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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un brin déçue par ce dernier roman de Picouly, moi qui avait apprécié mes lectures de cet auteur : le coeur à la vraie et le champ de personne, et qui, de plus aimé Proust et ai apprécié le dernier livre sur lui : Celeste et Marcel. 


Eh bien, là, l'auteur m'a perdu entre ses souvenirs d'enfance, les allusions à Proust, on ne sait plus ce qui est vrai ou non.. 


Je n'ai rien appris ni sur Proust ni sur Picouly puisque tout avait déjà été abordé dans les romans que j'ai cité plus haut. 


Beaucoup d'ennui pour ma part… 



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1964 Orly "cité Million" . le narrateur issu d'une famille de treize enfants n'est pas nommé. Est-ce Daniel ou Marcel ? Il attend avec impatience les points de sa composition de fin de cycle de français, ce résultat est capital pour le passage en deuxième.

Capital car cela lui permettrait de se rapprocher de son "Albertine".

Albertine c'est la fille à la robe rouge rencontrée à la librairie, elle pose à la caisse et attire l'attention de la dame au chignon tenant la caisse. "Proust, tu lis Proust à ton âge, mais c'est difficile." "Oui mais nous sommes dans une bonne classe, nous", répond-elle.

Notre narrateur qui allait acheter une maquette d'avion, a lui aussi un peu par défi acheté un Proust "Le temps retrouvé".

Avec son copain Bala (fils d'une concierge qui organise des pots au feu littéraires) , ils vont parler d'Albertine, esssayer de la retrouver, de changer certains éléments de l'oeuvre de Proust. Faut dire que Bala est atteint de "proustologie aiguë", il ne lit pas Proust, il le dissèque.

Leur professeur de français Taquin leur sert Proust à toutes les sauces, il lui est arrivé quelque chose d'étrange. Sa vache a disparu, entendez par là son cartable, les points tardent à arriver et un conseiller d'orientation est dans l'école.

Vous l'aurez bien compris c'est de Proust que l'on parle dans ce roman. le passage de la rencontre d'Albertine est magistral (pp137/138). Il s'y dégage beaucoup d'humour, de très belles références littéraires, mais la notion du temps si chère à Proust a pesé pour moi à la lecture. L'écriture est magnifique mais il faut bien se l'avouer, il ne se passe pas grand chose, trop de digressions à mon goût qui reflète bien l'ambiance de ces années-là dans la cité, les rêves des habitants. J'ai malheureusement déclaré forfait aux deux tiers du roman ... préférant partir ailleurs à la recherche du temps perdu.

Un roman qui conviendra aux amateurs de Proust, l'idée est originale, transposer cet univers dans une cité de HLM.

Ce n'était probablement pas le bon moment pour moi.

