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Les Annales du Disque-Monde tome 11 sur 35
EAN : 9782266211918
448 pages
Pocket (08/01/2011)
4.32/5   535 notes
Résumé :
Mort ? Déprimé ?
Envie de repartir à zéro ?
Alors pourquoi ne pas venir au
CLUB DU NOUVEAU DÉPART ?
Tous les mardis, minuit,
668, rue de l’Orme.
OUVERT À TOUS
TENUE DE SUAIRE NON EXIGÉE
Du pain sur les quatre planches pour le défunt Raymond Soulier, activiste résolu : fantômes, vampires, zombis, banshees, croque-mitaines... les morts vivants se multiplient.
Car une catastrophe frappe le Disque-monde : ... >Voir plus
Que lire après Les Annales du Disque-Monde, Tome 11 : Le FaucheurVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (56) Voir plus Ajouter une critique
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En arrivant au 11ème tome d'une série on pourrait craindre que la lassitude ne pointe le bout de son nez. Ce n'est pas le cas. Pratchett devrait être canonisé car c'est un miracle qu'il accomplit à chaque tome. En effet, il parvient à chaque fois à enrichir et renouveler son univers tout en respectant sa cohérence loufoque (si ces deux termes peuvent sembler un peu antinomiques, ils s'appliquent parfaitement au monde créé par Pratchett).

Dans « le faucheur » on a l'immense plaisir de retrouver La Mort, personnage cultissime qu'on adore tous, cette fois-ci dans un contexte assez inattendu qui amène plein de situations loufoques et de bons mots. Et puis, je dois avouer qu'il est assez charmant ce type… La fin de l'histoire est même assez émouvante.
La Mort n'est pas le seul personnage principal. Suivre les aventures de Vindelle Pounze, mage mort mais vivant, est tout aussi réjouissant. de toute façon, globalement les mages sont très drôles. le passage où ils est tout simplement énorme. J'en ai failli m'étouffer…
Les seconds rôles sont très chouettes et permettent d'assister à des scènes très réussies, notamment au niveau des dialogues. J'ai particulièrement apprécié Mme Cake et Crapahut.

Et puis l'air de rien, derrière la déconne il y a un propos. Certes la dénonciation de la société de consommation est très légère mais elle est bien là. Ce grand magasin qui prend vie a même un côté effrayant.

Ce « faucheur » a, malgré ses qualités, des défauts de rythme et j'avoue que je l'ai trouvé un peu long. S'il ne fait pas partie de mes préférés, cela reste une très bonne lecture qui donne toujours plus envie d'arpenter encore le disque-monde.
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Extra!
(ça commence à devenir lassant, mes avis sur Pratchett, non ? )

Comment je me régale à chaque fois que j'attrape un de ses livres, c'est dingue ! C'est du bonbon acidulé littéraire ! (J'adore les bonbons acidulés !).

Et je vous recopie un truc écrit à Foxfire sur notre forum des trolls, vu que c'est une de nos lectures communes "sur la durée"...
"La traduction, c'est plus de la traduction, c'est un enchantement permanent... j'ai mis ça sur Babelio en citation ce matin : "Sur le monde passa la nuit qu'une nouvelle journée poursuivait effrontément de ses assiduités." C'est pas merveilleux comme phrase ça ?
Je suis raide dingue du couple Pratchett/Couton !!!"
Et quasiment chaque phrase est un vrai bonheur...

Outre les scènes totalement délirantes et rigolissimes qui se succèdent sans s'arrêter, on a en plus une "légère"critique de société et des "grands magasins", pas du tout voilée, comparés à une pieuvre géante sans cerveau mais autonome, et qui vide aussi le cerveau des gens, j'ai adoré ! Pratchett c'est la fine fleur de l'humour humaniste anglais.

Donc mon amour pour le Disque-Monde se confirme et se renforce au fil des tomes...
(C'est que presque on tomberait amoureuses de "La Mort", ici, en plus, non ? Si je m'étais écoutée j'aurais cité quasiment toutes ses phrases... Mais ça aurait fait trop de citations, mdr ! D'ailleurs je vais en mettre une petite et ce sera la dernière pour moi... ;) )

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Deuxième tome de la série consacrée à La Mort au sein des Annales du Disque Monde, le Faucheur raconte ce qui se passe quand La Mort doit mourir mais que les gens ne meurent plus.

