L'idée est originale : une même enquête policière écrite par deux écrivains, au gré chacun de leur imagination. Les auteurs nous indiquent : le lecteur peut commencer indifféremment par l'un ou par l'autre : à lui de choisir.
Je commence donc par la première histoire qui démarre bien : un cadavre d'académicien dont on a tranché les oreilles est découvert par un écrivain, accompagné d'un jeune homme qu'il a embauché pour, on suppose, en faire le héros de son futur livre. Et ça part dans tous les sens, sous prétexte d'humour, et l'enquête s'enlise au point que je lâche à la 150ème page. Puis je décide de lire la partie de l'autre écrivain qui est un peu moins barbante, quoique… Postel et Duchâtel ont mis le paquet au point que s'en devient une cacophonie. Un peu à la manière d'un chanteur qui nous ferait du rock, du reggae, du funk, du baroque, du classique, du métal, de l'opéra. Jusqu'au bout j'ai ramé dans des marécages.
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De petits êtres gris et silencieux envahissaient maintenant l'appartement, munis d'instruments compliqués avec lesquels ils sondaient le tapis, prélevaient des poils, des cheveux, révélaient des empreintes, exténuaient les indices.