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Perrine Vernay (Autre)
EAN : 9782277215141
285 pages
J'ai lu (26/02/2001)
3.55/5   32 notes
Résumé :
L'écrivain Ellery Queen accompagne son inspecteur de police de père à Arroyo, en Virginie, où un crime particulièrement atroce a été commis. Le jour de Noël, on a retrouvé crucifié sur un poteau indicateur le corps sans tête d'Andrew Van, l'instituteur du village. Comme si l'on avait voulu inscrire le signe T avec la dépouille du malheureux... Très vite, Queen père et fils vont découvrir que ce même signe est laissé comme une signature maléfique en d'autres endroits... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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Les premiers polars d'Ellery Queen se suivent et se ressemblent. Parus dans les années 30, traduits (assez mal) en français dans les années 40, ils sont régulièrement republiés depuis au format poche. le mystère égyptien, écrit en 1932, n'échappe pas à la règle. Je ne résiste donc pas à l'envie de donner un exemple de traduction approximative, en espérant que les boulons ont été resserrés depuis, le roman ayant bénéficié d'une nouvelle traduction pour la collection Omnibus en 1993.
Page 158 : « le professeur était aux arrêts dans sa propriété ; sa vieille Nanny aussi ». Qu'est-ce à dire ? La police a-t-elle déjà trouvé et arrêté les coupables ? Pas du tout ! le professeur, un vieil ami d'Ellery Queen qui héberge ce dernier, ne doit pas se montrer afin de masquer l'absence provisoire de son invité. Restant enfermé dans sa maison, il est « aux arrêts » (mais bien sûr !).
L'infatigable Ellery Queen, au grand dam de son policier de père qui l'accompagne, décide d'aller jeter un oeil sur le lieu d'un crime spectaculaire dont la mise en scène macabre a défrayé la chronique. La victime, un instituteur sans histoire, a été retrouvée décapitée et crucifiée, clouée sur un poteau en forme de T (évoquant une croix égyptienne) planté à l'intersection de deux routes à la sortie d'un village. Ellery se met en tête d'épauler la police locale, qu'il imagine inefficace et totalement incapable de résoudre ce mystère que seul un enquêteur célèbre à la sagacité reconnue, accessoirement écrivain à ses heures perdues, peut percer à jour, suivez mon regard.
Quelques crimes supplémentaires orchestrés selon le même mode opératoire et semblant viser la même famille, vont apporter à chaque fois un nouveau lot de suspects tous plus étonnants les uns que les autres (un vieil ermite, des nudistes, un couple d'émigrés anglais au passé douteux…) et résister à l'esprit de déduction d'Ellery. Puis, le déroulement de l'intrique prend un tour étrange dans la dernière partie du roman avec une course poursuite hitchcockienne, qui peut surprendre et paraître datée, mais qui reflète simplement l'absence dans les années 30 d'outils de communication et de moyens d'investigation modernes auxquels nous sommes habitués aujourd'hui.
Une fois acceptés les petits problèmes de style ou de traduction, le roman, sur le fond, propose une intrigue bien ficelée, plutôt tarabiscotée mais à la construction assez classique, qui parvient à garder secrète et jusqu'au dernier moment la véritable identité du coupable. Celle-ci sera révélée par Ellery après un court chapitre de transition signalant au lecteur que tous les éléments permettant d'identifier le meurtrier sont désormais en sa possession (il est agaçant cet Ellery, bien entendu, il est impossible pour le lecteur mis au défi de deviner quoi que ce soit à ce stade de l'enquête).
Et voilà donc un mystère de plus résolu par Ellery Queen (le personnage, pas l'auteur) qui, de son propre aveu, n'avait rien d'égyptien finalement, mais pourrait faire l'objet d'un lucratif roman à succès si on lui donne un titre bien accrocheur, bien commercial, comme par exemple… le mystère égyptien ! Les deux Ellery aiment l'oseille et l'humour potache ! Par ici la bonne soupe !
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Virginie Occidentale, années '20.
Lorsque l'excentrique Old Pete, sorte d'ermite un peu paumé, et Mike Orkins, fermier qui l'a pris en stop, arrivent au carrefour de la route d'Arroyo, au matin de Noël, c'est un drôle de cadeau qu'ils découvrent : un homme décapité, crucifié sur un poteau en forme de T à l'intersection de routes en forme de T. Vite informé au saut du lit, l'inspecteur Luden se rend sur les lieux et commence une enquête de routine et de voisinage , avec le peu de moyens dont il dispose dans sa ville de 200 âmes… C'est l'instituteur dont on a retrouvé le corps mutilé, mais de tête, point.
Attiré par un article dans la presse le jeune détective Ellery Queen, fils de l'inspecteur Richard Queen de la Brigade criminelle de New-York, appelé pour une conférence à Chicago, convainc son père, avant de rejoindre New-York, de faire un détour par Arroyo pour voir de quoi il retourne. Six mois plus tard le professeur Yardley, vieil ami de la famille, envoie un télégramme à Ellery pour l'inviter à passer quelques jours chez lui à Long Island, son riche voisin ayant été trouvé décapité et attaché en forme de T sur un totem de bois au milieu de son jardin…

