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EAN : 9782378560157
128 pages
Verdier (07/03/2019)
4.02/5   89 notes
Résumé :
" 47 % des vertébrés disparus en dix ans, faut qu’on se refasse une cabane, mais avec des idées au lieu de branches de saule, des images à la place de lièvres géants, des histoires à la place des choses. " Olivier Cadiot

Il faut faire des cabanes en effet, pas pour tourner le dos aux conditions du monde présent, retrouver des fables d’enfance ou vivre de peu ; mais pour braver ce monde, pour l’habiter autrement, pour l’élargir.
Marielle Macé le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Au fil dense d'une métaphore organique, poétique et ramifiée, une contribution essentielle à un arsenal mental nécessaire pour imaginer des futurs concrets moins délétères que ce qui nous semble encore promis.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2021/12/28/note-de-lecture-nos-cabanes-marielle-mace/

Deux ans après le somptueux appel doux (mais fort résolu) à un autre regard sur les réfugiés entassés dans des camps de fortune à « nos portes », ici et là, que constituait « Sidérer, considérer », Marielle Macé nous offrait en mars 2019, toujours dans la précieuse collection Petite jaune des éditions Verdier, avec ce « Nos cabanes », un travail merveilleux de conduite métaphorique du changement, travail qu'elle entamait dans ses premières pages en nous entraînant à Notre-Dame-des-Landes sur les traces de la noue, première et riche pierre de sa proposition en forme de jeu de go sémantique et politique.

Prenant appui sur cette noue géographique et agricole pour en extraire les significations possibles comme des passerelles poétiques vers d'autres constructions et horizons à défendre, vers une piste à suivre en compagnie de Gilles Clément et de son tiers paysage, d'Emmanuelle Pagano et de son « Nouons-nous », d'Aragon et de ses « Chambres », de Victor Hugo et de ses « Misérables », même (et de la reprise par Patrick Boucheron, dans sa leçon inaugurale au Collège de France, de cette phrase-ci : « Étonner la catastrophe par le peu de peur qu'elle nous fait »), de Noémi Lefebvre et de sa « Poétique de l'emploi », d'Anna Tsing et de son « Champignon de la fin du monde », du collectif d'artistes Catastrophe et de sa reprise de main sur les ruines sociales, de la cinéaste Claire Simon et de son « Bois dont les rêves sont faits », de Fred Griot et de sa « Cabane d'hiver », de Jean-Marie Gleize et de son « Livre des cabanes », « écrit à Tarnac, en soutien à Tarnac », de l'artiste Giuseppe Penone et de son « Être fleuve », de Charles Heller et Lorenzo Pessani, avec leur terrifiante et pourtant sublime « Forensic Oceanography » – qui nous ramène à cette Méditerranée devenant cimetière sous nos yeux, mais pas uniquement -, du documentariste Patricio Guzmán et de son « Bouton de nacre », de Rachel Carson et de son « Printemps silencieux », des anthropologues contemporains, Philippe Descola ou Tim Ingold au premier chef, qui étendent notre définition compréhensive du vivant, de Francis Ponge et de son « Carnet du bois de pins », parmi bien d'autres compagnes et compagnons de route vers ce lendemain ré-habité, ô combien différemment, Marielle Macé nous invite donc avec grande force à échafauder nos propres cabanes, physiques et métaphoriques.

On sait la puissance de réenchantement défensif et offensif que peut véhiculer l'imaginaire des cabanes, ligne de fuite vers laquelle Marielle Macé dirige son propos faussement vagabond, donnant son titre à son texte – en résonance avec l'exhortation amicale, poétique et sérieuse d'Olivier Cadiot, rappelée en quatrième de couverture : « Faut qu'on se refasse une cabane, mais avec des idées au lieu de branches de saule, des histoires à la place des choses ». Les magiciens des éditions Antidata, dans leur beau recueil collectif de nouvelles (« Petit ailleurs », 2017), la jeune dramaturge Millie Duyé, dans sa nouvelle primée, bouleversante et si prometteuse, « Des cabanes » (à lire dans le recueil « La femme à refaire le monde et autres nouvelles », 2019), le redoutable Frédéric Fiolof, dans sa « Magie dans les villes » (2016), ont su, parallèlement au recensement si productif conduit ici par l'autrice, nous montrer ce que la cabane peut porter et soutenir, à sa manière la plus fragile justement. Au fil de cette centaine de pages foisonnantes d'imagination et de poésie, et pourtant extrêmement déterminées, Marielle Macé étaye la métaphore en une approche à la fois indicielle et de solidification progressive, et nous fournit ainsi discrètement des armes beaucoup plus puissantes qu'on ne le croirait au premier abord pour inventer des lendemains différents et, enfin, peut-être, moins délétères.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Un tout petit livre, un essai dense et exigeant.

