Ça fait voyager
Nul besoin de connaître le Cambodge et encore moins le Cambodgien pour se plonger dans le livre de
Jean-Baptiste Phou. Il est vrai que lorsqu'on ne connaît pas la langue, le vocabulaire utilisé, c'est un peu du Chinois... Mais l'important, au-delà du mot, c'est surtout l'idée qui se cache derrière, et qui permet à l'auteur d'aborder de nombreux thèmes pour décrire le pays dont il n'est pas originaire de naissance, mais dont il tire ses racines avec lesquelles il veut renouer. Et c'est par le truchement des voyages qu'il y parvient.
Nous emmenant avec lui, il nous fait découvrir une terre qui s'est bien métamorphosée avec le temps, même si la modernité n'élimine pas totalement la pauvreté.
Mais la véritable richesse, ce sont certaines traditions ou quelques vestiges qui persistent. Et ça, on en redemande Angkor, tout en disant Khmerci !