Je n'avais jamais entendu parler d'Ellery Queen, détective américain des années '20/'30, ni d'Ellery Queen, pseudonyme de deux cousins à l'origine des aventures de cet enquêteur privé, érudit, élégant et fils de l'inspecteur Richard Queen dont il partage les premières enquêtes, « le Mystère Égyptien » étant le cinquième ouvrage. Grâce à Babelio et l'opération Masse Critique et les Éditions de l'Archipel (Archipoche), que je remercie au passage, c'est chose faite.

Créé à la fin des années '20, Ellery le détective se distingue de nombreux autres de ses confrères au chapeau mou, à l'imperméable froissé, un bout de cigare mal éteint au coin des lèvres, une fiole de bourbon traînant dans un tiroir de bureau et toujours fauchés. Lui au contraire ne semble manquer de rien, toujours d'humeur égale, plutôt joyeux, curieux et cultivé qui relie certains indices grâce à ses connaissances au risque d'aller un peu trop rapidement. Il jouit même d'une certaine autorité, héritée de son père, allant même jusqu'à organiser l'enquête sous les yeux un peu surpris de la police elle-même.
Nathan Lepofsky, alias Manfred Bennington et son cousin Daniel Nathan, alias Frederic Dannay, tous deux nés en 1905 à New-York ont l'idée de s'associer sous le pseudonyme d'Ellery Queen (bah, pourquoi chercher ailleurs ?), pour créer le personnage de l'enquêteur dandy et désinvolte. Publiés à l'origine aux débuts des années '30, les enquêtes de notre héros ont fait l'objet de nombreuses rééditions et même adaptations (cinéma, télévision) et sans oublier les auteurs qui ont fait leurs premières armes sous la franchise Ellery Queen, avec l'accord des créateurs eux-mêmes. L'écriture (la traduction française, plutôt), est agréable et limpide, même si quelques coquilles, de frappe ou de traduction, et de contresens sont parfois gênants. Au-delà du style et de l'époque un peu démodée (pas de gadgets ou de portables, mais les meilleurs auteurs de l'époque s'en passaient bien), le « whodunit » employé est particulièrement efficace. L'enchaînement des meurtres multiplie les pistes alors que c'est justement l'effet inverse qui devrait guider le lecteur. Ce dernier un peu distrait se laisse porter par l'histoire quand à quelques pages de la fin, Ellery Queen s'adresse directement à lui en le sommant presque de trouver le coupable ! Mais oui, il a tous les atouts en main, tous les renseignements, mobiles et alibis, il n'y a qu'une solution possible !

En conclusion un bon moment passé en compagnie d'un fort sympathique enquêteur que je retrouverai sans doute à l'occasion, avec plaisir, et d'autres titres plus adaptés que ce mystère qui n'a rien d'égyptien !
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A l'instar de San Antonio Ellery Queen est l'auteur et l'enquêteur d'une longue série de romans policiers. le Mystère égyptien (ou Mystère des trois croix) nous emmène dans une course poursuite échevelée dans la campagne américaine des années 30.
A l'intersection de 2 routes de campagne à Arroyo, Virginie, une croix en T est retrouvée un beau matin de Noël avec un mort crucifié décapité. Crime sanglant sans explication. Six mois plus tard même mise en scène sinistre à Bradwood, près de New York.
Ellery Queen mène l'enquête.
Des pistes exotiques apparaissent, une histoire de vendetta venue du Montenegro, « les Balkans, pays de superstitions, de violences », un culte du soleil égyptien, un camp de nudistes, des croix de Tau, un couple britannique d'escrocs. L'intrigue est complexe. Comptez également pas moins d'une vingtaine de personnages qui interagissent sur 200 pages dont une dizaine sous fausse identité, deux voire trois noms…sans oublier la Duesenberg, la fidèle et bonne vieille Duesenberg, toujours de la partie. Il faut s'accrocher et ne pas s'endormir pour suivre à toute heure Ellery. On ne s'attarde pas sur la psychologie des personnages, seuls comptent leur rôle dans l'histoire ou leur fonction dans l'enquête, de simples faire-valoir d'Ellery Queen.
Un roman d'énigme classique où l'on progresse avec l'enquêteur, un whodunit classique où, à ma surprise, comme dans un jeu, le récit s'interrompt et un encart nous informe que tous les indices ont été présentés. A nous de les assembler pour trouver le coupable. Pas si facile …le diable se trouve dans les détails….
Ingénieux et ludique. Un moment de lecture différent qui a bien vieilli.
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Etats Unis. Années 30. État de Virginie. Un homme, maître d'école est découvert crucifié sur une traverse, la tête coupée, à une intersection en T. Coïncidence ou trouble obsessionnel du tueur ?

