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Alexandre Pouchkine - 1836

Ce court roman figurerait dans la liste des 10 livres majeurs de la littérature russe. Je ne sais pas si cet avis est partagé, j'ai des doutes sachant que je n'en avais jamais entendu parler ici ou ailleurs.

Néanmoins, il est vrai que la lecture a été un vrai plaisir. Les mots sont justes et simples et j'ai été vite happée par le récit. Les personnages sont certes un peu niais et caricaturés mais cela n'a pas amoindri mon plaisir.

Par ailleurs, le roman est basé sur un fait historique que je ne connaissais pas, à savoir la révolte d'Emelien Pougatchev sous le règne de l'impératrice Catherine II. du coup, j'en ai profité pour me documenter un peu sur ce sujet.

C'est un très court roman, donc ne vous gênez pas à le lire.

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Lu en 2017. Un classique d'à peine 150 pages qui se lit d'une seule traite. Ce fut mon second livre de Pouchkine (après La Dame de pique).
Un récit au rythme enlevé et plaisant à lire, surtout pour la fresque sociale et historique. Une épopée aussi aventureuse que romanesque, mais écrite sans les fioritures "romantiques" habituelles et sans emphase inutile, dans un style concis et percutant. Cela en devient presque frustrant, tout comme cette fin un peu trop "parfaite". Bref, tout est bien qui finit bien... vite !
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Bon je ne m'y connais pas assez en littérature russe pour pouvoir faire une analyse fine de l'oeuvre et de son contexte. Alors je ne vais pouvoir que donner mon avis de lectrice du 21ème siècle...
J'ai trouvé ce roman très facile à lire, il est rapide et il y a peu de personnages.
La mise en contexte est intéressante : ce sont des conditions spartiates et hostiles. Il y a de la barbarie sanguinaire, un honneur à l'ancienne, des duels et des chevaux... tout cela dépayse!
En revanche le romantisme affiché et l'exagération de toutes les réactions sont d'un autre temps.
Bref, récit rapide qui m'a permis de lire un classique russe mais dans lequel je me suis ennuyée.
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Un des tout premiers romans russes, encore que pour les russes le format soit plutôt celui d'un povest, c'est-à-dire d'une novella. Il s'agit d'un roman historique, dans la veine de Walter Scott qu'appréciait beaucoup Pouchkine, dont l'action se situe aux alentours de 1774 avec l'insurrection de Pougatchev. le roman a un peu vieilli, il souffre un peu de sa brièveté et du peu de développement de la psychologie des personnages en dehors du personnage de Pougatchev. Mais ce qui m'a frappée en le lisant c'est toute la richesse qu'il contient en germe : à côté du roman historique et de l'histoire d'amour (un peu fadasse, prétexte plus qu'autre chose), j'ai trouvé qu'il y avait presque un roman d'apprentissage tant le personnage de Griniev évolue. le début du récit est plein d'humour, jusqu'à l'attaque du fort de Belogorsk par les troupes de Pougatchev. Les mois précédents cette attaque font penser à d'autres fortins romanesques attendant des ennemis improbables … mais l'ennemi vient de là où il n'est pas attendu, les cosaques étant censés être des alliés, et le fortin de pacotille ne résiste pas à la première attaque. le thème de la trahison et de la loyauté est finement exploité et l'occasion de dresser un beau portrait de Pougatchev, fascinant, visiblement charismatique, à la réputation de fou, de colérique, de cruel, mais qui se révèle intelligent et sait se montrer magnanime avec Griniev. Cette relation quasi d'égal à égal entre le jeune Griniev, noble, et un cosaque, est en soi remarquable. Un autre personnage est particulièrement intéressant même s'il est secondaire, celui de Savelitch, serf précepteur de Griniev. le personnage du commandant du fortin de Belogorsk dont la femme porte ostensiblement la culotte est assez inoubliable aussi. En gros, même si ça a vieilli, cela reste un texte très riche, une vision de l'histoire, où un noble honnête homme et un homme issu du peuple pourraient se parler d'égal à égal. Amusant aussi, avec le recul, Orenbourg semble le bout du monde, alors que c'est juste au sud de l'Oural. L'effet produit n'est pas anodin, à l'époque où se situe le récit la conquête du Caucase n'a pas commencé, à l'époque où le roman est écrit, elle est d'actualité. Un roman brillant, une prose élégante et facile à lire, même si je préfère Pouchkine en vers, justement parce qu'une telle élégance associée à une telle simplicité est si rare en vers.
