Vois-tu cette petite fille qui t'envoie un coucou dès la première de couverture ? Elle se nomme Salimata et vit à Dakar, au Sénégal. Elle a huit ans et t'invite à la suivre pour partager son quotidien, là-bas, en Afrique : elle te présentera sa famille, le quartier où ils habitent, te fera visiter son école, t'invitera à participer à ses jeux avec ses amis et enfin te conviera à des repas et des fêtes typiques de son pays.
Mon avis : Les éditions Tourbillons lancent une nouvelle collection de fictions-documentées, « Ethnogirls », permettant d'approcher le quotidien des fillettes du monde entier. « Naomie la petite japonaise », « Lalita la petite indienne » et enfin «
Salimata la petite sénégalaise » nous servent de guides pour découvrir leur vie de tous les jours sous d'autres horizons que le notre, sans omettre de nous offrir des petits ateliers créatifs ou culinaires. L'objet livre par lui-même est très original de par sa présentation et ne manquera pas d'interpeler les petites lectrices : sur le carton de la couverture, Salimata se détache en relief, découpée dans une matière similaire à celle employée pour les toiles cirées épaisses ; le titre est brodé sur une étiquette en tissu qui dépasse de la première de couverture. Pour chaque double page, on aborde un moment et un lieu différents ; des indications enrichissant le texte, ou le précisant, sont disséminées par-ci par-là dans des cercles noirs [couleur de la police : blanche] et au coeur du récit lui-même les mots nouveaux ou importants sont écrits en gras. Les illustrations sont très colorées et chamarrées, les tissus en particulier sont tels que l'on peut les imaginer. Quelques photos y sont adjointes pour plus de réalisme. Et malgré tout cela, un petit quelque chose d'indéfinissable me manque, et mon avis reste mitigé. Lundi, lors de mon comité lecture, il est probable que je propose une relecture de cet ouvrage par une collègue bibliothécaire ou par l'enseignante qui a rejoint notre groupe.
Public : à partir de six – sept ans