Quand le détective Ellery Queen découvre le fait divers, il se rend sur place pour enquêter, intrigué. Mais ce n'est que la première décapitation de la série et le coupable court toujours...

On en apprend peu sur Ellery dans le mystère égyptien, si ce n'est que son père est un inspecteur à la brigade criminelle de New York et qu'il garde de bons rapports avec ses anciens professeurs. Difficile de lui donner un âge précis. Toutefois, ce n'est pas le premier volume des aventures d'Ellery Queen, mais le cinquième, ce qui explique probablement pourquoi.

Ce livre se lit tout seul et est court. le vocabulaire est accessible. L'enquêteur Queen n'a pas le charisme maniéré d'un Poirot, mais à tendance à s'effacer pour servir l'enquête si je puis m'exprimer ainsi. Il s'agit donc d'un bon polar, focalisé sur l'enquête et qui fait très bien son job, même s'il est facile de se mélanger entre les différents protagonistes car ils sont nombreux. L'intrigue est pleinement le coeur du roman.

Très honnêtement, je suis passée à côté du coupable, même si en effet des indices sont distillés au fil des chapitres pour parvenir à la résolution du mystère, les fausses pistes se multiplient. Je le relirai à l'occasion en prêtant plus attention aux indices pour voir si j'aurai pu me douter quelque chose avant la fin.

Ellery Queen est aussi le pseudonyme du duo de cousins écrivant à quatre mains cette série. Ils sont présentés comme étant à la croisée de Sir Arthur Conan Doyle et de John Dickson Carr. Je ne connaissais pas du tout E. Queen avant cette lecture.

Le mystère égyptien reprend la traduction de Robert Saint Prix de 1934. À savoir qu'il y a trois autres titres d'Ellery Queen qui ont été réédités dans la collection archi'poche : le mystère des frères Siamois, griffes de velours et deux morts dans un cercueil.

