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EAN : 9782378871604
176 pages
HiComics (19/08/2020)
4/5   52 notes
Résumé :
Sur les rives de l'Indus, les jours sont brûlants, et les nuits, pleines de crocs.

1766. Deux siècles après l'arrivée du premier navire européen sur les côtes de Malabar et l'implantation des colons à Calicut, la Compagnie des Indes cherche à protéger ses intérêts économiques sur la Route de la Soie.

Un vampire embarque sur un bateau de la Compagnie, dans l'espoir de redémarrer de zéro sur ces nouvelles terres prometteuses. Mais il comp... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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C'est un comics assez intéressant qui mêle une histoire de vampire à l'implantation de colons via la Compagnie des Indes sous l'égide de la couronne d'Angleterre. Calicut est alors un port assez prospère situé sur la côte de Malabar en Indes.

Il y a une belle histoire d'amour et de guerre mais surtout une dénonciation à peine déguisée du colonialisme et de ses effets pervers. On se rendra compte également qu'il existe en ce monde des créatures qui sont parfois plus dangereuses que des vampires notamment des rakshasas à la morphologie multiforme pour posséder des êtres humains.s

J'ai beaucoup aimé le graphisme qui est assez coloré mais surtout d'une précision remarquable dans le trait. Il y a manifestement de la beauté dans les paysages mais également dans les personnages. C'est un plaisir à la lecture. Ce dessin contribue donc énormément à créer une atmosphère mystérieuse tendance hindoue assez réussie.

Un bémol cependant avec une narration parfois trop lancinante et ennuyeuse. Il faut alors s'accrocher au récit pour bien le suivre. le lyrisme n'a pas que des adeptes.

Bref, c'est un beau voyage dans l'Inde du XVIII° siècle avec un effet dépaysement garanti. Un comics inhabituel à découvrir !
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Ce tome contient une histoire complète indépendante de toute autre. Il regroupe les 6 épisodes de la minisérie, initialement parus en 2018/2019, écrits par Ram V, dessinés et encrés par Sumit Kumar et mis en couleurs par Vittorio Astone.

Quelque part vers la côte de Malabar, Bishan est allongé dans l'herbe et Kori lui caresse les cheveux. Elle lui pose rituellement la même question : comment as-tu été fait ? Bishan lui raconte la naissance du monde : un dieu tout puissant l'a créé. Il s'est ensuite allongé pour se reposer, et de sa cuisse sont sorties les créatures comme Bishan, et lui-même. Ils étaient habités par une faim inextinguible et ils ont tout dévoré, allant jusqu'à manger le dieu lui-même. Elle se demande de quel individu elle est ainsi tombée amoureuse, une bête capable de manger son géniteur. Il répond qu'il est une bête sauvage qu'elle doit civiliser. Elle se demande ce qu'elle-même sait de la civilisation. Un commandant de navire écrit dans son journal de bord, commentant sur son voyage : transporter un unique passager jusqu'aux côtes de Malabar, pour le confier aux bons soins du colonel Smith. Il se fait honte d'avoir accepté cette mission et de ne pas oser tenir tête à son passager : Alain Pierrefont. Celui-ci est un vampire et il s'est un peu trop lâché à Londres attirant une attention mal vue. du coup, le comte Grano a décidé pour lui qu'il serait mieux qu'il aille faire un tour dans les colonies, loin surtout.

Le navire finit par arriver à Calicut, sur la côte Malabar, et Alain Pierrefont sort de sa cabine, remettant une lettre au capitaine pour qu'il l'apporte en main propre dans une propriété de Hampstead. le capitaine répond qu'il la fera porter, Pierrefont insiste sur le fait qu'il doit le faire lui-même. Mais le capitaine lui déclare que non, parce qu'il ne lui doit rien. Finalement, Pierrefont monte à bord d'une chaloupe qui l'amène jusqu'au port, où il est accueilli par le colonel Smith en personne. Ce dernier lui explique que son hôte remplira les fonctions d'attaché culturel afin de promouvoir les intérêts de la Colonie des Indes dans les contrées à l'intérieur des terres. En réponse à une question, le colonel explicite l'enjeu stratégique : établir une route commerciale à travers le pays. Il ajoute que le prince Vikram des Zamorin l'hébergera. Même s'il est encore un enfant, il essentiel de cultiver son amitié, car son père s'est immolé par le feu plutôt que de se rendre à Ali Hyder de Mysore. Non loin de là, au coucher du soleil, Bishan emmène Kori voir un arbre particulièrement vieux, dont les racines ont fini par ressortir et entourer le tronc. Elle lui repose la même question : comment a-t-il été fait ? La réponse diffère : il a été fait à partir du sang des dieux, il descend de l'un des sept sages.

