Le sujet n'est guère attractif - peut-être du fait même de son omniprésence. N'y pensons pas est pour beaucoup l'attitude la plus raisonnable, barrière semblant légitime devant l'angoisse. L'attitude face à cette gente dame varie pourtant beaucoup selon les cultures et les traditions. Au Mexique, le parti est d'en rire et d'en faire un élément de carnaval - ce qui n'est sans doute pas la pire des solutions. En d'autres endroits, elle est objet de cultes divers, parfois inquiétants. Et puis, en contrepartie, il y a la vie qui, d'une certaine manière, prend tout son sens du fait de la mort justement; laquelle nous donne donc à réfléchir sur l'usage que nous faisons de notre bref passage en ce monde. Et en cela, il faut bien lui reconnaitre quelque mérite.