" La prima estasi" paru en Italie en 1985, traduit en 87. 120 pages.
Je n'ajoute rien car la quatrième de couverture est très explicite.
Je regrette de n'avoir pas lu ce recueil jusqu'au bout, mais, si l'écriture est superbe, le sujet ne m'a pas captivée.
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Leur nouvelle maison, dans la nouvelle petite ville où Thérèse s'installa avec son père et ses soeurs après la mort de sa mère, fut en réalité bien semblable à la précédente par l'atmosphère et le climat de dévotion.
La religiosité cérémonieuse et somnolente de sa famille s'y imprima.
Le Carmel avait, en outre, ceci de charmant, qu'il abolissait par sa fermeture définitive tout ce que _ témoin terrifié par les conversations de salon _ Thérèse avait entendu définir comme faits de la vie, comme faits constitutifs de la vie.
Son allié fut le sommeil.
L'inertie eut l’opportunité d'une inspiration profonde. Elle s'empara du corps de la petite fille, et son premier résultat fut d'en paralyser la perception dans un effroi immobile et sans douleur
Thérèse se sentit d'un seul coup et définitivement libérée de la nécessité que sa vie ait une trame, une intrigue reconnaissable.
Elisabetta Rasy - Un hiver à Rome .Elisabetta Rasy vous présente son ouvrage "Un hiver à Rome" aux éditions Seuil. Traduit de l'italien par Nathalie Bauer. http://www.mollat.com/livres/rasy-elisabetta-hiver-rome-9782021084429.html Notes de Musique : ?The Flames of Rome? (by Kai Engel). Free Music Archives.