Ram V est un scénariste qui a commencé par des comics indépendants comme Paridoso, avant de travailler pour DC Comics sur des séries comme Justice League Dark et Catwoman. Il se diversifie donc en écrivant cette histoire publiée par un petit éditeur Vault, ne disposant pas forcément de beaucoup de moyens. Pourtant le lecteur est tout de suite frappé par la qualité de la narration visuelle, certainement pas un artiste débutant bâclant ses planches pour boucler ses fins de mois, et peut être même les débuts. Au contraire, Sumit Kumar réalise des planches très professionnelles, donnant de la consistance à ce récit qui emmène le lecteur dans un endroit inhabituel pour un comics américain : l'Inde de la fin du dix-huitième siècle. Il est vraisemblable que la mise en couleurs ait été faite à l'infographie, optant pour un rendu de type peinture, avec de superbes effets d'aquarelle, de très beaux jeux sur les nuances d'une même teinte. L'artiste fait osciller le rendu entre une mise en lumière naturaliste, et un choix de teinte principale pour donner une identité à une scène, habillant habilement les fonds de case quand le décor n'y est pas représenté en arrière-plan. L'impression générale de chaque page est donc celle d'une bande dessinée européenne, avec une qualité de production élevée.

L'artiste choisit de positionner sa représentation des personnages entre l'immédiateté visuelle des comics et la prestance des bandes dessinées franco-belges. Les personnages sont majoritairement élancés (l'artiste ayant une petite propension à étirer discrètement les silhouettes), avec une forme d'élégance naturelle, et des tenues reflétant leur condition sociale : militaire gradé ou non, aristocrate anglais, sultan indien, simple paysan, danseuse, concubine, etc. Pour autant, il n'oppose pas les uns avec les autres, mais les place sur un même plan d'existence, ne jouant pas sur la facette cosmopolite ou exotique. le lecteur ressent bien que tous ces êtres humains (et les quelques autres) évoluent dans un même environnement, à pied d'égalité quant à leur présence corporelle. À plusieurs reprises, il s'arrête devant une case ou une page, soit pour ses qualités descriptives, soit un moment saisissant. Par exemple, il prend le temps de regarder les navires à voile arrivant vers les côtes de Malabar, la façade de la belle demeure du comte Grano, la façade du palais du prince Vikram, l'étendue des branches du vieil arbre, le palais de Mysore, l'aménagement intérieur de la tente du khan, la vue en hauteur de Calicut, etc. Tous ces endroits sont représentés avec soin, que ce soit pour le niveau de détails, ou pour la reconstitution historique. de la même manière, le dessinateur conçoit des plans de prise de vue très parlants, avec une direction d'acteurs très juste pour des scènes comme la danse de Kori, le cortège du peuple accompagnant la parade à dos d'éléphant du prince Vikram, la chasse au léopard, le carnage perpétré par Bishan sur un champ de bataille, le duel bestial entre le comte Jurre Grano et Bishan.

De la même manière, le lecteur prend vite conscience que le scénariste raconte une histoire fournie sur l'expansion commerciale et militaire de l'empire britannique en Inde, avec deux points de vue : celui politique du positionnement du prince Vikram, et celui de l'aventure surnaturelle avec la présence d'un vampire et d'une créature à la nature mystérieuse. Il n'y a pas besoin de posséder des connaissances historiques pour comprendre le premier fil narratif. Il court en toile de fond rappelant que la Grande Bretagne fut à la tête d'un empire où le soleil ne se couche jamais, un tout petit pays ayant lâché la bride à sa soif expansionniste inextinguible, sous une forme colonialiste. L'auteur parvient bien à faire apparaître la position fragile de l'armée britannique, forte de plusieurs milliers d'hommes, mais très dépendante des guerres intestines du pays dont elle exploite les richesses, car incapable de résister si tous les royaumes venaient à s'unifier. Par petites touches organiques, Ram V montre la fragilité de la position dans laquelle se trouve le prince, les choix politiques du sultan, et une partie des morts au combat. Il ne s'agit pas d'une fresque historique mais d'une toile de fond ; d'un autre côté ce n'est pas non plus un décor en carton-pâte qui pourrait être remplacé par n'importe quel autre endroit à 'importe quelle autre époque. le lieu et la période nourrissent le récit.

