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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Amour exacerbé qui fait aimer le passé plus que le présent, la morte plus que sa descendance. Le passé perpétué dans ce que l'être disparu a vu, touché, entendu, senti dans ce jardin qui était son refuge, son paradis sur terre.

Amour exacerbé au point de convier son fantôme dans des chimères déraisonnables. Au point de chasser la fille culpabilisée de la mort de l'accouchée. Au point de convertir en notes de musique, sur le vieux piano de la maison, le chorus de tous les bruits qui témoignent de la vie. De sa vie.

Je n'ai pas été séduit par cette poésie moderne qui glorifie un amour égoïste au point de culpabiliser l'innocence. Au point de fermer son cœur à tout autre.
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À propos du Festival 2022, je lis sur liberation.fr : "Avignon : Dans ce jardin qu'on aimait, par Marie Vialle, un théâtre de haut vol. La comédienne et metteuse en scène présente l'adaptation du roman éponyme de Pascal Quignard au festival avignonnais".

Cependant « Dans ce jardin qu'on aimait » n'est pas un roman, mais une récitation pour quatre voix, celles de Siméon, Éva, Rosemund et du Récitant, accompagnées par l'Interprète, récitation donnée en Avignon et à Tours, Bordeaux, au Havre, à Caen, à Aix et à Châteauroux en 2016-2017. Dans cette récitation, la prosodie domine le sens : « Oui, la mort est là et elle arrive continûment désormais dans l'afflux de mon sang. Et combien la peur que j'en ai l'accompagne ! Et l'étrange hâte où elle presse toute chose dans son étrange mouvance, dans son vigoureux afflux, à l'entour d'un visage qu'on ne voit pas, dont on se souvient mal, — me presse, me tire » (p 116). le sens : le veuf abandonné par la morte ; la nouvelle-née abandonnée par son père ; le père consolé par la musique perçue dans son jardin — les oiseaux, le vent, quelques tintements — ; la fille mal aimée publiant les partitions de son père, dont les contemporains ne veulent pas.

Le style est lent, méditatif, postromantique, pour tout dire sentimental. le génie musical de Quignard romancier se lit ailleurs : dans Tous les Jardins du monde, ou dans L'amour, la Mer.
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C'est le premier livre de P.Quignard que je lis. J'ai bien aimé même si j'ai trouvé cette relation père-fille triste et cruelle. Un tout petit livre très bien écrit.
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La prose poétique de Pascal Quignard et son exploration des émotions humaines avec cette profondeur et cette sensibilité particulières ne font pas tout.
J'ai eu quelque mal à lire ce livre par certains aspects du récit, notamment le comportement du père envers sa fille, quelque peu dérangeant.
Le récit porte principalement sur l'obsession de cet homme qui ne parvient pas à oublier son amour et non pas sur son oeuvre musicale ce qui m'a un peu déçu.
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Je n'avais jamais rien lu de P. Quignard. Les louanges entendues au Masque et la Plume et le récit de ce musicien, premier à avoir noté le chant des oiseaux - qui m'a évoque bien sur Messiaen - m'a convaincu d'entamer ce petit livre.
Malheureusement de chants d'oiseaux il n'en n'est guère question, pas plus que d'une réflexion sur le processus créatif que je m'attendais à y trouver.
En lieu et place les états d'âme assez convenus d'un veuf inconsolable portés par un développement assez pauvre et sans originalité et une phrase plutôt indigente.
C'est évidemment le risque de ces très courts récits qui supposent une densité littéraire , une puissance des mots que ce livre et son auteur ne possèdent visiblement pas .
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