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La fille du Capitaine (1836) est un court roman historique d'Alexandre Pouchkine. XVIIIe siècle. Piotr Andréievitch Griniov, 17 ans, est envoyé par son père au service. Il se retrouve dans un fort perdu dans les steppes au sud de l'Oural et tombe amoureux de la fille du Capitaine. Un beau roman historique au coeur de la révolte d'Emelian Pougatchev.
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Âgé de seize ans, Piotr Andréievitch Griniov espère rejoindre le régiment des gardes de Saint-Pétersbourg, mais pour l'endurcir et l'éloigner de la vie frivole de la capitale, son père décide de l'envoyer servir sous les ordres d'un vieux camarade à Orenbourg. Il quitte donc le domicile familial accompagné de son fidèle serviteur-précepteur Savéliitch. En chemin, il se fait plumer au jeu par Zourine qui le saoule, puis doit affronter une tempête de neige dont il est sauvé par un vagabond ivrogne qui l'emmène jusqu'à une auberge. Arrivé à Orenbourg, il est envoyé au fort de Bélogorsk où il servira sous les ordres du capitaine Mironoff, qui a une fille, Maria Ivanovna. ● Si Piotr Andréievitch, qui est le narrateur, prétend écrire des « mémoires de famille » et non un livre d'histoire, celle-ci est tout de même clairement en arrière-plan, puisque le récit met en scène Pougatchev, un usurpateur cosaque ayant réellement existé, un tsar auto-proclamé qui entre en révolte contre Catherine II. ● Il est curieux que je sois tombé sur ce roman juste pendant la « rébellion » des Wagner, car Prigogine rappelle furieusement Pougatchev, et pourrait bien, à la fin, connaître le même sort que lui. Prigogine ferait bien de lire ce livre… ● Précisément, le personnage de Pougatchev est vraiment très intéressant et l'ouvrage aurait pu prendre son nom pour titre, car, plus que la fille du capitaine, il en est le point focal. Les autres personnages sont bien campés, même s'ils sont assez stéréotypés, notamment le jeune premier blanc-bec et la jeune première éplorée. J'ai bien aimé le personnage du domestique Savéliitch et sa façon de s'exprimer. ● C'est un roman d'aventures plein de rebondissements que j'ai beaucoup aimé.
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Si je n'avais pas su l'importance de ce roman dans l'histoire de la littérature, jamais l'idée qu'il y a là une oeuvre exceptionnelle ne m'aurait effleuré l'esprit à sa lecture.
C'est un récit facile à lire, un bon roman d'aventures, dans une Histoire séduisante (je le conseillerais sans réserve à un enfant de dix ans) avec "un rythme endiablé" à la Dumas (à la Walter Scott dirait l'auteur)
Aujourd'hui, le héros de ce roman ce serait Pougatchev (seul réel personnage de ce roman) et non un jeune aristocrate bêtement amoureux (il est tellement insipide qu'on ne peut s'empêcher de s'interroger sur un plagiat quant au blondinet dans Star Wars) . Car côté histoire d'amour ici, c'est plutôt cul-cul la praline ; bon, comme pour presque toutes les histoires d'amour de l'Histoire de la littérature.
la fin est très conte de fées, on remplace juste la reine bienveillante par une impératrice bienveillante, et comme attendu le grand méchant très méchant est puni et les amants pures et innocents se marient au bout de toute une série d'embûches (même quand une histoire exceptionnellement finit mal en "ces époques", c'est à grands coups de larmes qui font tellement de bien, de romantisme à la Paul et Virginie", de don de soi à la Roméo et Juliette ; c'est finalement à quelque chose de plus grand que l'humain que les amants succombent, la morale est sauve et la sérénité du lecteur en rien dérangée)
Bref, c'est simpliste, agréable à lire... et facile à oublier.
A présent, il s'agit de s'instruire et comprendre comment ce petit roman a pu donner naissance à toute une page centrale de la littérature russe (et mondiale donc) soit de belles lectures à venir !
(les 3 étoiles pour Pougatchev)
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Découvert dans une édition bon marché Librio à 2euros pratique à mettre dans la valise, ce petit roman fait découvrir tout le talent d'un immense écrivain russe, disparu trop tôt, à 37 ans dans un duel.
On suit le parcours d'un jeune adolescent de bonne famille envoyé au service militaire, loin de sa famille, en proie aux premiers émois amoureux et surpris par l' attaque d'un cosaque rebelle qui sévit dans l'Oural. Ce terrifiant Pougatchov qui a réellement existé sous Catherine II aura déjà rencontré notre jeune héros un jour de tempête de neige et son bon souvenir lui vaudra d'échapper à la potence. L'armée régulière ne lui en saura pas gré et il sera en grand danger de finir ses jours en Sibérie.
Très belle peinture de la Russie et de ses moeurs au 18ème siècle. Passionnant et plein de péripéties.