De la même manière, le fil narratif relatif aux monstres (vampires, Bishan) n'est pas générique, mais n'est pas non plus le coeur du récit. le lecteur se demande bien quel genre de monstre est Bishan, et il n'est pas déçu de son apparence. Pierrefont et lui s'affrontent dans un combat dantesque, rendu visuellement intéressant par une prise de vue bien étudiée, et des cases qui ne se limitent pas à des poses conventionnelles éculées. le scénariste ne se lance pas dans une version personnelle de la mythologie des vampires, s'autorisant à faire en sorte qu'ils puissent se déplacer de jour au soleil sans en souffrir. Il apparaît rapidement que les personnages principaux sont Kori et en creux Bisham. Pour autant ils ne sont pas de toutes les planches, et ils ne sont pas les déclencheurs ou les acteurs de tous les événements, Bisham restant même en retrait, un mystère qui ne se dévoile que très progressivement. Ram V met en scène l'amour entre une mortelle et une créature surnaturelle vraisemblablement immortelle. Dès la première page, la question essentielle du récit est posée par elle à lui : comment as-tu été fait ? Elle est posée à plusieurs occasions toujours par Kori à Bisham. À chaque fois, elle suscite une réponse prenant la forme d'une sorte de conte ou de parabole. À chaque fois, ça éclaire Bisham sous une lumière différente, mais ça indique également que son histoire et sa nature sont le fait de circonstances extérieures, que sa personnalité provient essentiellement de l'environnement dans lequel se déroule sa vie. le lecteur peut y voir la métaphore de toute vie, que ce soit celle de Kori, des autres êtres humains, mais aussi de l'Inde elle-même, ainsi qu'un commentaire sur l'inéluctabilité du changement et le peu de maîtrise que l'individu peut avoir dessus.

Il est vraisemblable que le regard du lecteur soit attiré par la couverture très réussie de l'ouvrage et que l'envie lui prenne de le feuilleter. Il découvre une mise en couleurs agréable, des dessins à l'apparence soignée, et une intrigue qui ne se devine pas en feuilletant. Il plonge tout de suite dans une ambiance un peu exotique, assez chaude, intrigué par le mystère de celui appelé Bisham, curieux de savoir quel genre de vampire est Pierrefont, intrigué par l'environnement inhabituel pour un comics (l'Inde à la fin du dix-huitième siècle). Il est vite séduit par les deux principaux protagonistes et par la narration visuelle, pris par les tensions entre empire britannique et différents royaumes. Il se rend compte qu'il se retrouve en immersion complète dans ce récit intrigant, captivant, plein de suspense, avec une dimension réflexive discrète et intelligente.
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Un album rouge… sang.
These Savage Shores, ces rivages sauvages…
Eté 1766 : Dans les eaux bordant la côte de Malabar, deux splendides navires marchands de la marine anglaise abordent enfin la ville portuaire de Calicut à la suite d'une longue et éprouvante traversée. Les cales de l'un des vaisseaux a soigneusement abrité des regards un unique passager dont le prix du billet a décidé son capitaine de le prendre à son bord bien que la simple évocation de son nom ait suffi à terroriser l'ensemble de son équipage ; il s'agit de Monsieur Alain Pierrefont, vampire de son état, exfiltré depuis Londres par l'un de ses amis à la suite d'un… petit différent.
Mais à proximité de ces rivages sauvages du sud-ouest de la péninsule indienne où les jours sont longs et brûlants et les nuits pleines de crocs, notre cher monsieur va trouver quelques créatures plus anciennes et plus fortes que lui… Des démons issus du passé et bien déterminés à conserver leurs prérogatives.
Les his-toires d'a-mour - belles et déchirantes - finissent mal, en… gé-né-ral !
Un bel exercice de style pour des transfusions sanguines sans accident, ou presque.
Le scénario de RAM V tient la route et le dessin de SUMIT KUMAR mis en couleurs de VITTORIO ASTONE est exceptionnel.
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Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre en m'attelant à ce récit et j'ai été franchement surpris de la nature du récit, du ton, de la forme et du fond. C'est pas souvent que j'ouvre une BD qui me surprend et me transporte, avec une histoire qui semble receler surtout un fond acerbe et critique. Non, vraiment, je dois bien dire qu'on est là dans une totale réussite !

Le récit reprend la figure du vampire, mythe qui sert de métaphore à tant de choses qu'il serait difficile aujourd'hui de les lister. du séducteur d'Anne Rice au vampire dangereux de Bram Stocker, le vampire est le pouvoir de séduction, l'animalité humaine, l'altérité merveilleuse, la peur d'un ancien ou d'un nouveau monde, le combat de la foi, la sexualité hors-norme … Il est ce qu'on veut bien en faire, et tout le monde le reprend à sa sauce. Et c'est exactement ce que fait ce récit, qui reprend le mythe du vampire de façon assez classique mais l'intègre au récit pour parler d'autre chose.