Merci beaucoup aux éditions Archipel pour l'envoi de ce livre dans le cadre de la masse critique mauvais genre de Babelio !
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Les Queen père et fils profitent de la quiétude de Noel lorsqu'Ellery est intrigué par un crime particulièrement brutal commis dans un petit village tranquille de Virginie, Arroyo. Un instituteur y a été découvert décapité et crucifié, son corps mutilé formant un « T » sanglant. D'autres « T » ont été tracés avec du sang. La victime, Andrew Van, passait pour un excentrique et son athéisme conduit Ellery a envisagé la piste d'un meurtre lié à la religion. le détective s'oriente plus particulièrement vers un culte égyptien, le « T » symbolisant probablement, selon lui, la croix égyptienne ou ankh. Ellery s'intéresse ainsi à une secte locale qui mêle nudisme et égyptologie dirigée par le mystérieux Harakht. Cependant, l'enquête reste au point mort tandis que le serviteur simple d'esprit de l'instituteur, peut-être capable d'apporter une réponse à ce crime horrible, a disparu. L'affaire pourrait en rester là si, six mois plus tard, une nouvelle victime, n'ayant apparemment aucun lien avec la première, n'était découverte, elle aussi décapitée et crucifiée. Ellery se lance aux trousses d'un assassin insaisissable.
Publié en 1932, cette cinquième enquête d'Ellery Queen poursuit la saga entamée trois ans plus tôt avec LE MYSTERE DU THEATRE ROMAIN (alias LE MYSTERE DU CHAPEAU DE SOIE). Cette fois Ellery enquête seul (son paternel ne fait que de la figuration) et s'éloigne de New York mais le traditionnel « défi au lecteur » est lancé avant les explications données par le détective. Pour une fois, les familiers du roman policier trouveront probablement l'identité du coupable et pourront même deviner ses motivations, en effet la théâtralité exagérée des crimes devrait mettre la puce à l'oreille des amateurs. Ceux-ci soupçonneront qu'il y a anguille sous roche dès les premières pages mais les retournements de situations restent suffisamment nombreux pour maintenir l'intérêt.
Cependant, le début du roman déstabilise car l'énigme présente un grand nombre de personnages (une vingtaine) et s'attarde sur des nudistes illuminés adeptes d'un culte égyptien. Cette partie manque de rythme et semble un brin confuse, Ellery lui-même déclarant avec raison : « j'ai travaillé sur des affaires compliquées au cours de ma carrière mais je n'en ai jamais vu d'aussi embrouillée que celle-ci ».
Le lecteur se trouve ainsi noyé sous les détails et piégés par les nombreuses fausses pistes, essayant de séparer l'essentiel de l'accessoire. Ce n'est guère évident puisque, comme le remarque le détective : « Quelle abondance de faits insignifiants » ! Les cent premières pages se trainent ainsi et peinent à véritablement passionner, la chasse aux nudistes évoquant immédiatement (quoique de manière évidemment complètement anachronique) les efforts de Cruchot pour nettoyer les plages de Saint Tropez. Tout cela a donc assez mal vieilli en dépit de l'originalité frappante du crime inaugural, une mise en scène macabre et grand-guignolesque qui transforme un instituteur de province en un sanglant totem en forme de croix égyptienne.
Le roman se resserre heureusement à mi-parcours, autrement dit après le second meurtre, quoique notre enquêteur paraisse toujours dans le flou. Un protagoniste de ce MYSTERE EGYPTIEN ne dit-il pas : « j'ai entendu si souvent vanté votre habileté de détective que la réalité me laisse froid. Quand commencez-vous Queen ? Quand Sherlock Holmes bondira t'il sur le lâche meurtrier pour lui passer les menottes ? ». A ce moment, l'auteur s'éloigne de son culte égyptien et ravive l'intérêt : aucun afficionado du whodunit ne peut sérieusement penser que l'un de ces nudistes illuminés sera le coupable désigné. Cette intrigue parait aussi gratuite que forcée et s'avère peu crédible, pour ne pas dire inintéressante, comme si les auteurs (on rappelle qu'Ellery Queen est le pseudonyme collectif de deux cousins) avaient voulu à toute force introduire cette sous-intrigue religieuse (peu exploitée) pour épaissir leur roman.
Une fois nos cultistes retirés de l'équation qui reste-t-il ? Peu de suspects possibles, au point que le twist final, certes bien amené, semblera prévisible. Là encore, impossible de croire, dans le cadre d'un roman policier « classique » de cette époque que nous avons réellement affaire à un fou sanguinaire inconnu. L'un des principaux protagonistes doit fatalement être le tueur recherché. Or le nombre de candidats restreints oblige à recourir au vieil adage : « une fois l'impossible éliminé ne reste que la vérité, aussi invraisemblable qu'elle paraisse ».
Malgré ces défauts (et ce premier tiers languissant, pour ne pas dire laborieux), LE MYSTERE EGYPTIEN s'inscrit au final dans une honnête moyenne du policier de l'Age d'Or. Pour les novices, on conseillera plus volontiers DEUX MORTS DANS UN CERCUEIL, LE MYSTERIEUX MR X, LE MYSTERE DU GRENIER, GRIFFES DE VELOUR ou le classique du « meurtre en chambre close » LE ROI EST MORT. Mais LE MYSTERE EGYPTIEN reste un plaisant « Ellery Queen » qui saura contenter les fans du dynamique duo.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
(dernières phrases du roman)
Il se releva brusquement sur son siège et se donna une claque sonore sur la cuisse.
- J'ai une idée absolument géniale, père !
- Écoute un peu, fit l'inspecteur qui semblait avoir perdu sa bonne humeur, moi aussi j'ai réfléchi. Tu as dû dépenser la moitié de notre compte en banque à louer des avions et je ne sais quoi encore pour ta chasse à l'homme à travers le pays. Est-ce moi qui vais payer la note ?
Ellery rit sous cape.
- Appliquons de nouveau la logique pour résoudre ce problème. Je n'ai que trois solutions : faire régler mes dépenses par le comté de Nassau...
Il regarda le procureur Isham qui tressaillit, balbutia deux mots et se renversa en arrière en souriant niaisement.
- ... Non, je vois que cette solution est impraticable. Le seconde consiste à supporter les frais moi-même : elle n'est pas meilleure, c'est beaucoup trop philanthropique. Je vous ai dit que j'avais une idée géniale.
- Si tu ne peux te faire rembourser et que tu ne veuilles pas payer toi-même, fit l'inspecteur, je ne vois pas...
- Mon cher inspecteur, dit Ellery, je vais écrire un livre sur ces crimes et, en souvenir de mon érudition quelque peu impulsive, je lui donnerai pour titre le Mystère égyptien. C'est le public qui paiera.
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Ce fut à ce moment précis qu'Ellery poussa un cri totalement inattendu, un véritable hurlement, qui fit sursauter l'assistance.
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