La terre des mensonges

Long soupir de soulagement. Enfin terminé.

Je n'en pouvais plus de ce roman trop lent, empêtré de détails insignifiants (sur l'élevage des porcs, la recette du pain que l'on mange avec du hareng juste avant Noël, l'embaument des corps, et j'en passe), croulant sous les répétitions (idéal pour les lecteurs distraits ou qui ont la mémoire très courte) et bourré de clichés et de raccourcis parfois à la limite du supportable (sur les homos, sur les paysans, sur les femmes – étonnant d'ailleurs pour une Norvégienne - , sur la misère dans le monde,…).

L'intrigue tient en une phrase et mérite au maximum cent pages de développement, avec peut-être une place plus importante au paysage (les fjords du Nord de la Norvège) et à l'ambiance de ce huis-clos psychologique. le reste n'est que du remplissage.

On est loin des romans superbes de Wassmo (je pense entre autre à « la véranda aveugle ») , qui nous parlent eux aussi de cette Norvège paysanne révolue, de ce pays triste, misérable et sombre.

Bref un gâchis ! Mais pourquoi donc ai-je acheté ce roman? Ben voilà la couverture est magnifique, je trouve. le titre prometteur. Et puis les nombreuses récompenses et prix de l'auteure ont achevé de me convaincre. Eh oui je suis ici la marionnette des professionnels du marketing et des marchands de livres peu scrupuleux.

Mais là n'est pas le pire … Une de mes connaissances (je n'ose plus parler d'elle comme d'une amie) m'a vu avec ce livre et m'a offert la suite … que du coup je me dois de lire.

Je comprends maintenant les gens qui s'enferment aux toilettes pour lire.

- ABANDON

Un employé des pompes funèbres attentionné avec les proches des défunts. Un décorateur homosexuel qui dorlote ses petites figurines Swarovski. Un agriculteur qui compare les avantages et inconvénients des élevages de porcs et de vaches... Tout cela de manière interminable.

Un petit tour sur Babelio et un autre vers la 4e de couverture m'ont appris :
- que certains lecteurs n'ont jamais vu le livre décoller et s'y sont ennuyés de bout en bout
- des éléments de l'intrigue que l'on est censé découvrir assez tard
... voire directement la fin sur certaines critiques Babelio - merci, sympa pour les copains !!

J'abandonne ce livre au tiers, bien agacée, sans attendre que ces trois hommes se rencontrent dans l'intrigue. Et je serai encore plus prudente, à l'avenir, sur les avis Babelio trop bavards. Très prudente, également, sur la littérature nordique dont le rythme ne me convient décidément pas (exception faite de certains thrillers)…

Premier tome d'une série : La terre des mensonges est suivie par, L'héritage impossible puis La ferme des Neshov, et enfin L'espoir des Neshov.

Cette saga se déroule en Norvège, près de la ville de Trondheim. Une vie dure et aride de paysans attachées à leur terre, ici des éleveurs de cochons. Une ambiance feutrée, bercée par les virevoltes des flocons de neige.

Une ferme isolée, la mort du pilier de la famille, Anna - personnage aigri et autoritaire -
va permettre le retour d'un semblant de vie familiale. Avec Tor l'aîné avec comme unique obsession l'élevage de porcs, Margido qui gère une entreprise de pompes funèbres et Erlend décorateur de vitrines à Copenhague, sans oublier une petite-fille : Torunn.

Bien sûr, ici règne la loi des non-dits, des mensonges, des fautes, des secrets de famille. En effet, l'être humain a tout temps de grandes difficultés à sortir de ce silence et ce quelque que soit la strate sociale ; un huis clos dont je n'ai pas trouvé la sortie !

Un moment de lecture - pour moi - éprouvant et difficile à poursuivre ; une atmosphère lourde d'ennui et de grande solitude. Une lecture entravée de beaucoup trop de longueurs et qui a nécessité, de ma part, d'une indéfectible patience. Notamment sur les passages : de la façon d'élever les truies à mettre bas ; le dressage de chiens ; le travail de préparation des pompes funèbres…Bref, et malgré sur toutes ces digressions, j'ai tenu jusqu'au bout de ce tome !

En résumé, Anne B. Ragde n'a pas réussi à me convaincre de braver le froid norvégien et je resterais transi dans les glaces des fjords.

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Quelle déception ! C'est trop long. Il y a de très bons passages mais même en m'acharnant je n'adhère pas. Les personnages sont décrits de façon interminable et répétitive. Je suis un peu stupéfaite de l'engouement des lecteurs : je ne suis pas spécialement fan d'action mais ce livre ne débute jamais. Obligée d'arrêter au 3/4.

Premier roman d'une saga familiale, Anne B.Radge nous présente un roman en trois parties. La première nous décrit séparément la vie de trois frères, vivant chacun dans un univers différent. L'annonce d'une fin proche de leur mère va rassembler leur famille. La fille d'un des frères va retrouver par la même occasion son père qu'elle n'a vu qu'une seule fois dans sa vie. Cette fête de Noël sera donc marquée par des premières rencontres entre une famille disloquée réunie pour une triste occasion. Ce n'est seulement qu'à la fin qu'on découvre le secret qui les réunit.

J'attendais de lire ce roman avec impatience. Préférant me le réserver pour les fêtes de Noël afin d'être plongée dans l'atmosphère scandinave et neigeux, je n'en ai été que très déçue. Est-ce le fait qu'il n'y ait pas eu de neige sur Paris en cette période de décembre ? Non
La première partie m'a tout de suite désenchantée. On nous présente un personnage en une quarantaine de pages et ainsi pour chacun des frères. L'utilisation de la description prend toute la place dans le récit. J'ai attendu, encore attendu puis lu en diagonale pour finir par sauter des pages. Quelques dialogues m'ont raccroché à la lecture mais sans pouvoir m'y atteler. J'ai fermé le livre. Je l'ai de nouveau ouvert en allant sur d'autres chapitres afin de voir si un soupçon d'intrigue allait débuter, mais rien… Ce n'est que dans les deux dernières pages qu'on nous révèle le secret autour de cette famille.

Ce n'est pas mon genre de roman, la description me plaît mais seulement à petite dose et utiliser à bon escient. Ici on la retrouve partout et elle ne nous permet pas de nous visionner si l'environnement est glauque, glacial ou féérique. Cela m'a rappelé les durs moments où j'ai du analyser les récits comme le Père Goriot _ et encore Balzac nous fait tout de même comprendre là où il souhaite nous amener. du coup, je l'ai définitivement refermé.
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Saison : l'hiver. Lieu : la Norvège. le rythme est lent, à la frontière de l'ennui mais sans jamais perdre l'équilibre. Les personnages sont fouillés, travaillés. Un secret de famille bien gardé jusqu'à la fin. Autant d'atouts qui font une bonne lecture. Cependant, j'y ai trouvé des longueurs et un je ne sais quoi qui m'a laissée dubitative. le manque de chaleur, de rondeur, dans l'écriture ou des personnages au caractère un peu trop tranché. Après tout c'est peut-être un choix.

Je le dis dès le début : je ne suis pas adepte des romans avec beaucoup de description. C'est pour cela que je n'ai pas du tout accroché. L'élément déclencheur mettait tellement de temps à arriver (au milieu du livre) que j'ai dû relire le résumé pour comprendre où aller le récit.