Cabanes, un mot qui nous rappelle nos souvenirs d'enfance, un mot synonyme de vacances, de plaisir, de plage mais aussi un mot qui convoque les images dévastatrices d'état de précarité contemporaine, de ces migrants installés en bord de périphérique par exemple.
L'autrice est professeur à l'université, elle observe ses étudiants et dit apprendre beaucoup d'eux (ce dont je ne doute pas, j'apprends tous les jours de mes élèves).
Elle cite de nombreuses références pour étayer son texte, ses arguments … cela va de Pavese à Thoreau et, entre autres, Boltanski.

Pour Boltanski une vie vaut une vie, la richesse et le diplôme ne sont rien. Mais pour notre société capitaliste, seul compte la place que l'on peut se faire grâce à son niveau de vie, son statut, son salaire …
Nos jeunes, ses étudiants, les militants écologistes qui s'installent dans les ZAD telles que Notre-Dame des Landes par exemple se trouvent face à la dévastation du monde dont nous sommes responsables, pour attirer l'attention et essayer de s'en sortir, ils construisent des choses plus fragiles à nos yeux mais mieux adaptées à l'état du monde.

Ils se reconnaissent tous dans une même expérience sociale, on leur dit que pour eux il n'y aura pas de place, pas d'emploi, pas de retraite, pas de logement, pas de soins (en tout cas pas comme nous avons eu le « bonheur » de connaître).
Ils n'habitent plus des bâtiments mais des milieux. Ils expérimentent le fait que d'autres vies sont possibles, ils tissent des liens, ils renouent des liens entre les plus anciens et eux, une autre manière de vivre plus large dans l'amitié et le collectif.

Ils tentent de prouver qu'une autre façon de cultiver, de se nourrir est possible. Il ne s'agit pas uniquement d'espaces où l'on réclame autre chose mais où on vit autre chose. Ils ne veulent plus se faire une petite place là où ça ne gêne pas trop mais penser l'espace, les rapports humains dans un monde où l'abondance ne soit plus matérialiste mais soit relationnelle, écologique.
Résumer en quelques lignes toutes ces idées foisonnantes n'est pas simple pour une lectrice lambda mais une chose est certaine, j'ai vraiment apprécié ma lecture et je ne me limiterai pas à le lire une seule fois (deux pour être honnête, pour écrire ma chronique j'ai du m'y replonger presque complètement).

J'ai apprécié le sujet du livre mais aussi son travail sur la langue. L'utilisation du mot « noue » un nom de lieu qui désigne des fossés de rétention d'eau, technique ancienne et respectueuse des sols, un mot qui résonne très fort quand on veut revenir à une agriculture écologique par rapport à l'utilisation massive d'engrais. Elle travaille le mot « noue » avec le pronom « nous », elle croise des extraits de poèmes, des réflexions sociologiques, politiques … des thème que j'affectionne particulièrement.

J'ai d'ores et déjà noté Marielle Macé dans ma liste d'autrice à suivre, à découvrir de façon exhaustive.
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Bonsoir à toi qui passe par là. Hier, j'ai lu « Nos cabanes » de Marianne Macé paru aux éditions Verdier et quelle belle découverte littéraire ce fut. Dans cet essai, l'auteure nous invite à une réflexion sur les cabanes, celles de l'enfance qu'on bâtit comme des cocons pour abriter nos rêves, celles élevées pour résister comme les cabanes des ZAD mais également les cabanes mentales, des espaces de pensée collective et de changement. Marielle insuffle beaucoup de poésie et d'amour du vivant dans ses mots et on ressort de cette lecture avec beaucoup d'espoir et de désir d'imaginer le monde demain, loin du capitalisme et de l'indivualisme qui ont forgés cette société malade où les solitudes se côtoient. Dans ce joli petit livre à la couleur du soleil, elle aborde le concept de la « noue », la noue comme abri végétal, la noue comme espace ovidien devenu lieu de lutte. « Nouons-nous » clame l'auteure, « faisons et défaisons des collectifs avec ces solitudes et non pas malgré elles ». de belles références aussi dans cette cabane de papier comme Aragon ou Henri Michaud, l'actualité du Zad de Notre-Dame des landes et la notion de mémoire de la nature, notamment la mémoire de la Méditerranée suite au drame des migrants. Un livre moderne et nécessaire, de ceux qui réveillent l'esprit, font réfléchir et nous rendent acteur d'un monde à habiter autrement. Merci Marielle... Rendez-vous en story pour quelques extraits qui j'espère vous donneront l'envie de l'acquérir. #noscabanes #verdier #mariellemacé #bookstagram #booksaddict #livrovore #instalivresque #ecologie #decroissance #zad #cabanes #habitatleger #philosophie #demain #migrants #lirepourleplaisir #lireetpartager #instalivres #book
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Je n'ai pas accroché. le thème me plait mais pas la façon d'écrire de l'auteure : emploi systématique d'un vocabulaire et de tournures complexes, surcharge de citations qui allourdissent les phrases et n'aident pas toujours à suivre le raisonnement. Pour moi, l'art d'exprimer de façon compliquée des choses simples et des sentiments remarquables. Je comprends que d'autres aient aimé, mais ce style d'ouvrage, pourtant court, est indigeste pour moi. Ce que j'ai préféré c'est la citation mise en exergue d'Olivier Cadiot "Faut qu'on se refasse une cabane, mais avec des idées au lieu des branches de saule, des histoires à la place des choses". Perso, je pense que l'auteure a besoin de se refaire, en premier, une petite cabane toute simple avec des planches, des clous et un marteau. le maniement des outils manuels apprend parfois la simplicité.
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Sous les cabanes de Kawamata Jens nous a fait la lecture de Nos Cabanes de Marielle Macé. Je me suis empressée de télécharger le livre sur ma liseuse.