Ma note : 6.5/10
Lien : https://nathavh49.blogspot.c..
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Un jeune collégien, influencé par son professeur de français, se prend lui-même pour Proust et s'amourache d'une jeune Albertine qui a acheté du Proust. Avec son ami, il s'imagine une autre histoire que celle racontée par l'auteur. Tous les personnages qui gravitent autour d'eux deviennent d'ailleurs des personnages de l'oeuvre de Proust.
On suit ainsi l'univers de jeunes adolescents mais aussi celle des professeurs.
C'est plein d'humour, d'originalité mais un peu prétentieux. Un humour qui a fini par me lasser.
J'ai eu des difficultés à rentrer dans l'histoire puis à la suivre, je ne savais jamais si on était dans la réalité ou dans l'imagination des jeunes garçons.
Le genre de roman je suppose qu'on adore ou qu'on rejette totalement. Je suis finalement partagée...
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Une oeuvre qui met parfaitement à l'honneur la littérature et la figure Proustienne ! A la lecture de ce roman, je me suis sentie transportée par la passion qui s'en dégageait. Longtemps je me suis couché de bonheur est le roman parfait pour les amoureux des jolis mots, de la poésie et de l'art littéraire. Ce roman regorge de références à la littérature ! Les connaissances de l'auteur sur le sujet sont vastes et son engouement perceptible à travers le dynamisme de sa plume.
Toutefois, je dois vous avouer que je me suis pas mal ennuyée à la lecture de ce roman. Proust est un auteur associé à une certaine thématique : le temps. Or, j'ai vraiment eu l'impression que Daniel Picouly s'amusait avec la temporalité de son oeuvre. En effet, j'ai trouvé le temps vraiment très long lorsque je le lisais…. le roman est très bien écrit, mais il ne se passe pas grand-chose. Si vous cherchez un roman avec de l'action et des péripéties, je ne vous le conseille pas forcément.
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Très bon résumé du livre page 301 du recueil. " C'est l'histoire d'un garçon qui rencontre une fille. Pas son genre du tout. Il tombe amoureux d'elle pour une mauvaise raison. Quelle mauvaise raison ? Proust ! C'est vrai il y a pire. La fille disparait, il la cherche, croit la voir partout, ne la trouve jamais, mais à la fin, il a vécu pleins d'histoires, d'émotions, ça lui a plu, alors il les raconte à son copain et devient écrivain."
Sans le confinement je ne serais pas allée jusqu'au bout du livre. L'écriture est riche, trop riche, ampoulée même, l'humour est parfois lourd, mais trop c'est trop. Beaucoup de références littéraires, picturales, il y en a tellement qu'on se demande s'il n'avait pas une encyclopédie prés de lui. Bref un bon petit "Proust pour les nuls".
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Daniel Picouly nous fait traverser l'année 1964 à Orly , dans la cité million. Il est accompagné de son ami Bala . Ils vont imaginer tous les deux des plans pour enlever Albertine, jeune fille que Daniel a croisé à la librairie. Alors que Daniel y achetait une maquette, Albertine, elle, passait à la caisse avec un roman de Marcel Proust. Et Daniel Picouly part dans un récit rendant hommage à Marcel Proust.
Même si j'ai aimé passer du temps avec Daniel, son ami Bala, M. Taquin , les différents professeurs du collège, la famille… je ne dois pas avoir toutes les références nécessaires pour apprécier pleinement ce roman. Certes, j'ai souvent souri faces aux situations décrites. Je me les suis même très bien imaginées. J'étais là avec eux à vouloir participer à leurs plans farfelus, j'étais prête à faire face au conseiller d'orientation pour avoir le bon lycée.
Bref, un gentil roman qui ne restera cependant pas dans mes préférés.
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Malgré des lourdeurs stylistiques et des références proustiennes parfois étouffantes, en particulier dans le second tiers du livre, Picouly nous livre ici une véritable déclaration d'amour à Proust et à la littérature. Il rend hommage de la plus belle des manières à cet incroyable auteur français en mêlant subtilement l'univers de la Recherche à sa jeunesse en banlieue parisienne. A l'image de son narrateur, jeune adolescent follement amoureux d'Albertine, ce roman a les vertus et les défauts qui vont avec l'adolescence : tantôt drôle, tantôt horripilant, souvent fougueux mais parfois excessif. Picouly, par sa verve, sa passion, mais également sa poésie et sa tendresse, nous offre finalement un roman d'une exigence et d'une originalité rare.
Lien : https://mon-imaginarium.wixs..
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Un roman qui rend hommage à l'amour de la littérature au travers d'une fascination pour Proust ? Il fallait absolument que je le lise !

Au départ j'ai vraiment adoré l'écriture de Daniel Picouly : une écriture énergique, poétique, fluide, c'est un véritable magicien des mots qui manie la langue avec un grand talent. Après est-ce que cela a suffit à me faire aimer ce roman ? Oui et non.

En effet j'ai beaucoup aimé le premier tiers du livre mais petit à petit j'ai été déçue de la tournure du livre. Déjà je ne m'attendais pas à ce que tout se déroule dans un cadre temporel aussi court, je ne m'attendais pas non plus aux événements qui allaient se dérouler et je trouvais parfois que cela manquait de crédibilité.

De surcroit, si l'auteur sait manier les mots à la perfection, j'ai parfois trouvé que le style prenait beaucoup trop d'ampleur par rapport au fond, à l'histoire. Ainsi au fur et à mesure que je me désintéressai de cette lecture, j'avais du mal à apprécier le style qui devenait indigeste.

