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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Extra!
(ça commence à devenir lassant, mes avis sur Pratchett, non ? )

Comment je me régale à chaque fois que j'attrape un de ses livres, c'est dingue ! C'est du bonbon acidulé littéraire ! (J'adore les bonbons acidulés !).

Et je vous recopie un truc écrit à Foxfire sur notre forum des trolls, vu que c'est une de nos lectures communes "sur la durée"...
"La traduction, c'est plus de la traduction, c'est un enchantement permanent... j'ai mis ça sur Babelio en citation ce matin : "Sur le monde passa la nuit qu'une nouvelle journée poursuivait effrontément de ses assiduités." C'est pas merveilleux comme phrase ça ?
Je suis raide dingue du couple Pratchett/Couton !!!"
Et quasiment chaque phrase est un vrai bonheur...

Outre les scènes totalement délirantes et rigolissimes qui se succèdent sans s'arrêter, on a en plus une "légère"critique de société et des "grands magasins", pas du tout voilée, comparés à une pieuvre géante sans cerveau mais autonome, et qui vide aussi le cerveau des gens, j'ai adoré ! Pratchett c'est la fine fleur de l'humour humaniste anglais.

Donc mon amour pour le Disque-Monde se confirme et se renforce au fil des tomes...
(C'est que presque on tomberait amoureuses de "La Mort", ici, en plus, non ? Si je m'étais écoutée j'aurais cité quasiment toutes ses phrases... Mais ça aurait fait trop de citations, mdr ! D'ailleurs je vais en mettre une petite et ce sera la dernière pour moi... ;) )

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Un tome sur la Mort, qui ,avant de mourir , s'essaie à une vie ordinaire alors que pendant ce temps tout part en vrille sur le Disque-Monde car les morts ne meurent plus ....Très drôle et pleins de situations cocasses, il fera partie sans nul doute de mes tomes préférés ! Les personnages croisés dans ce tome sont géniaux mais la palme revient sans conteste à cette bande de Mages menés par Ridculle , Monsieur gros mot et leurs cris de guerre de Yo ! à Bonsaï , en passant par Hi ya. Face à des cadies déjantés , ils font preuve d'un presque sans froid à toute épreuve ^^ C'est absurde et déjanté comme on aime ,avec une intrigue maîtrisée, on ne ne peut que se régaler avec ce tome !
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Les romans qui concernent la Mort dans Les Annales du Disque-Monde ont toujours été mes préférés ! Que ce soit Mortimer, le Père Porcher ou encore le Faucheur, on retrouve toujours ce personnage si innocemment drôle qu'est la Mort. Avouons-le, les dialogues en majuscules aident aussi (surtout quand on vient de lire 5 livres d'affilée et que nos yeux faiblissent :p haha).

Je l'avais déjà lu étant plus jeune, mais beaucoup de détails et de significations m'étaient passés au-dessus de la tête à l'époque ! J'ai beaucoup aimé Vindelle, le mage mort, qui essaie de ne pas tomber dans les stéréotypes de zombies, ou encore Ridculle qui, à chaque juron, fait apparaître des petits monstres et bien sûr, bien sûr !, le personnage de Pierre Porte (la Mort à la retraite) qui essaie vraiment de vivre à la « mode humaine ». Par ailleurs, la métaphore des centres commerciaux et la zombification de la population est pas mal réalisée.

Lu en epub, je ne peux pas commenter la couverture ou l'édition, mais la traduction a été particulièrement bien faite ! Connaissant d'autres romans de Terry Pratchett (en anglais), je sais que les calembours et les diverses blagues sont parfois difficiles à recréer dans d'autres langues. Les traductions des livres de cet auteur n'ont jamais failli à la tâche !

En tout cas, c'était un réel plaisir à lire (comme presque tous les Terry Pratchett que je connais) et je conseille vivement à tous ceux qui ne connaissent pas cet univers bien particulier, de commencer par les romans sur la Mort ;)
En effet, beaucoup trop de lecteurs commencent par la Huitième Couleur, qui est un peu trop lent à démarrer et risquent donc de manquer de superbes ouvrages comme celui que je viens de critiquer.
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GENIAL! Ce tome 11 est GENIAL! Pratchett s'empare des notions tellement complexe de la Vie et la Mort, les tourne à la manivelle et nous fait une petite pépite! Pas un seul moment d'ennui. Une grosse difficulté à lâcher le bouquin. Une critique sous-jacente de la société consommation. Nul doute, ce tome 11 est mon préféré.

