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Citations sur Volkswagen Blues (49)

A l'intérieur, il examina l'étalage des derniers romans parus et en ouvrit quelques uns pour lire la première phrase, mais rien de ce qu'il lut ne lui sembla conforme à ses exigences: la première phrase , selon lui, devait toujours être une invitation à laquelle personne ne pouvait résister - une porte ouverte sur un jardin, le sourire d'une femme dans une ville étrangère.[Actes sud, Babel,2020)
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Dans les librairies elle volait les livres sans aucun scrupule, car elle trouvait que la plupart des libraires aimaient davantage l’argent que les livres.
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Ils comprirent tous les deux et sans avoir besoin de se dire un mot que c’était le Mississippi, le Père des Eaux, le fleuve qui séparait l’Amérique en deux et qui reliait le Nord au Sud, le grand fleuve de Louis Jolliet et du père Marquette, le fleuve sacré des Indiens, le fleuve des esclaves noirs et du coton, le fleuve de Mark Twain et de Faulkner, du jazz et des bayous, le fleuve mythique et légendaire dont on disait qu’il se confondait avec l’âme de l’Amérique.
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Le livre de John Irving, la fille l'avait "emprunté" à la bibliothèque municipale. Quand il s’agissait de se procurer un livre, elle faisait une distinction entre les librairies et les bibliothèques. Dans les librairies, elle volait les livre sans aucun scrupule, car elle trouvait que la plupart des libraires aimaient davantage l'argent que les livre; dans les bibliothèques, cependant elle les empruntait c'est à dire qu'elle les glissait sous ses vêtements ou dans son sacs et les retournait par la poste après les avoir lus, ...
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L’homme aimait beaucoup le vieux Volks.

Lorsqu’il l’avait acheté, l’année où il avait obtenu un prix littéraire, le Volks était déjà vieux de quatre ans et rongé par la rouille. Il avait refait presque toute la partie inférieure de la carrosserie en utilisant des feuilles de tôle galvanisée qu’il avait découpées, recourbées et fixées avec des rivets, puis il avait repeint le véhicule avec une peinture antirouille. La tôle épaisse et les gros rivets donnaient au minibus une allure de camion blindé. Sous la nouvelle tôle, cependant le rouille continuait à faire son œuvre et on pouvait le constater lorsque le Volks quittait un espace de stationnement : il laissait sur le sol une fine poussière de métal rouillé.

De vieillis factures, que Jack avait trouvées dans le coffre à gants en faisant le ménage, révélaient que le Volks avait été acheté en Allemagne ; il avait parcouru l’Europe et traversé l’Atlantique sur un cargo, ensuite il avait voyagé le long de la côte Est , depuis les Provinces Maritimes jusqu’au sud de la Floride. Au fonds d’un compartiment à bagages, on voyait des coquillages et des pierres de couleur. Dans l’armoire qui se trouvait à l’arrière de la banquette , il y avait une odeur de parfum bon marché qui se répandait parfois dans le véhicule la nuit, lorsque le temps était chaud et humide. Et on remarquait ici et là, sur les murs ou à l’intérieur des portes d’armoire en contre-plaqué, toutes sortes de graffiti ; une mystérieuse inscription n allemand, sous le pare-soleil du conducteur, se lisait comme suit : Die Spache ist das Haus des Seins.

Sans doute à cause de son âge, le Volks avait ses habitudes et ses manies. Par exemple, les ceintures de sécurité : une fois qu’elles étaient bouclées, il était très difficile de les détacher et on avait l’impression que le Volks ne voulait pas se résigner à laisser partir les gens. De même, les essuie-glace : ils s’arrêtaient quand on fermait le bouton de commande, mais tout à coup, mus par la crainte d’avoir oublié quelque chose, ils se remettaient en marche et faisait un tour supplémentaire avant de s’arrêter définitivement. Mais la principale caractéristique du minibus était qu’il n’aimait pas du tout se faire bousculer. Tant qu’il n’était pas réchauffé, le matin, il aimait mieux rouler à vitesse réduite.

En tout circonstance, il avait horreur qu’on le pousse au-delà de sa vitesse de croisière, qui était de cent kilomètres à l’heure, et le conducteur impatient qui dépassait cette limite pouvait s’attendre à toutes sortes de protestations : le pare-soleil tombait soudainement et lui masquait la vue, ou bien le toit se décrochait et menaçait de se soulever, ou encore le moteur ou la boîte de vitesses faisaient entendre des bruits suspects.

Le vieux Volks avait parcouru 195 000 kilomètres dans sa vie et il entendait faire respecter son âge, son expérience et ses petites habitudes. (p 91 – 92)
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Prière Sioux pour le retour des Bisons (1889), pp191-192

Père, aie pitié de nous ;
Nous pleurons parce que nous avons soif,
Tout est fini.
Nous n'avons rien à manger,
Père, nous sommes misérables.
Nous sommes très malheureux.
Le bison n'est plus,
Ils ont tous disparu.
Aie pitié de nous, Père ;
Nous dansons comme tu le désires
Puisque tu nous l'as ordonné.
Nous dansons avec peine,
Nous dansons longtemps.
Aie pitié,
Père, aide-nous ;
Nous sommes près de toi dans les ténèbres ;
Entends-nous et aide-nous,
Chasse les hommes blancs,
Ramène le bison,
Nous sommes pauvre et faibles,
Nous ne pouvons rien seuls ;
Aide-nous à être ce que nous étions
D'heureux chasseurs de bisons.
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Un très bon livre, étudié depuis des années dans les cégeps (l'équivalent de la terminale en France, mais en plus avancé). Riche en thème, il fait voyager et nous enseigne plein de références à la culture et à l'histoire des États-Unis.

Un must pour un voyageur !
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On jour qu'on était à ... et il se mettait à raconter.
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il ne faut pas juger les livres un par un. Je veux dire : il ne faut pas les voir comme des choses indépendantes. Un livre n’est jamais complet en lui-même ; si on veut le comprendre, il faut le mettre en rapport avec d’autres livres, non seulement avec des livres du même auteur, mais aussi avec les des livres écrits par d’autres personnes.
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