J'aurais aimé que l'intrigue puisse prendre place sur une période plus longue, que l'épilogue ne soit pas aussi court au point de conclure précipitamment (on a presque la sensation que cela est bâclé) une histoire qui aurait mérité d'être plus approfondie. J'aurais voulu voir grandir ce personnage, le voir murir et malheureusement ce n'est pas le cas.

En définitive, une lecture plaisante sur le premier tiers mais qui perd progressivement de sa saveur...
Lien : https://leatouchbook.blogspo..
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Daniel Picouly a ciblé, dans ce livre sorti à la rentrée littéraire de 2020, son amour pour Marcel Proust. Celui dans lequel il est tombé une fois adolescent. J'ai parfaitement compris l'ambition qu'il y avait derrière ce titre, et la raison pour laquelle il me tentait depuis si longtemps : comment faire pour (sur)vivre dans une cité quand on aime si fort Marcel Proust, aux antipodes de ce milieu ? Certes, il y a une part importante de cliché au sein de cette interrogation pourtant bien réelle et compréhensible. Regardez le milieu défavorisé et l'univers proustien (nous parlons bien de celui d'À La Recherche du Temps Perdu), vous verrez bien à quel point ils sont séparés. D'un côté la galère, le manque, le contentement, le populaire, la pauvreté aussi parfois. de l'autre côté, le luxe, la bourgeoisie, l'aristocratie, l'intérieur, les phénomènes sociaux inconnus et inaccessibles… Lorsque l'on lit Marcel Proust, nous ne comprenons pas forcément tout instantanément – tant dans les mots que dans les phénomènes. C'est surtout le cas lorsque le lecteur se fait jeune : il faut avoir quelque peu vécu la vie et la mort pour comprendre La Recherche. J'ai apprécié la tentative de l'auteur d'avoir fait une sorte de transposition de la Recherche, de façon assez vulgaire et cachée, au sein de ce milieu défavorisé, et d'en exprimer une lecture plus ouverte. Pour le coup, il y a pléthore de références à l'univers proustien, évidemment : des personnages réels prenant le nom de ceux de la Recherche, la mention de grands épisodes, de grands lieux… Mais souvent, je n'ai trouvé qu'une très large maigreur de promiscuité avec l'oeuvre titanesque que représente La Recherche. A mes yeux, Proust n'était qu'un tremplin pour vanter sa propre histoire, et je n'ai pas trop apprécié ce fait ; il y avait comme un effet de dégradation. Alors oui, je sais que je ne lisais ici non pas Proust mais Picouly, que les deux sont tout à fait différents, mais je pense que quand on dispose une oeuvre aussi énorme que celle-ci au sein de son roman, la faire seulement raisonner avec sa propre histoire était un petit peu irréel. Surtout que si cela avait été bien fait, en entier et non seulement par moments comme ici, cela aurait pu être très bien. Pour avoir lu toute La Recherche, je peux tout autant dire que les parallèles étaient tout de même assez maigres, rares et répétitifs (comme toujours les mêmes figures reviennent, que certaines absolument indispensables disparaissent, et j'en passe).

Je pense que ce roman aurait pu tout à fait être bon. Très bon, même, si seulement il avait été bien réalisé. Ici, nous trouvons l'histoire personnelle de l'auteur qui prend toute la place par un tremplin assez monstrueux : La Recherche de Proust. Pour avoir lu toute cette dernière, je peux exprimer la maigreur du parallèle entre les oeuvres. J'ai pu tout comprendre…mais ça n'a pas fonctionné. {13}
Lien : https://clemslibrary.wordpre..
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Impression mitigée pour ce livre, récit de la rencontre de l'auteur avec Proust pour impressionner son premier amour de jeunesse à 15 ans. L'amourette passera, pas l'amour pour l'écrivain et on assiste ainsi à la naissance de la vocation de l'auteur pour l'écriture. On navigue sans cesse entre imaginaire et réalité et surtout il y a des références, jeux de mots et bons mots presque à chaque phrase ce qui demande au lecteur de rester très attentif au risque d'être totalement perdu, et encore plus quand comme moi on ne connaît pas du tout l'oeuvre de Proust et sa vie.
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