L'intrigue est en soi génial : que se passe-t-il si la Mort est temporairement démise de ses fonctions et a le droit de profiter un brin de la Vie? de la Vie... mais bien sûr du chaos avec toute cette énergie vitale!
Comme à l'accoutumée, l'imagination de Pratchett fourmille de détails comiques. Quant à la brochette de personnages, il ne les a pas loupé, loin de là! Lire les Annales dans l'ordre permet de revoir des personnages déjà rencontrés comme Planteur Je-me-Tranche-La-Gorge, le bibliothécaire anthropoïde (Oook!) ou encore "l'astucieux Sergent" Colôn. Mais surtout c'est l'occasion de revoir toute la ribambelle de mages rencontrée dans les Zinzins d'Olive-Oued ( oh j'espère qu'on va les revoir ceux-là!!) et surtout Vindelle Pounze, deuxième héros de ce tome! Mais finit le vieillard geignard, sourd et lubrique!
En parallèle, on découvre les excentriques sociétaires du Nouveau Départ. Et bien sûr Mademoiselle Trottemenu qui dans sa petite campagne va amener la Mort à se poser des questions bien existentielles!
Un régal! Ne résistez pas!

LC et Challenge Dans le monde fabuleux de Terry Pratchett
Challenge Les 50 objets
Challenge le tour du Scrabble en 80 jours
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Dans ce tome, on suit plusieurs personnages. La Mort a qui les envoyés d'Azraël, le Grand Ancien (le commencement et la fin des temps), ont fait comprendre que depuis qu'il a une personnalité, il doit donc comme chaque personne mourir. Un drôle cadeau de départ en retraite. Il reçoit un sablier à son nom. Il décide donc de profiter de sa vie, du temps qui lui est imparti. Puis le lecteur découvre (ou redécouvre) les mages, qui sont loin de l'image que l'on peut en avoir. Notamment, dans ce tome, on retrouve : l'archichancelier Ridculle (que l'on ne peut que lire en ajoutant un « i » entre le d et le c) , l'économe, le doyen et bien entendu Vindelle Pounze, que la Mort en retraite n'ait pas venu chercher ^^ Pourtant après plus de 100 ans de bons et loyaux services au sein de l'Université de l'Invisible, Vindelle avait fait son temps ! Les dialogues entre les mages sont complètements barrés. Et heureusement que le ridicule ne tue pas, sinon, ils ne seraient déjà plus là ! Leurs chamailleries, leurs discussions, leurs prises de bec sont à mourir de rire.

Tous les personnages sont attachants, drôles et loufoques. Encore une fois, les personnages secondaires sont bien développés et on a encore une bien belle palette de personnages ^^ Mme Cake, avec ses prémonitions, sa fille Ludmilla, le fantôme Un homme-sceau. Ce petit groupe sera d'une grande aide à Vindelle. Les membres du club du Nouveau Départ : Raymond Soulier mort vivant et ses slogans hilarants « Inhumés oui ! Inhumains non! »; le croquemitaine Crapahut et sa porte pour se cacher, les vampires : le mari qui ne veut plus se changer en chauve souris et la femme à l'accent… changeant ^^ …. Chacun a sa petite histoire, sa petite particularité,… et sert l'intrigue.

J'ai trouvé qu'il fallait s'accrocher un peu, la lecture était un peu plus ardue que pour certains des tomes que j'avais déjà lus. Mais une fois accrochée, j'ai beaucoup aimé cette histoire, les personnages, l'humour loufoque, les situations ubuesques. Avec un Vindelle errant comme une âme en peine de mettre fin à sa mort/vie et qui découvre que son cerveau fonctionne bien mieux maintenant qu'il est un « zombie ». Et en parallèle, la Mort qui découvre le quotidien des humains, le temps qui passe, la vie qui s'écoule, les doutes, le train-train mais aussi l'espoir, la douleur, tout ce qui fait la vie… Les passages avec ce personnage et ses conversations avec la fermière Mlle Trottemenu sont emprunts de poésie et de tendresse. L'histoire de cette vieille demoiselle est touchante et j'ai beaucoup aimé la fin.