Caddies et autres objets qui prennent vie suite à l'accumulation de force vitale, boules à neige qui se multiplient, mages qui déraillent (mais ça, apparemment, c'est tout le temps !), squelette qui sauve des vies et se bat pour garder la sienne... bref tout un capharnaüm jubilatoire de phénomènes pratchettiens absurdes et amusants !

Si le début m'a semblé un peu poussif, je me suis régalée quand le rythme s'est accéléré et que personnages et péripéties se sont multipliés. Je n'irais pas jusqu'à dire que ce livre nous pousse à réfléchir au sens de la vie, mais il nous met en présence d'un personnage de la Mort plutôt SYMPA malgré sa voix caverneuse, et en condition pour apprécier notre propre vie après un tel moment de lecture-sourire.
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Attention, rien ne va plus, la Mort a été mis (1) à la retraite ! Après un évènement pareil, forcément, c'est la pagaille sur le Disque-Monde. N'ayant plus personne pour les guider vers l'au-delà, les morts-vivants se multiplient à Ankh-Morpork, et des phénomènes étranges (2) se produisent...

On suit donc deux histoires, dans ce onzième tome des Annales du Disque-Monde. Deux histoires bien différentes, au final.
D'un côté, la Mort part découvrir la vie en travaillant à la ferme de mademoiselle Trottemenu. Cette histoire est assez touchante par moment, mais je l'ai trouvé plutôt longuette. La fin est très belle, cependant.
D'un autre côté, les mages de l'Université Invisible se dépatouillent comme ils le peuvent à Ankh-Morpork. Cette histoire-là est bien plus déjantée, avec de l'action dans tous les sens... Mais elle m'a donné l'impression d'être hors-sujet.
Si je vous dit "développement des activités périurbaines menaçant les centre-villes", vous vous demanderez sûrement quel est le rapport avec la mort. C'est exactement la question que je me suis posé, moi aussi.
Et surtout, ces deux histoires n'ont pratiquement aucune interaction et se suffisent chacune à elle-même. J'aurais préféré que Terry Pratchett les développe dans deux tomes différents, car le résultat ici est trop bancal à mon goût.

Malgré tout ça, la lecture n'a pas été désagréable pour autant. L'humour habituel de la série est bien présent (merci les mages (3)) et les nouveaux personnages sont assez savoureux : Madame Cake et sa prémonition, sa fille Ludmilla, Raymond Soulier et tous les membres du Club du Nouveau Départ... Avec une mention particulière pour Crapahut, le croque-mitaine

Bref, un tome en demi-teinte pour moi, mais je me suis bien marré quand même. Bah ! ce n'est pas grave. On peut pas être au top tout le temps, et le prochain sera mieux !


(1) La Mort du Disque-Monde est un mâle tout ce qu'il y a de plus masculin. Mais vous le saviez déjà, n'est-ce pas ?
(2) Plus étranges que d'habitude, s'entend.
(3) Yo !
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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Les romans qui concernent la Mort dans Les Annales du Disque-Monde ont toujours été mes préférés ! Que ce soit Mortimer, le Père Porcher ou encore le Faucheur, on retrouve toujours ce personnage si innocemment drôle qu'est la Mort. Avouons-le, les dialogues en majuscules aident aussi (surtout quand on vient de lire 5 livres d'affilée et que nos yeux faiblissent :p haha).

Je l'avais déjà lu étant plus jeune, mais beaucoup de détails et de significations m'étaient passés au-dessus de la tête à l'époque ! J'ai beaucoup aimé Vindelle, le mage mort, qui essaie de ne pas tomber dans les stéréotypes de zombies, ou encore Ridculle qui, à chaque juron, fait apparaître des petits monstres et bien sûr, bien sûr !, le personnage de Pierre Porte (la Mort à la retraite) qui essaie vraiment de vivre à la « mode humaine ». Par ailleurs, la métaphore des centres commerciaux et la zombification de la population est pas mal réalisée.

Lu en epub, je ne peux pas commenter la couverture ou l'édition, mais la traduction a été particulièrement bien faite ! Connaissant d'autres romans de Terry Pratchett (en anglais), je sais que les calembours et les diverses blagues sont parfois difficiles à recréer dans d'autres langues. Les traductions des livres de cet auteur n'ont jamais failli à la tâche !

