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EAN : 9782203196216
240 pages
Casterman (10/04/2019)
3.67/5   21 notes
Résumé :
Joyce est une adolesente solitaire qui a du mal à se lier aux autres. Pendant les vacances, elle s’installe chez sa grand-mère, à la campagne, et rencontre par hasard une dame perchée dans un arbre et une jeune fille un peu turbulente. En haut du vieux chêne, Joyce, Sylvia et Dorothy se confient, échangent et se révèlent. La forêt devient le berceau de leur amitié. Alors lorsqu’un entrepreneur prévoit de raser le bois, les trois amies s’allient pour organiser la rés... >Voir plus
Que lire après On habitera la forêtVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Joyce a quatorze ans et elle vit avec sa mère comédienne à Lyon. Celle-ci interprète alors Phèdre de Racine et elle vit sa vie comme une tragédie. Durant les vacances scolaires de printemps, Joyce décide d'aller chez sa grand-mère. Alors que sa grand-mère est occupée par mille et une activités, Joyce se promène en forêt et elle y rencontre une ancienne enseignante de français, Sylvia qui vit dans un chêne qu'elle appelle Bernard. Elles décident de créer des cabanes dans l'arbre et une jeune animatrice de colonie de vacances, Dorothy, vient les aider. Elle passe leur temps à lire et partager leurs émotions. Quand une entreprise Merci Papa Noël décide de raser la forêt pour créer une pépinière de sapins de Noël, les trois complices décident de réunir tous les gens du village pour monter un spectacle de cabaret.

Esmé Planchon a déjà publié à l'Ecole des loisirs Faut jouer le jeu. C'est son deuxième roman pour la jeunesse. Elle se nourrit, semble-t-il, de son expérience de comédienne au théâtre, au cabaret etc.

L'intrigue est improbable, une jeune fille de quatorze ans se nourrissant d'Arthur Rimbaud va trouver des complices pour vivre dans un arbre, une professeure de français âgée de cinquante ans passionnée par la faune et la flore et une jeune animatrice de centre de loisirs, black aux cheveux violet prête à bouleverser le vieux monde.

Cette situation loufoque permet à l'auteure de citer beaucoup de références littéraires, évidemment Arthur Rimbaud mais aussi Charles Baudelaire, Marguerite Duras et Jean Racine car la mère de l'héroïne joue Phèdre.

C'est très décalé et il faut entrer dans ce jeu de références. Il y a aussi une référence à Italo Calvino avec ces trois femmes perchées dans un arbre, s'éloignant du monde pour vivre de l'art.
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Elle a mis sur l' mur
Au dessus du berceau
Une photo d'Arthur
Rimbaud
Avec ses cheveux en brosse
Elle trouve qu'il est beau
Dans la chambre du gosse
Bravo
["En cloque", de Renaud]
------------------------------------------------------------
Il était une fois... Une jeune ado solitaire prénommée Joyce, fille de comédienne et amie des limaces, qui passe ses vacances de printemps à la campagne, avec sa grand-mère multitâche (à un point inquiétant).
Il était une fois... Une prof de français, dans la cinquantaine, qui porte le prénom (judicieusement choisi) de Sylvia, une femme qui grimpe aux arbres dans ses tailleur-pantalon bleu nuit, jaune citron ou rouge framboise.
Il était une fois... Une animatrice de camp de vacances aux cheveux bleus, qui se balade dans la forêt en déclamant le texte de sa Phèdre qui n'a pas assez plu aux juges, une jeune fille de dix-huit ans et s'appelant Dorothy qui ne semble jamais s'arrêter de parler.
Et surtout, il était une fois... Un bateau ivre perché en haut d'un arbre, un projet Merci Papa Noël, une princesse se balançant sur son rocking-chair au milieu d'un salon en flammes, un arbre-bibliothèque, un cabaret de voitures et d'oiseaux, des passés à explorer, des futurs à construire et, au milieu de tout ça, un dossier scolaire sur la nature et les poèmes, qui mena Joyce à... Arthur Rimbaud (d'où l'extrait de la chanson de Renaud, qui ne m'a pas quittée de toute ma lecture (bien que j'aie souvent pensé à "Fatigué", aussi, toujours de Renaud)).

Malgré son histoire qui semble un peu délirante, son écriture un peu surprenante aux premiers abords et son personnage principal assez fantasque, ce livre parle de beaucoup de sujets vrais, qui traversent la vie de tous les jours. Dont un majeur ; les forêts.
Ce que j'ai trouvé génial avec ce roman, c'est qu'il prouve qu'il ne faut pas forcément être un écologiste engagé pour se soucier des arbres ; une forêt est bien plus qu'une question d'écologie et de lutte contre le réchauffement climatique. C'est un univers. Un foyer. Pour les animaux, comme pour les humains.
Un gros coup de coeur au goût de nuages rêveurs que je recommande vivement.
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Interpellée par le titre du roman, sans doute un clin d'oeil au "Baron perché" d'Italo Calvino, je me faisais une joie de lire cette histoire autour de la nature. Pourtant, bien qu'elle se déroule au coeur d'une forêt, l'intrigue n'a pas répondu à mes attentes. Si j'ai apprécié les premiers chapitres, notamment ceux où Joyce arrive chez sa grand-mère et arpente la forêt, la suite m'a rapidement lassée. Rien ne se passe, les scènes se suivent et se ressemblent. J'aime quand une histoire "respire", possède des moments plus contemplatifs, mais ici, l'ensemble manque de corps, de densité. Bien que les personnages soient sympathiques, je ne me suis pas attachée à eux.
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Si vous aimez la nature et que vous la défendez, ce livre est fait pour vous !
J'ai bien aimé les personnages principaux, Joyce, Sylvia, Dorothy, la grand-mère de Joyce, et la mère de Joyce.