Car si le récit parle de combat de créature mythologique dans l'Inde du XVIIIè siècle, il est avant tout un récit politique nullement déguisé. Entre clans rivaux, guerre de rois et de seigneurs locaux, débarquement de l'Inde et sa fameuse compagnie orientale, plus prompte à sortir le fusil que tendre la main, c'est un pan de l'histoire du continent indien qui sert de décor aux personnages supportant la narration. Ces personnages sont intéressant par ce qu'ils sont, mais surtout par ce qu'ils incarnent. Je ne me lancerais pas dans le détail, qui prendrait trop de place pour une simple critique, mais entre l'animalité humaine, le conflit et la violence, la transmission de générations et bien sur l'arrivée de l'européen dans un jeu politique déjà compliqué. Je dois dire d'ailleurs que l'européen en prend pour son grade ! Les vampires me semblent symboliser ces puissants européens qui se pensent immortels et intouchables, certain de leur bien fondé et prêt à piller le monde sans scrupules. J'ai bien aimé le fait de montrer ces personnages souffrir et mourir, presque étonné de pouvoir être tués de façon si simple.

Le récit est épistolaire en partie, chacune des lettres donnant une voix à un personnage. C'est une très bonne manière de différencier chacun par un ton, une façon de parler et une façon de comprendre les autres. J'aime le procédé, qui permets de réellement donner corps aux personnages, à leurs dilemmes et interrogations.
J'ajouterai juste que j'adore le personnage de Bishan, monstre ou humain, créature immortelle qui subit ce qu'il se passe et peine à trouver une place dans ce monde qui change. J'ai adoré son développement et ses interventions, il est juste parfait !
Le récit trouve d'ailleurs une fin qui arrive à être à la fois heureuse et triste, puisque la victoire est éphémère et que la finalité sera celle que l'on connait. La marchandisation de tout est en route, et elle ne s'arrêtera pas comme ça. Une très bonne fin qui laisse un gout amer après avoir tout vu, mais qui se conclut sur une promesse de renouveau et d'avenir. Un joli message pour des temps comme les nôtres !

Je digresse beaucoup mais je décerne le coup de coeur à cette BD. Elle est excellente, bien menée, aux thématiques claires et fortes, servi par un dessin tout en beauté et une écriture aux petits oignons ! Recommandé, franchement recommandé !
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Magnifique !

Un vampire voyageant dans les cales d'un bateau, répandant l'effroi sur le navire. Une narration en bonne partie épistolaire. Ça vous rappelle quelque chose ? Ça n'a rien à voir !

Sur la forme, le livre rassemble les 5 volumes formant cette histoire. On trouvera avec plaisir les différentes couvertures originales et autres dessins liés à chaque chapitre en fin d'ouvrage.
Avec plaisir, car le premier point fort est bien le dessin. Les humains, les monstres, les animaux, les bâtisses, la nature, tout est magnifique. Les couleurs magnifiant le travail.
La mise en page recèle quelques pépites, comme cette page où un personnage passe à travers une vitre. La restitution de l'action y est réjouissante.
La couverture est superbe et bénéficie de dorures la rendant plus irrésistible encore.

Sur le fond, l'histoire mélange une situation historique et une intrigue parallèle toute surnaturelle. Un jeune prince en proie aux turpitudes de la diplomatie, devant jongler entre les ennemis extérieurs et les adversaires intérieurs. Et son garde du corps, écartelé entre ses aspirations et sa nature profonde, sa dévotion au prince et son attachement à une femme.
Et la grande trouvaille : le colonialisme appliqué aux monstres.

Fantastique, brutal, superbe. Mordant, fin, sauvage. Un divertissement de haute volée, aussi intelligent que parfaitement exécuté.
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critiques presse (2)
CNLJ
07 juillet 2021
En mélangeant habilement légendes européennes et indiennes, Ram V emmène le lecteur sur les pas de Lord Pierrefont, condamné à l'exil pour pouvoir survivre. These savage Shores s'impose de par sa qualité et son originalité comme une lecture incontournable de cette année passée.
Lire la critique sur le site : CNLJ
LesComics
16 septembre 2020
These Savage Shores est un bijou. Malgré quelques légers soucis dans certains dialogues, le récit convainc par son discours sur le colonialisme, traité sous deux angles, parfaitement mis en scène.
Lire la critique sur le site : LesComics
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Ce n'est pas pour les Dieux que je danse, mais qu'ils regardent, s'ils le souhaitent.
Commenter  J’apprécie          140
Sur les rives de l’Indus, les jours sont brûlants et les nuits pleines de crocs.
Commenter  J’apprécie          10

Lire un extrait
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Merci à Jose Maniette d'Univers Comics le Mag' pour son accueil et son aide précieuse à la traduction.
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