Marielle Macé m'a fait découvrir les Noues de son Pays Nantais 

Une noue est un fossé herbeux en pente douce, aménagé ou naturel (l'ancien bras mort d'une rivière par exemple), qui recueille les eaux, permet d'en maîtriser le ruissellement ou l'évaporation, de reconstituer les
nappes souterraines et de ménager les terres. C'est un abri végétal qui limite la pollution, et s'est mis à protéger des inondations les villages

Les noues, les noës comme autant d'arches, arches d'eaux vives et de pratiques, où conserver non pas des choses mais des forces, où faire monter des inquiétudes, des pensées, des combats.

J'ai adoré cette découverte très personnelle qui conduit le lecteur dans l'ombre portée de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, cabanes en lutte, cabanes revendicatives mais aussi invention d'un autre vie

Faire des cabanes : imaginer des façons de vivre dans un monde abîmé. Trouver où atterrir, sur quel sol
rééprouvé, sur quelle terre repensée, prise en pitié et en piété. Mais aussi sur quels espaces en lutte, discrets ou
voyants, sur quels territoires défendus dans la mesure même où ils sont réhabités, cultivés, imaginés, ménagés
plutôt qu'aménagés.

Les cabanes de Marielle Macé sont des cabanes militantes, des cabanes collectives, imaginatives ce ne sont pas des cabanes d'enfants ou de vacanciers, encore moins des cabanes de bidonville (quoique!). Ce sont parfois des cabanes de papier, de pensée, d'amitié...

Et l'enjeu est bien d'inventer des façons de vivre dans ce monde abîmé :


Nous sommes cosmopolites mais pratiquons le local : dans des sphères restreintes et de fait habitables, nous
façonnons des objets qui nous ressemblent, puis nous les partageons.


peut bâtir comme on jardine (cela demande de mêler architecture pérenne et architecture provisoire, de ne pas tout vouloir « installer

Et puis dans le Parlement élargi l'autrice nous entraine dans le sillage d'artistes comme Giuseppe Penone, ou dans les paysages acoustiques de Bernie Krause, de poètes comme Ponge  qui fait entendre l'eau, l'arbre, s'adresse à eux, leur pose des questions....Bailly pour quoi les animaux "conjuguent les verbes en silence" pour les plus connus. Elle ouvre des possibles, des rencontres . Et, une repolitisation du lien, un point de vue différent . Peut-être celui d'une nouvelle génération, celle des zadistes, des hommes des cabanes? Pour réenchanter un monde dévasté où les oiseaux ne chanteraient plus?