Ce livre nous emmène au fin fond des forêts, nous montre que, dans la vie, la nature est importante et que sans la nature, on ne serait pas là. Il faut la remercier, cette belle nature, avec ses arbres majestueux, ses herbe de couleur vertes, ses fleurs colorées par miliers et ses autres plantations.

Je vous conseille ce livre magnifique. Bonne lecture !
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Joyce n'aime pas aller au lycée car les autres enfants se moquent d'elle. Elle admire sa mère qui est comédienne, mais veut aller chez sa grand-mère pendant les vacances. Là-bas, elle va faire la rencontre d'une dame sur un arbre et d'une adolescente militante. Cette rencontre va un peu bousculer sa vie et la faire grandir.

C'était une lecture que j'ai trouvé douce. J'ai beaucoup aimé l'écriture de l'autrice et je me suis attachée aux personnages de Joyce, Sylvia et Dorothy. J'ai aimé ces trois femmes toutes très différentes mais qui se trouvent un lien avec Bernard l'arbre. J'ai apprécié leurs discussions et je pense que j'ai vraiment adoré Dorothy et son caractère d'ouragan. J'ai aussi aimé le lien de Joyce avec sa mère et sa grand-mère, ce qu'elle va découvrir en écoutant l'histoire de sa grand-mère.
Par contre, au début, malgré l'écriture et les personnages attachants, j'ai eu de la peine à entrer dans l'histoire parce que je trouvais qu'il ne se passait pas grand-chose et que c'était un peu lent. Mais tout fini par démarrer et là, difficile de lâcher le livre avant sa fin.

C'était une belle histoire sympathique. Je pense que ça aurait pu être plus approfondis, mais ça s'adresse à la jeunesse et j'ai trouvé ça sympathique et bien écrit. En plus ça parlait beaucoup de Rimbaud, et ça m'a plu.
Une bonne lecture en définitive.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
La collection d'Agatha Christie de ma grand-mère est une de mes passions. J'adore les couvertures. Parfois je les étale par terre et j'invente d'autres histoires à partir des images. [...] Dès que j'en ouvre un, il s'accroche à moi et il ne me lâche plus. J'en ai tellement lu que, maintenant, ils se fondent tous en une même ambiance de pension de famille anglaise et empoisonnements au coin du feu, que j'associe aux après-midi pluvieuses à la campagne et au bruit de la pluie sur le Velux.
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- Les limaces, tout le monde les méprise. Elles sont toutes petites et toutes molles. L'escargot, il a sa maison sur le dos. La limace, elle a rien. L'escargot, on le trouve joli. La limace, dégoûtante. C'est hyper injuste. Elle est là, elle glisse tout doucement à travers la vie, en prenant tout son temps, et tout le monde la trouve dégoûtante et nulle. Personne ne lui sourit, personne ne la regarde gentiment.
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Je suis là, en train d'imiter Anneblle la limace, quand soudain, j'entends queulqu'un qui éclate de rire. Et e n'est pas du tout un éclat de rire normal. En fait, je n'ai jamais entendu quelqu'un rire comme ça. C'est un rire qui monte sur une scène d'opéra en plein air. C'est un rire qui grésille comme dans une poêle grésillent les œufs sur le plat. Un rire avec dedans un orage qui éclate. Un rire à l'intérieur duquel se brisent en mille morceaux des verres et des assiettes.
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Je suis là, en train d'imiter Anneblle la limace, quand soudain, j'entends queulqu'un qui éclate de rire. Et e n'est pas du tout un éclat de rire normal. En fait, je n'ai jamais entendu quelqu'un rire comme ça. C'est un rire qui monte sur une scène d'opéra en plein air. C'est un rire qui grésille comme dans une poêle grésillent les œufs sur le plat. Un rire avec dedans un orage qui éclate. Un rire à l'intérieur duquel se brisent en mille morceaux des verres et des assiettes.
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J'écris sur un papier.
- "Poésie, contes, théâtre, chansons"... quoi d'autre ?
- À bouffer, dit Sylvia, pragmatique.
- Ah oui, tu écris : "Repas à prix libre !" renchérit Dorothy.
Ce qui me plonge dans une profonde perplexité. J'imagine Dorothy ouvrant une cage à oiseaux remplie de petites étiquettes de prix orange fluo, leur disant à voix basse : "Envolez-vous ! Vous êtes libres ! Envolez-vous les deux euros, envolez-vous les quatre euros quatre-vingt-dix-neuf !"
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