n'aurait jamais songé. Cependant, que de longueurs et d'atermoiements dans l'histoire avec des moments où les personnages tournent en rond avant de voir surgir une nouvelle piste. Grosso modo, ce roman se décompose en deux grandes parties : l'enquête de Pitt jusqu'à un événement qui l'empêche de poursuivre et menace sa vie puis, la prise en main des choses par Charlotte et Emily aidée de Jack Radley.


Comme toujours, l'atmosphère victorienne du roman est encore une fois magistralement décrite par Anne Perry. Cette fois-ci l'auteur nous propose de découvrir deux univers opposés : la condition des veuves aisées, contrainte de s'enfermer chez elle pendant une année en portant le deuil et en paraissant affligée tout en se préparant à trouver un nouvel époux. de l'autre, la découverte des coulisses des maisons de ses grandes familles au travers de leur personnel ignoré par les nantis. Dès potron-minet, les bonnes et autres personnes à leur service ne manquent pas de travail entre préparer le thé, réveiller leurs maîtres, les laver, les habiller, vider leur pot de chambre... jusqu'au soir quand enfin ces nantis daignent se coucher. Anne Perry nous décrit les contrats de travail auxquels sont astreintes ses personnes, à savoir une demi-journée de repos tous les 15 jours uniquement avec obligation d'être de retour à 9h du soir.


Côté personnages, cet épisode est agréable avec la mise en avant d'une Emily déguisée en femme de chambre afin de mener une enquête pouvant sauver son beau-frère. Elle est bien entendu aidée par Charlotte, mais aussi par Jack Radley, un homme séduisant, mais sans le sou qui ne la laisse pas indifférente...


Pour conclure, scandale, complot, trahison, jalousie, romance, suspense et révélation vous attendent à Silence à Hanovre Close. Oserez-vous tenter l'aventure ?🤪
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Cette enquête de l'inspecteur Pitt est assez particulière et savoureuse.
Comme dans tous les romans de cette série, l'inspecteur Pitt doit résoudre un crime mais ici, ce sera encore plus difficile que d'ordinaire car le meurtre remonte à trois ans déjà et les pistes sont franchement maigres.
Sa femme Charlotte et la soeur de celle-ci lui donneront un sérieux coup de main dans cette affaire, au point de risquer leur propres vies.

L'ambiance victorienne est encore une fois merveilleusement bien décrite, l'histoire nous entraîne dans les coulisses de la politique étrangère, de l'espionnage, des amours contrariés, et surtout nous pénétrons le monde des domestiques.
Nous découvrons le travail et le quotidien des majordomes, caméristes, gouvernantes, valets de pied, filles de cuisine, etc...
L'auteur nous dévoile leurs tâches, leurs conditions de vie, leurs rêves, leurs secrets et nous apprend que bien souvent, ils en savent beaucoup plus sur leurs maîtres que ceux-ci ne l'imaginent.
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Nous sommes à Londres en 1887. Veronica York, jeune veuve de la haute société est fiancée à Julian Denver. le mari de Veronica, Robert York, du Foreign Office, a été assassiné dans des circonstances mystérieuses trois ans auparavant. L'oeuvre d'un cambrioleur, probablement... Mais rien de ce qui a été dérobé n'a jamais été retrouvé et l'affaire a été classée. Pourtant, alors que le remariage de Veronica se précise, on demande à l'inspecteur Thomas Pitt d'enquêter. Il s'agit de veiller à ce que toute la lumière a été faite sur le crime, ainsi que sur l'éventuelle disparition de documents confidentiels qui se trouvaient au domicile des York. Pour Thomas Pitt, cette enquête s'annonce difficile - comment s'introduire dans un milieu aussi fermé que celui de la haute bourgeoisie anglaise ? Comment poser des questions embarrassantes à Veronica York et sa belle-mère, Loretta York, qui ont été les premières sur le lieu du crime, mais ne semblent pas disposées à coopérer pleinement avec un inspecteur qui ne fait pas partie de leur monde ?
Bien malgré lui, Thomas Pitt va devoir accepter l'aide de sa femme Charlotte et de sa belle-soeur, Emily, toutes deux issues de la bonne société.....qui savent décrypter tout ce qui touche à ce monde clos.
Silence à Hanover Close, d'Anne Perry, fait partie de la série des romans policiers "Charlotte et Thomas Pitt", qui se déroule dans l'Angleterre victorienne. Anne Perry dépeint avec beaucoup de finesse les codes, les habitudes, les attitudes de la société urbaine et bourgeoise, sans oublier de dénoncer les conditions de vie des milieux populaires à Londres à la fin des années 1880. Elle montre comment des mondes peuvent se côtoyer sans jamais se rencontrer. Elle offre le témoignage de quelques femmes : femmes de la haute société, reléguées dans leur salon, soumises à des codes de conduite stricts ; elle dépeint la vie des domestiques engagées dès leur plus jeune âge, fournissant de nombreuses heures de travail dans des conditions difficiles. Des femmes qui, quel que soit leur place dans la société, ont le sentiment d'être mises à l 'écart d'un monde sous le contrôle exclusif des hommes.
J'ai beaucoup aimé les personnages de Charlotte et Emily, deux soeurs au tempérament affirmé, qui se battent pour que la vérité éclate, alors que Thomas Pitt est englué dans une enquête qui va bientôt tourner au cauchemar, pour lui et sa famille.