Dans cette histoire, on peut y voir aussi des réflexions profondes et sincères sur l'existence, la vie, le temps qui passe et qui ne laisse pas la même impression sur tout le monde. Les mages qui vivent vieux mais qui il faut bien le reconnaitre ne servent pas à grand chose, les arbres qui le temps d'une conversation perdent un ou plusieurs de leurs congénères, etc. la Mort qui angoisse des secondes qui s'égrainent comme le sable du sablier. Mais également, des réflexions sur le mode de vie des gens, les apparences, sur la surconsommation. le trop plein de force vitale qui engendre des besoins en génération spontanée ^^ Bref, beaucoup de choses futiles et de choses profondes dans ce tome. On sourit beaucoup et on rigole même parfois à la lecture de ce tome décalé, bien barré mais on peut aussi se mettre à réfléchir (mais pas trop quand même hein ;) )

C'est de nouveau un très bon tome qui se lit vite, toujours bien écrit, mêlant à la fois le ton sérieux et l'humour, de la parodie comme je les aime. J'accroche toujours autant à l'univers du Disque-monde. J'ai beaucoup aimé l'histoire et les thèmes abordés par ce tome. J'ai, de nouveau, aimé retrouver le décalage et l'humour de Pratchett, son style. Cette façon qu'ont les personnages à prendre au pied de la lettre les expressions, notamment la Mort. J'adore vraiment ce personnage, c'est mon préféré dans les récurrents et puis j'ai enfin fait la connaissance de la Mort aux Rats « COUIIII » ^^

Je ne sais pas encore si je reprendrais dans l'ordre (au 7ème ou 8ème ?) ou si je lirai ceux qui me tentent le plus. En tout cas, ce qui est sur, c'est que je compte bien continuer d'en lire un de temps en temps. Sir Terry vivra à jamais à travers ses livres et ses histoires.
Lien : https://lesdecouvertesdedawn..
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Moi qui attendais avec impatience le retour de la Mort comme véritable protagoniste de l'intrigue, j'ai été servie. Il faut dire que la retraite imposée n'est pas facile à digérer, ni de tout repos, pour notre Faucheur, qui découvre ainsi le monde d'un autre oeil ; et c'est sans compter sur toutes les conséquences que cette retraite aura, pour notre plus grand plaisir, sur le Disque-Monde…

Quel souk en effet ! Les morts-vivants et autres créatures fantastiques se multiplient, notamment chez les mages ; ceux-ci sont donc aux premières loges pour tenter de contrer la catastrophe qui s'en suit. Bien entendu, ils sont, comme à leur habitude, d'un ridicule hilarant, entre les vannes qu'ils se balancent à longueur de temps, leurs comportements totalement absurdes face à la situation, ou encore leur capacité à être, comme toujours, complètement à côté de la plaque. Et que dire de certains morts vivants, vraies caricatures ambulantes qui, sous l'égide de Raymond Soulier, lui-même mort et grand défenseur de tous les défunts opprimés par leur condition, viennent leur prêter main-forte. C'est sans compter enfin sur la Mort lui-même, au centre de ce cataclysme et en même temps à l'écart de celui-ci, profitant tant bien que mal de son inattendue condition de nouveau retraité dans la campagne profonde, avec tout le flegme le caractérisant à chacune de ses apparitions au fil des tomes. La parodie de films de zombies qui vient lier l'ensemble parfait particulièrement bien ce tome, venant ajouter la petite touche de drôlerie qu'il fallait pour que je passe une bonne partie de mon temps à me marrer en lisant.

Encore une lecture bien agréable que ce onzième tome des Annales du Disque-Monde. Vivement le tome 12 et le retour des sorcières !
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La Mort est virée.
Est-ce que le monde s'en remettra ?
Le trop plein de vie laissé à traîner sur terre, personne n'ayant repris le rôle, personne n'ayant repris la tâche de permettre à ces âmes d'aller plus loin, va avoir des conséquences étonnantes et même dramatiques sur la "mort" de certains et sur la "vie" de la ville d'Ankh-Morpork en général.

