Je recommande à tous ceux qui aiment l’Histoire avec un grand H de se précipiter sur le Complot de l’ordre noir. Parce qu’il est bien écrit, palpitant à souhait, fourmille de rebondissements, comme à l’époque des meilleurs romans populaires du XIXe, dépeint avec un grand souci d’exactitude les milieux diplomatiques et le Quai d’Orsay, [...], mais surtout parce que, [...], Philippe Pivion bouscule certaines – fausses –
vérités établies et, en étayant
son récit sur des faits indiscutables, rétablit une vérité historique qui déplaira
à certains.
Lire la critique sur le site : Lhumanite
Ah ! monsieur le ministre, je savais que vous me diriez cela. Il faut restituer Mein Kampf dans son contexte. C'est un vieil ouvrage, un livre de jeunesse où Hitler s'essayait à écrire une vision politique alors qu'il était coupé du monde dans des geôles sordides et repoussantes. Non, non, je vous assure, il ne faut pas prendre au pied de la lettre cet ouvrage mal construit. C'est une vision du passé qui ne peut engager l'avenir en aucun cas. Cher monsieur Barthou, ce livre n'est qu'un mauvais brouillon que l'auteur veut oublier, je vous le garantis.
P 184
Tu vois, petit, les traces physiques de ce coup tordu vont rapidement s'effacer, mais j'te garantis que les traces dans les mémoires resteront fortes, comme une plaie à vif. Rien n'est réglé. On cache la merde du chat ! Et même si on ne la voit plus, on la sent, ajouta le commissaire d'un ton sentencieux.
La chronique de Gérard Collard - Dès lors ce fut le feu
Il ya quelques temps, Gérard Collard vous avez proposé un roman historique passionnant, celui de Philippe Pivion "Le complot de l'Ordre Noir". Ce même auteur vient de publier récemment, toujours aux éditions du Cherche Midi un nouveau roman tout aussi génial "Dès lors ce fut le feu"... Regardez ce que notre libraire cathodique en pense... Regardez... La présentation du livre "Dès lors ce fut le feu" par l'éditeur : Espagne, 1936. Après un périple semé d'embûches, les Brigades internationales entrent dans Madrid à feu et à sang. En leur sein, des cagoulards infiltrés, dont Victor, sèment désorganisation et mort. Au front, Dolorès, communiste et ouvrière propulsée infirmière, en tombe amoureuse. Madrid qui, à la suite du coup d'Etat de Franco, a vu la plupart de ses ambassades abandonnées, est assiégé. Etienne Frottier y est nommé parle Quai d'Orsay. Là, il découvre une ambassade envahie par les "asilés", ces 700 franquistes qui y ont trouvé refuge. Tandis que les destins s'entrecroisent, les personnages, broyés par les événements, sont contraints d'agir contre leurs convictions. Dans Madrid bombardé, le consul du Chili, Pablo Neruda, est congédié pour ses poèmes engagés en faveur des républicains. le lecteur est happé dans l'engrenage. Comme les héros, il frémira aux récits terribles des combats de la Cité universitaire, du pont des Français ou de la Jamara. Dans cet univers de haine, de traîtrises et d'embuscades, amours et luttes se confondent. Ce roman, servi par un ...
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