La Prisonnière est certainement, en tout cas pour moi, le volume de la Recherche le plus pénible à lire. Déjà une fois, j'ai buté dessus et je n'ai pas fini ma lecture de la Recherche bloqué sur ce volume. Cette fois je me suis forcé à le finir. Cet épisode de la captivité d'Albertine à Paris aux côtés du narrateur a, à nouveau été une épreuve à lire. Seul volume de la Recherche qui me fait ça, l'ennui, les longueurs, les phrases que l'on saute parce que l'on a l'impression qu'elles sont juste artificielles... le seul volume que je lis sans plaisir aucun, une fois de plus...
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On en arrive à l'idylle entre le narrateur et Albertine et cette fameuse phrase à la toute fin du volume me hantera pendant encore de longues nuits : "Mademoiselle Albertine est partie."
Fabuleux, d'une très grande élégance de style.
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Sortant peu à peu des milieux mondains, le narrateur s'enlise dans un amour exclusif et malsain, où il est aussi prisonnier qu'Albertine qu'il retient captive. La mort de Bergotte et tout le passage qui décrit le concert de Vinteuil sont de magnifiques pages sur la création artistique, qui préfigurent la fin de la Recherche... Un beau tome, plus intéressant que le précédent.
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Je laisse aux nombreux lecteurs le soin de mettre leurs commentaires éclairés et érudits sur cette oeuvre n'ayant aucune légitimité à le faire. Je me permets toutefois de souligner ma gêne, dans ma lecture, des commentaires en bas de pages qui sont venus perturber ma lecture mais dont je suis dans l'incapacité d'ignorer sans les lire.
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