Waouh, ça décoiffe !
Lola, c'est une prostituée, une experte, bien gaulée, une bombe. Un jour elle se fait kidnapper par des extraterrestres dans le but d'analyser la race humaine.
“Dans la vie, c'est avec mon cul que je m'en sortais. Dans l'espace, il n'y avait aucune raison que ça change.”
C'est bourré de références et de clins d'oeil à la SF des années 50/60, à peu près tous les grands noms sont cités,
Philip K. Dick,
Jack Vance,
Poul Anderson,
Fritz Lieber… le cinéma, Tarentino, Buck Rogers, les séries TV, la littérature, la bande dessinée, celle de SF érotique et surtout Barbarella. Je ne vais pas vous résumer l'histoire, qui en une soixantaine de pages englobe à peu près tout ce qui peut se faire en matière de science-fiction, paradoxe temporels, fin du monde, invasion extraterrestre, enlèvement par des extraterrestres, savoir inoculé, avec en prime du sexe, de l'humour, du second degré, du graveleux, du trash et quelques moments totalement saugrenus.
Le graphisme et la mise en page sont absolument ébouriffants, là aussi les références s'accumulent, de Forest à
Druillet en passant par les comics américains. Il y a des couvertures de la revue Galaxie des années 60 détournées qui ponctuent le récit, ça a son rôle dans l'histoire. Et tout ce maelstrom avec paradoxes temporels,
space opéra, thriller et dialogues pornographiques fonctionne parfaitement, le scénario est sacrément solide et surprenant, bourré de surprises.
J'en suis toujours pas revenu, c'est énorme !