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EAN : 9782850182020
Filipacchi (01/01/1990)
4/5   1 notes
Résumé :
Journal intime (1986-1989) d'un amoureux du cinéma qui nous fait partager ses découvertes, ses émerveillements, ses admirations.
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le journal d'un fou ........ de cinéma.

Claude-Jean Philippe n'est pas de ces critiques ou spécialistes de cinéma qui vous écrasent de termes techniques incompréhensibles et d'analyses
" métaphysiques " sur les films et qui font qu'à la fin de l'article, vous avez l'impression de ne pas avoir vu le même film qu'eux.

Non, Claude-Jean Philippe, est un passionné. Il partage avec vous son amour du cinéma très simplement, sans mépris, sans condescendance. Il vous explique avec ses mots à lui, si il a aimé ou détesté un film , sans jamais se cacher derrière une prose trop intellectuelle mais par contre avec toujours des arguments rationnels.



Dans son journal qui s'étale sur trois ans, de 1986 à la fin 89, il nous raconte sa vie quotidienne, ses tourments, sa solitude, ses déprimes et ses joies. Il nous fait revivre également les quelques faits marquants dans la société de l'époque.
Mais rassurez vous le cinéma n'est jamais bien loin. Il nous critique et explique tous les films qui sortent ( il en voit entre deux et trois par jour) et ses digressions sont souvent matière à remonter le temps et évoquer les réalisateurs, acteurs et films qui ont fait la grandeur du cinéma français mais aussi mondial.



Vous l'aurez compris, j'ai une affection particulière pour l'auteur. Pour moi, Claude-Jean Philippe sera toujours ce Monsieur un peu timide qui apparait sur la pointe des pieds, à la fin de l'émission " Apostrophes " et qui, à travers une présentation de cinq minutes, vous communique sa passion pour le film du soir et finalement fait que vous allez vous coucher bien plus tard que prévu mais avec en rêve un nouveau chef d'oeuvre.


Voilà, son journal est comme lui, simple mais passionné et passionnant.
N'oublions pas qu'il a permis à toute une génération de découvrir un cinéma d'auteur de multiples époques et pays.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
Je comprend à présent comment certains films sont produits qui n'auraient jamais dû l'être. Ils n'appartiennent pas à des créateurs tourmentés par le risque, dans la mesure même où ils ne s'adressent pas à des spectateurs libres de leurs choix, mais à des diffuseurs qui les ont placés dans leur grille de programme avant même de les avoir vus.

Le gigantesque boa de la diffusion, emporté par son appétit, ne peut manquer d'atteindre et dévorer le coeur de la création...
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Les très grands comédiens d'autrefois, Laughton, Jouvet, Michel Simon, possédaient un sens de l'effet, inné sans nul doute, mais muri aussi considérablement, par des centaines de soirées passées sur les planches du théâtre.

La virtuosité de ces monstres, qui connaissent le poids et la portée exacte du moindre regard et du moindre silence, qui pouvaient en faire beaucoup, comme Jules Berry, Dalio, Robert Le Vigan, ou en faire le moins possible comme Gabin et Jouvet, en étant sûrs de nous atteindre et de nous captiver.
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Regardez les films de Truffaut. S'il grandissent sous nos yeux avec le temps, et si on les reprend continuellement un peu partout, c'est en bonne partie grâce à l'admiration dont ils sont pétris.

Admirations pour les auteurs qu'il veut servir en les adaptant ( Roché, Irish ), admiration pour les personnages ( le docteur Itard de l 'Enfant sauvage, Adèle Hugo), admiration pour les acteurs qui les incarnent ( Depardieu, Deneuve, Denner ).
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A propos du film " Do the Right Thing " de Spike Lee

" A la fin, écrit le critique de Libé, les pieds en dedans, les yeux au bitume, tout le monde se sent merdeux".

Ce garçon, visiblement ravi de ce dénouement qui le renvoie sans nul doute à un désir profond, a me semble-t-il, besoin de se sentir merdeux, et de nous apparaître comme tel.

Il faut le rassurer en lui disant qu'il y parvient sans peine.
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Le survivant que je suis ne peut donc que saluer une fois de plus messieurs Renoir, Rossellini, Hawks, Pagnol, Lubitsch, Rouch, Rohmer, Jarmusch, qui auraient tous pu contresigner cette seconde affirmation de Bachelard :

" Pour l'instant, rendons-nous compte que toute connaissance de l'intimité des choses est immédiatement un poème ".
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