Un de mes tomes préféré avec le personnage de la Mort qui, parce qu'il se découvre un sablier bien à lui, découvre par la même occasion la vie. Pierre Porte va rencontrer des gens, vivre en communauté et, surtout, apprendre la peur du temps qui passe, du temps qui reste, et la valeur de cette vie qu'on lui offre... et qui semble si courte.

Un style comme toujours magique. Un humour pas toujours fin mais toujours drôle. Un vrai plaisir !
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Pouvons-nous prendre un nouveau départ après la mort?

C'est la question que se pose Vindelle Pounze ancien mage mais nouveau mort. Cette question va aussi se poser pour La Mort lui-même. En effet, il a été mis à la retraite et va travailler dans une ferme en attendant sa propre mort.

J'adore Terry Pratchett et les Annales du Disque-Monde. Cela doit être mon 6ème livre lu de cette série et je ne m'en lasse pas.
Dans ce 11ème volume, Pratchett tourne en dérision les figures de fantasy que sont les morts-vivant (vampire, zombie,...). Mais également la représentation de la Mort elle-même et des dernières heures avant celle-ci. Enfin, l'auteur ajoute une petite touche d'émotion à la fin de son livre. Tout ces ingrédients rendent la lecture de ce tome des Annales très agréable, et de manière générale de tout les livres de la série.
J'ai adoré ce tome et j'ai hâte de retrouver La Mort dans un prochain volume.
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On s'étonnait que les Contrôleurs, qui détestent que la vie mette du désordre, même si en faite, c'est le rôle du vivant, après avoir tant réagit contre un touriste et un apprenti mage qui chamboulaient l'ordre cosmique dans les deux premiers volumes (La Huitième couleur, et le Huitième Sortilège) ne réagissent pas plus que cela au bazard monumentale que met un apprentis très particulier dans le volume 4, Mortimer.... Mais ceux qui se sont inquiété de l'absence des contrôleurs vont être ravis, l'histoire commence par leur mécontentement.... Qui conduit à l'exclusion de la Mort... A cause du volume 4??? On ne sait pas... et c'est le volume 11, pas le 5....
Les fans de l'Université de l'invisible vont être ravis, parce qu'elle est de retour, et personnellement j'ai un faible pour les volumes où on y rentre.... Ces savants farfelus me passionnent.... Ils apportent toujours une saveur particulière aux histoires dans lesquels ils apparaissent.... Mais je n''ai encore lu aucun des volumes portant sur le Guet, cela ne doit pas être triste non plus....
La Mort congédié est sûre d'être remplacé.... et s'en va vivre une vraie vie... Mais en fait commence un bazard sans non, des êtres de la création qui disparaissent, et un mage de l'Université de l'invisible qui serait mort vivant... à son propre enterrement....
Où cela va nous conduire, on ne sait pas bien..... Surtout que pour la deuxième histoire qui concerne la Mort, on commence dès le début par son éviction, sans la moindre rébellion de sa part.... Alors que va-t-il se passer ???? le lecteur se perd en conjoncture encore plus que d'habitude, et a envi de lire pour savoir....
Vraiment ce volume ne déçoit pas et nous étonne dès le début.... Atmosphère de mystère et humour garantis....
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La Mort va mourir. Toute la physique qui régissait le Disque-monde, aussi absurde soit-elle, est remise en question. D'autant plus que la biologie va avoir elle aussi du fil à retordre : les morts-vivants se multiplient en attendant la venue de la nouvelle Mort.
Oui mais tout part de travers : l'ancienne Mort n'a pas envie de s'en aller et il (oui, il) n'est pas pressé de quitter ce bas monde. Vous voyez comment se profile ce tome ? Complètement abracadabrant, sans jamais tomber dans le gore, avec deux-trois clichés bien sûr ridiculisés au passage. À cela ajoutez une ou deux sous-intrigues et vous obtenez une histoire bien juteuse, pleine de rebondissements et de situations absurdes, et lorsqu'elle délaisse parfois un peu l'humour, terriblement prenante. S'il y a un mot à y redire, c'est qu'une des sous-intrigues en question se complexifie à tel point qu'il est difficile de s'y retrouver. Et elle fait ainsi apparaître brièvement (et trop implicitement) le monde du supermarché, sur lequel j'aurais préféré que l'auteur lui consacre un tome à part entière.
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