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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je tiens tout d'abord à remercier l'opération Masse critique organisée par Babelio et les éditions Omnibus pour m'avoir envoyé le Cas de l'inspecteur Queen.
Comme il est énoncé dans le résumé, l'histoire ne met pas en scène l'alter ego américain de Sherlock Holmes, Ellery Queen, mais son « vieux » père, Richard. Celui-ci a souvent prêté main forte à son fils en arrêtant le suspect que celui-ci désignait, avec une confiance en les dons d'Ellery qui m'a souvent laissée perplexe. Néanmoins, les auteurs ont décidé cette fois de mettre à l'honneur le père de leur héros, prouvant ainsi qu'il était digne des talents de son fils.
Le début du roman est assez sordide : une femme vend son bébé à la sortie de la maternité à un homme répugnant. L'action se situe dans les années 1950 où être fille-mère est considéré comme une déchéance sociale. Peu de temps après, on retrouve Richard Queen chez des amis au bord de la mer dans le Connecticut qui se demande comment il va vivre sa retraite : les auteurs insistent beaucoup sur ses mains fatiguées, ses bras de « vieux monsieur moustachu ». Il est vrai que dans les années 1950 un homme de 63 ans était perçu comme un vieillard, à commencer par lui-même. Un frémissement d'idylle avec une nurse légèrement plus jeune que lui rencontrée sur la plage le ragaillardit quelque peu jusqu'au drame : la nurse retrouve un soir le bébé étouffé dans son sommeil. Elle crie au meurtre, personne ne la croit sauf l'inspecteur Queen qui décide de mener l'enquête à ses côtés, histoire de s'occuper, de ne pas perdre la main et de passer un peu plus de temps aux côtés de la séduisante Jessie –dont on sait qu'elle est vigoureuse, a une taille de jeune fille, de belles jambes et « un joli nez », description sommaire et quelque peu déroutante en ce qui concerne le dernier point. S'ensuivent la valse des suspects, d'autres meurtres pour éviter que l'assassinat du petit Michael soit reconnu comme tel… de fausse piste en fausse piste, le dénouement éclate et est résolu par un coup de théâtre où l'inspecteur sauve la vie de sa dulcinée.
On retrouve dans cet opus le style fluide et limpide qui a fait le succès de la série Ellery Queen.
Ce livre a près de 60 ans et a une construction classique, sans réelle surprise, qui rappelle beaucoup les romans d'Agatha Christie. L'atmosphère n'est pas aussi sombre que les romans policiers actuels qui traitent de sujets similaires, à savoir les meurtres d'enfants. Malgré le personnage de Jessie, fortement attaché à la petite victime, cette mort-là devient une donnée comme une autre, sans pathos. le lecteur n'entre pas totalement dans l'intrigue, il garde une distance constante avec les personnages sans parvenir à s'impliquer.
C'est donc un roman policier un peu vieillot de par son style sans apprêt, sa structure simple, son intrigue classique. On passe un moment agréable avec lui mais… on a fait beaucoup mieux depuis.
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J'aime beaucoup les polars et les thrillers, ce sont même mes lectures préférées, mais je ne connaissais pas Ellery Queen (pseudonyme collectif utilisé par deux écrivains américains, Manford (Emanuel) Lepofsky, alias Manfred Bennington Lee (1905–1971) et Daniel Nathan, alias Frederic Dannay (1905–1982)). Je remercie donc les éditions omnibus et Babélio qui m'ont envoyé « le cas de l'inspecteur Queen » dans le cadre de l'opération Masse Critique, qui je le redis encore une fois, tant pis je me répète, est vraiment une excellente initiative. Merci merci.
Non je ne me suis pas trompée, l'auteur est bien Ellery Queen et le titre « le cas de l'inspecteur Queen » du même nom. C'est ainsi. Les auteurs ont choisi le même patronyme pour leur pseudo et leur « héro ». En me renseignant un peu, je me suis aperçue qu'en fait, la série « Queen » a comme policier récurrent le jeune inspecteur Ellery Queen, or dans ce polar le personnage principal est son père, Richard Queen, inspecteur de police aussi, tout juste à la retraite. Qui s'ennuie profondément. Pendant l'absence de son fils, il est en vacances chez des amis, les Pearl, dont Abe qui est… vous l'aurez deviné, policier. C'est une grande histoire de famille.
En se promenant il fait la rencontre d'une nurse, Jessie Sherwood, chargée de s'occuper d'un beau petit bébé, Michael, nouvellement adopté par une famille très riche, les Humffrey. Cet homme vieillissant, solitaire et inactif, a le coeur qui se met à battre pour cette belle femme, encore jeune… mais bien sûr, vu son âge, il essaie de s'interdire toute rêverie romantique à son encontre.
Quelques jours plus tard, au grand désespoir de Jessie Sherwood, le bébé est retrouvé mort alors qu'elle revenait de quelques jours passés à l'extérieur de la propriété. Une taie d'oreiller tachée lui fait penser immédiatement que le bébé a été assassiné, étouffé. Mais cette taie d'oreille disparait mystérieusement… Une longue enquête se met en place, où aucune preuve ne vient plus étayer la piste du crime. Et l'affaire est classée comme accidentelle. Sauf pour Jessie Sherwood et l'ex-inspecteur Queen qui vont se lancer avec leurs propres moyens dans une enquête secrète pour trouver l'assassin. D'autres cadavres vont se retrouver sur leur long chemin vers la vérité.
Ce polar est bien écrit, l'intrigue bien pensée, mais j'ai trouvé, personnellement, le rythme un peu lent. On s'attache surtout aux difficultés auxquelles se heurtent ces deux personnes qui mènent l'enquête, sans les moyens officiels de la police, même si l'ex-inspecteur Queen a encore ses entrées. Et en parallèle, on suit également la psychologie de la rencontre de deux solitudes, qui ont trop de pudeur pour s'avouer l'attirance mutuelle qu'ils éprouvent l'un pour l'autre. Souvent, l'enquête n'est que secondaire.
Je pense que c'est peut-être une manière plus ancienne d'écrire les polars (publication de ce livre en 1956). Il est vrai que maintenant on est plus habitué à des intrigues qui « pulsent », très rythmées… que je préfère personnellement.
Cela n'enlève en rien à la qualité du récit d'Ellery Queen que je suis heureuse d'avoir découvert.
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ce petit roman des éditions Bibliomnibus est une agréable découverte ,débutant par une intrigue pouvant sembler assez simpliste,mettant en scène un coupable tout trouvé ,elle se complexifie agréablement au fil des pages.
Le récit est fluide,sans trop de personnages ,impossible donc de s'y perdre ,les sentiments partagés par les deux héros ont certes un parfum un peu suranné(on est loin en effet des opus de 50 nuances de Grey )mais tout cela est décrit avec finesse et retenue et même si les protagonistes sont un tantinet désuets ,ce qui ne sera pas pour déplaire à certains lecteurs ,on passe en leur compagnie un agréable moment où l'on respire les douces effluves du temps passé
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