A suivre....
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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critiques presse (1)
LeMonde
24 mai 2019
La spécialiste des études littéraires livre une méditation personnelle sur la « zone à défendre » de Notre-Dame-des-Landes et l’espace de langage à la fois savant, sensible et rythmé que l’auteure s’est bâti.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Nouons-nous ; cette formule emporte, entraîne, elle a la justesse du poème, infaillible. On y reçoit le « nous » comme une sorte d’appel : oui, faisons-le, nouons-nous ! Le pronom y devient une modalité du verbe, que l’on conjugue de beaucoup de manières : nous-ons, accomplissons des « nous », nouons encore, imaginons d’autres façons d’être à plusieurs, de se lier, de se toucher, peut-être juste de se frôler... On y entend que dans le mot « nous » quelque chose (mais quoi au juste ?) se noue, doit se nouer et pourra donc aussi bien se dénouer ; on se dit que « nous » est une affaire de liens, d’attachements, de mêlements, d’interdépendance et d’arrachements, et de démêlements et de dénouements - plutôt que d’appartenance ou d’identification.
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Il y a toute une science des noues, même s’il n’y a pas de code cartographique pour les identifier ; une science qui se transporte aujourd’hui jusque dans les villes, en hydraulique alternative, pour qu’on puisse se passer des tuyaux et des canalisations enterrées (on fait, ou l’on voudrait bien faire, des noues au cœur des villes ; à Boston, par exemple, où des fossés plantés permettent désormais de stocker l’eau en plein quartier, et sur ces traits de verdure réapparaissent des insectes, des oiseaux…). Il y a toute une science des noues, comme il y avait jusqu’à peu des « gardiens de la Loire », sur les levées sableuses qui la bordent. Ils gardaient le fleuve en effet, le surveillaient, attentionnés et vigilants ; et ils se gardaient du fleuve, de cette Loire non pas exactement sauvage, elle qui fut au contraire le premier fleuve aménagé (le premier à susciter des pratiques, des techniques, des soins, un savoir-vivre avec l’eau), mais peu à peu réensauvagée.
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(Il faudrait parler de ce désarroi paysan, de cette situation si embrouillée d’agriculteurs saccagés saccageurs, qui ont délabré leur sol à coups de pesticides - mon oncle épandait dans une combinaison qui me semblait celle d’un cosmonaute - contraints, trompés et endettés qu’ils furent par les logiques agronomiques qui les privaient de leurs attachements - et rien n’est simple ici, car s’ils s’y prenaient comme ça, c’est qu’on apprenait à le faire au lycée agricole, et surtout qu’il fallait assumer pour tout le pays un besoin de production et de distribution, dans le souvenir pas si éloigné des privations de la guerre, et qu’ils pouvaient en porter la charge avec fierté ; eux qui, aujourd’hui retraités, n’auront pas eu le temps ni par force l’idée de faire autrement, par conséquent de renouer avec leurs savoir-faire et l’amour de la terre que, dans et malgré ces dévastations, ils continuaient d’éprouver si fort ; et qui sont donc aujourd’hui pris en étau entre l’évidence d’une faute écologique et celle d’une humiliation sociale. Eux qui ont parfois la modestie de se laisser instruire sur l’écologie et la biodynamie par des citadins tard venus - de se laisser instruire sur leur propre cosmos, sur l’ancienneté de leurs gestes, sur ce qu’ils ne savaient pas savoir et qu’ils se voient alors, par bribes, restituer. Mélancolies paysannes, saccage aggravé.)
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Avec les choses le monde fait des lignes…


Extrait 3

Écouter les idées des choses, les idées qu'ont les choses (qui n'en manquent pas) ce serait emprunter ces lignes en perception et en pensée — les suivre, comme on ferait d'une bête. Laisser aller les lignes. Laisser rêver les lignes :"Une ligne rêve. On n'avait jusque-là jamais laissé rêver une ligne",/ écrivait Henri Michaux devant les tracés de Paul Klee. Et Michaux de suivre, en regard et en gestes, l'aventure, c'est-à-dire la phrase, c'est-à-dire l'idée, de chacune de ces lignes ; celles qui se promènent, celles qui font des trajets plutôt que des objets ; les allusives, "qui exposent une métaphysique", les pénétrantes, "qui au rebours des possesseuses, avides d'envelopper, de cerner, faiseuses de formes (et après ?), sont dignes pour l'en-dessous"; celles qui, "au rebours des maniaques du contenant, vase, forme, mont, modelé du corps, vêtements, peau des choses (lui [Klee] déteste cela), cherchent loin du volume, loin des centres, un centre tout de même, un centre moins évident..." Aventure d'une ligne : " Ce qu’elle risque, ce qu'elle trace, ce qu'elle rate, ce qu’elle fend et enclôt, sa responsabilité en somme." (Laurent Jenny).
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Une noue est un fossé herbeux en pente douce, aménagé ou naturel (l’ancien bras mort d’une rivière par
exemple), qui recueille les eaux, permet d’en maîtriser le ruissellement ou l’évaporation, de reconstituer les
nappes souterraines et de ménager les terres. C’est un abri végétal qui limite la pollution, et s’est mis à protéger
des inondations les villages
Les noues


Les noues, les noës comme autant d’arches, arches d’eaux vives et de pratiques, où conserver non pas des choses
mais des forces, où faire monter des inquiétudes, des pensées, des combats.
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Vidéo de Marielle Macé
Marielle Macé est venue présenter son nouvel ouvrage Respire aux éditions verdier. Ce livre parle d'aujourd'hui, de nos asphyxies et de nos grands besoins d'air. Parce qu'une atmosphère assez irrespirable est en train de devenir notre milieu ordinaire. Et l'on rêve plus que jamais de respirer: détoxiquer les sols, les ciels, les relations, le quotidien, souffler, respirer tout court. Peut-être d'ailleurs qu'on ne parle que pour respirer, pour que ce soit respirable ou que ça le devienne. Il suffit de prononcer ce mot, «respirer», et déjà le dehors accourt, attiré, aspiré, espéré à l'appel de la langue.
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