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Le texte est court, contrairement à un préjugé sur la longueur des romans russes, pourtant essentiel dans l'histoire de la littérature russe. Il recèle une ferveur typiquement slave, nous offrant une histoire d'amour pleine de péripéties et de chevauchées dans des paysages enneigés. Les personnages sont justes et attachants. Malgré tout, j'ai refermé le livre déçu: je voulais plus de profondeur, plus de bascule dans les tréfonds de l'âme humaine. Ici, le roman était simple, presque trop. Gogol écrira : « La pureté et l'absence d'artifice, sont poussées dans ce roman à un tel degré que c'est la réalité elle-même qui semble à côté artificielle et caricaturale ».
Frustré, je me suis lancé plus amplement dans la littérature russe, à la recherche de l'image que j'en avais, et que j'ai finalement trouvée tantôt chez Tolstoï, tantôt chez Dostoïevski. Si bien que je garde de Pouchkine ce souvenir d'initiateur au monde russe.
(Plus sur Instagram)
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Portrait de l'Empire russe au XVIIIème, siècle de Catherine la Grande.

Court roman racontant les aventures et les amours de Pierre Andréitch Griniov avec Maria Ivanovna la fille du capitaine, rencontrée au Fort de Biélogorsk, dans les steppes au sud de l'Oural, là où son père l'a envoyé pour son service militaire.
Mais la forteresse va être attaquée par une troupe de cosaques, avec à leur tête leur chef rebelle Emelian Pougatchov.
Face à l'usurpateur, jusqu'où iront les deux jeunes gens pour vivre leur amour ?

En quelques mots justes et précis, le décor est planté et l'on se retrouve aux confins des steppes kirghizes.
Une lecture qui nous emmène dans un dépaysement aventureux et dangereux dans le vaste gouvernement d'Orenbourg avec ses nombreuses peuplades, ses villages, ses forts, officiers et soldats du Tsar.
Et quelle atmosphère ! Avec de l'action et de la tragédie.
Officiers, soldats, cosaques, nobles, paysans ; batailles, révoltes, répression, rebellions…
Trahison, allégeance, rebondissements, honneur et sentiments…
*
L'un des chefs-d'oeuvre de la littérature russe du poète, dramaturge et romancier russe Alexandre Pouchkine (1799-1837).

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