Un roman policier rondement mené, qui reflète l'époque victorienne dans toute sa complexité. Un très bon moment de lecture, qui donne envie de retrouver un duo d'enquêteurs hors normes.
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Encore un tome très vite avalé, signée la Reine du crime victorien.

Dans ce tome 9 des aventures du couple Pitt et d'Emily ( on a tendance à oublier que c'est en réalité un véritable trio), Pitt doit faire une enquête de moralité auprès d'une dame de la haute société qui souhaite se remarier à un diplomate, veuve d'un autre diplomate tuée 3 ans plus tôt suite à un cambriolage qui aurait mal tourné. Cambriolage? Passion? Espionnage et trahison? Anne Perry nous emmène dans toutes ses voies, nous balade pour notre plus grand plaisir. Comme à l'accoutumée, la fin est haletante et dévoile de nombreux coups de théâtre que l'on ne voyait pas forcément venir. Bref, on ne s'ennuie pas. J'avoue avoir rapidement deviné l'identité de Cerise mais les meurtriers, que nenni.

Côté perso - car il y a toujours un côté perso - on retrouve Emily, veuve et ennuyée par sa condition qui l'oblige à être recluse pour un certains temps. On retrouve également Jack Radley avec qui elle avait flirté dans le tome précédent, laissant ainsi l'occasion à Charlotte de sonder son potentiel beau-frère désargenté... le couple Pitt est toujours aussi soudé malgré le fait que Charlotte n'en fasse bien entendu qu'à sa tête . Et sa soeur également.

Un tome dans lequel on ne s'ennuie pas. Je n'ai donc pas entendu avant d'aller acquérir le suivant!

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Ce sera sans doute la seule critique que je ferai d'un roman d'Anne Perry : non pas qu'ils ne méritent pas d'être critiqués, mais on peut reconnaître en toute honnêteté qu'ils sont tous faits dans le même moule. Ma foi, un moule pas si mauvais que ça ! Parfois un des personnages principaux est davantage mis à contribution dans tel ou tel volume, mais de manière générale, ils fonctionnent toujours selon le même canevas, y compris le premier de la série, bien qu'il y mette en place l'essentiel des personnages principaux.

Le principe mis en oeuvre par l'auteur est simple : un crime se produit dans le milieu aristocrate ou haut-bourgeois de l'Angleterre victorienne, et la découverte du meurtre est l'occasion de faire tomber les masques de la bienséance et de révéler les hypocrisies d'un milieu qui prêche la vertu et la décence en permanence, mais qui une fois les portes closes, est loin d'être un modèle en la matière.

Il y a essentiellement trois personnages principaux : l'inspecteur Thomas Pitt, à l'aspect toujours un peu débraillé, brillant et cultivé, contrairement à l'image toute faite des policiers qu'ont en particulier les gens de la haute société, courageux et empathique ; Charlotte, sa femme, avec qui il a fait un mariage « hors classe », car elle est issue de la haute bourgeoisie, un peu « indomptable », pareillement intelligente et compatissante, la tête brûlée du couple et enfin la soeur de celle-ci, Emily, qui elle, a fait un mariage qui l'a encore élevée dans la société, mais a perdu son mari au cours de l'un des volumes.
Dans celui-ci, le personnage d'Emily est particulièrement mis en avant. L'affaire d'un homme qui travaillait pour le Foreign Office et qui a été soupçonné d'avoir transmis des documents secrets à l'ennemi (en l'occurrence l'Allemagne) revient sur le devant de la scène. Pitt est prié d'enquêter discrètement pour écarter tout soupçon, mais évidemment les femmes de la famille décident de mettre leur grain de sel. Pour la première fois, Emily mène aussi directement l'enquête. Je n'en dirai pas plus.