En tout cas, c'était un réel plaisir à lire (comme presque tous les Terry Pratchett que je connais) et je conseille vivement à tous ceux qui ne connaissent pas cet univers bien particulier, de commencer par les romans sur la Mort ;)
En effet, beaucoup trop de lecteurs commencent par la Huitième Couleur, qui est un peu trop lent à démarrer et risquent donc de manquer de superbes ouvrages comme celui que je viens de critiquer.
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Citations et extraits (76) Voir plus Ajouter une citation
- RENATA ?
elle eut l'air époustouflée. "Comment vous connaissez mon prénom? Oh. Vous avez dû le voir écrit quelque part, c'est ça ?
- GRAVé
- Sur un des sabliers ?
-OUI.
- Avec tous les grains de sables qui tombaient ?
- OUI
- Tout le monde en a un ?
-OUI.
- Alors vous savez combiend e temps je vais ....
-OUI.
- Ca doit faire drôle de savoir... les choses que vous savez...
-ALLEZ SAVOIR.
- C'est pas juste tout d'même. Si les gens savaient quand ils vont mourir, ils vivraient mieux
- SI LES GENS SAVAIENT QUAND ILS VONT MOURIR, JE CROIS QU'ILS NE VIVRAIENT PAS DU TOUT.
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Les mages ne croient pas aux dieux, de la même façon que la plupart des gens ne jugent pas indispensable de croire, disons, aux tables. Ils savent qu'elles sont là, qu'elles ont leur raison d'être, ils reconnaissent sûrement qu'elles ont leur place dans un univers bien ordonné, mais ils ne voient pas l'intérêt de croire, de déclamer à tous les vents: "Ô grande table, sans qui nous ne sommes rien."
De toute façon, soit les dieux sont là, qu'on y croie ou non, soit ils n'existent qu'en fonction de la croyance, alors, n'importe comment, autant oublier toutes ces histoires et, comme qui dirait, manger sur les genoux.
L'Université possède néanmoins une petite chapelle à l'écart de la Grande Salle, car on a beau adhérer à l'école de pensée décrite plus haut, on ne devient pas un mage prospère en portant sur les nerfs des dieux, même si ces nerfs n'existent que dans l'impalpable ou le métaphorique. Parce que si les mages ne croient pas aux dieux, ils savent pertinemment que les dieux, eux, y croient.
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-Comment vous connaissez mon prénom ? Oh. Vous avez dû le voir écrit quelque part, c'est ça ? (Mlle Trottemenu)
- GRAVé. (La Mort)
- Sur un de ces sabliers ?
- OUI.
- Avec tous les grains de sable qui tombaient ?
- OUI.
- Tout le monde en a un ?
- OUI.
- ALors vous savez combien de temps je vais...
- "OUI."
- ça doit faire drôle de savoir... les choses que vous savez...
- ALLEZ SAVOIR...
- C'est pas juste, tout d'même. Si les gens savaient quand ils vont mourir, ils vivraient mieux.
- SI LES GENS SAVAIENT QUAND ILS VONT MOURIR, JE CROIS QU'ILS NE VIVRAIENT SANS DOUTE PAS DU TOUT.
- Oh, très sentencieux. Et qu'est-ce que vous en savez, vous, Pierre Porte ?
- JE LE SAIS, VOILà.
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La Mort, debout, enfin seul, regarda le blé danser dans le vent. Evidemment, ce n’était qu’une métaphore. Les gens étaient davantage que du blé. Ils traversaient en virevoltant de toutes petites vies bien remplies, mus littéralement par un mécanisme d’horlogerie, leurs journées entièrement dévolues, de la première à la dernière, au simple effort de vivre. Et toutes les vies faisaient exactement la même durée. Les très longues comme les très courtes. Du point de vue de l’éternité, en tout cas.
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Vindelle Pounze, le plus vieux mage de toute l'Université de l'Invisible...
...siège de magie, de sorcellerie et de banquets...
...allait lui aussi mourir.
il le savait, animé d'un pressentiment fragile et tremblotant.
Evidemment, songea-t-il alors qu'il propulsait sur les dalles son fauteuil roulant vers son cabinet de plain-pied, tout le monde pressent plus ou moins quand il va mourir, même le petit peuple. On ne sait pas où on se trouvait avant de naître, mais une fois né, on ne tarde pas à s'apercevoir qu'on a en main son billet retour déjà poinçonné.
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Vidéo de Terry Pratchett
Extrait de "De bons présages" de Terry Pratchett et Neil Gaiman lu par Stéphane Ronchewski. Parution en numérique le 24 septembre.
Pour en savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre-audio/de-bons-presages
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