Maintenant, un petit mot pour dire pourquoi je continue à lire cette série après avoir déjà lu huit volumes. Ce n'est pas pour l'originalité des intrigues, comme on l'aura déjà compris. Mais c'est surtout pour deux raisons : l'intelligence de l'auteur et son passé. La deuxième raison est une mauvaise raison, mais est inextricablement liée à la première. Anne Perry, née Juliet Hulme, a commis pendant son adolescence… un meurtre. Avec sa meilleure amie, sur la personne de la mère de celle-ci. Poussée dans un chemin… Un geste prémédité contre celle qui voulait les séparer, car leur amitié était sans doute un peu trop « passionnelle ». Quoi qu'il en soit, exilée pendant cinq ans et enfermée dans une sorte maison de redressement, ce geste a marqué toute la vie d'Anne Perry. Elle en a tiré son empathie profonde pour le genre humain, et aussi un sens aigu de la révolte contre les injustices. Juliet Hulme n'a pas sombré dans la folie, elle a fait du tragique de sa vie une force intérieure, une capacité de pénétration des tourments humains, ce qui fait toute son intelligence. Souvent l'auteur évoque des questions de société, certes sous l'angle de l'ère victorienne, mais qui trouvent toujours leur écho dans notre époque contemporaine.
Ce serait une erreur de la réduire à une simple « faiseuse » de romans policiers féminins. Elle mérite bien mieux notre estime.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
[...] Emily se répétait mentalement tout ce qu’une femme de chambre devait dire et faire: avoir un regard franc, mais modeste, ne parler que lorsque l’on vous adresse la parole, ne jamais interrompre ni contredire, et surtout ne jamais exprimer une opinion personnelle, attitude jugée impertinente. L’opinion d’un domestique n’intéressait personne. Ne jamais demander à quelqu’un de faire quelque chose à votre place. Appeler le majordome « monsieur » et la cuisinière et la gouvernante par leur nom de famille. Ne pas oublier de changer d’intonation. Être disponible jour et nuit. Ne pas se plaindre de maux de tête ou d’estomac; sauf l’excuse d’une maladie grave, vous étiez là pour travailler. Seules les dames avaient le droit d’avoir des vapeurs.
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Emily se répétait mentalement tout ce qu'une femme de chambre devait dire et faire : avoir un regard franc, mais modeste, ne parler que lorsque l'on vous adresse la parole, ne jamais interrompre ni contredire, et surtout ne jamais exprimer une opinion personnelle, attitude jugée impertinente. L'opinion d'une domestique n'interessait personne. Ne jamais demander à quelq'un de faire quelque chose à votre place. Appeler le majordome "monsieur" et la cuisinière et la gouvernante par leur nom de famille. Ne pas oublier de changer d'intonation. Etre disponible jour et nuit. Ne pas se plaindre de maux de tête ou d'estomac; sauf l'excuse d'une maladie grave, vous étiez là pour travailler. Seules les dames avaient le droit d'avoir des vapeurs.
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L’affection est une bien belle chose, entre amis. Mais un couple doit éprouver confiance et respect mutuels. Une femme souffrante ou victime de calomnie doit être sûre du soutien de son époux. [...]
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- Ma chère, fit cette dernière en secouant légèrement la tête, si les femmes unissaient leurs voix, elles pourraient persuader les hommes de les écouter, et même les y contraindre. Mais avez-vous déjà vu ne serait-ce qu'une demi-douzaine de nos consœurs parvenir à se mettre d'accord et à s'unir pour une même cause ? Alors à plus forte raison, un demi-million !
Du bout de ses doigts maigres, elle lissa le velours du fauteuil.
- Nous vivons isolées les unes des autres, les pauvres, dans leurs cuisines, les riches, dans leurs salons ; jamais nous ne coopérons ; nous voyons dans toute femme une rivale potentielle dès qu'apparaît un prétendant tant soit peu séduisant et fortuné. Les hommes eux, se soutiennent, s'imaginant qu'ils sont là pour défendre et nourrir la nation. Ils font tout leur possible pour que rien ne change, c'est à dire pour continuer à tout contrôler, partant du principe qu'ils savent mieux que nous ce qui nous convient et qu'ils doivent veiller à ce que nous l'obtenions, contre vents et marées.
Elle rejeta brusquement la tête en arrière.
- Hélas, beaucoup de femmes sont trop contentes de les y encourager, étant donné que ce statu quo leur agrée fort bien, leurs maris étant ceux qui ont le pouvoir.
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....- Croyez-moi, nous avons tous quelque chose à nous faire pardonner. L'amour qui exige de l'autre un passé sans tache et sans douleur n'est que désir de possession. Aucun être humain ne devient adulte sans avoir commis un acte dont il a honte ; en l'acceptant, nous aimons les forces mais aussi les faiblesses de l'autre et c'est ainsi que se créent les véritables liens.
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ils indiquent toujours le lieu du crime
ils indiquent toujours l'heure du crime
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