Mamada, tome 1 : Epoustouflante migrante

Une série qui débute...du tonnerre ! Les mots sont ajustés, le scénario bien ficelé, la composition est souvent bluffante, et surtout c'est vraiment drôle. Vous allez adorer Mamada, la raleuse.
Après avoir lu le loufoque "L'exode selon Yona", qui se déroule dans l'antiquité égyptienne, je suis ravie de découvrir maintenant notre époque croquée par David Ratte. Nous suivons donc Mamada, chef de village africain, propulsée par une magie venue d'on ne sait où (elle pense que c'est la faute d'un gri-gri défectueux, mais ce pourrait bien être plus mystérieusement compliqué)... dans le métro parisien. Sous terre, avec des spectres...Enfer ! Pendant ce temps quelques habitués du métro se retrouvent en Namibie...sans réseau...Enfer !
On apprécie le trait de l'auteur et aussi la mise en couleur intéressante et qui donne des ambiances bien calibrées.
Pour tous petits et grands, un moment de lecture à savourer, et à lire plusieurs fois pour saisir toutes les allusions dont l'auteur aime parsemer ses albums.
Je le recommande chaudement !

David Ratte est un auteur qui a un style d'humour assez particulier qui vise à pousser à la réflexion. Ce sont des thèmes bien sérieux qui sont traités comme l'intolérance par rapport à la différence. Il reste dans le même style que le Voyage des Pères tout en changeant de registre et cela ne sera pas pour nous déplaire. Il parvient très souvent à faire mouche. C'est vrai que c'est parfois poussif et naïf sur le thème du choc des cultures mais le fond demeure bon.

Quant à la forme, j'apprécie toujours la douceur de son trait. On découvre la Namibie, un pays d'Afrique australe assez lointain. On sait que l'un des déserts les plus arides au monde le Kalahari occupe une bonne partie de ce pays. Cependant, au nord, on trouve la région du Kaokoland. On fait la connaissance avec une ethnie singulière les Himbas. Par ailleurs, les femmes himbas, très belles, enduisent leur peau nue et leurs cheveux de terre ocre mêlée à du beurre, par coquetterie mais aussi pour se protéger du soleil et des moustiques. Il est vrai que je les avais tout d'abord confondus avec les aborigènes australiens.

Bref, c'est une série qui s'annonce assez sympathique. Pour autant, c'est quand même un cran en-dessous du Voyage des pères ce qui explique mes 3 étoiles.

Mamada, cheffe de village namibienne, aigrie, énervée, haïssant les touristes et les blancs en général va voir sa vie bouleversée quand une capsule chinoise va s'écraser en plein désert et déverser sur elle (ainsi que sur un oiseau inoffensif) un principe actif aux propriétés mystérieuses.
Mamada va gagner des pouvoirs qu'elle ne parviendra pas à maîtriser, et qu'elle attribue faussement à son nouveau grigri de chasse.
Elle va notamment être téléportée au pays des morts, là où les hommes sont blafards et moroses : le métro parisien !

L'auteur de Toxic Planet revient avec une nouvelle héroïne,
Sympas, drôle, touchant, le récit aborde notamment les questions de la mondialisation, de la marketisation du monde, des identités culturelles, du racisme, et bien d'autres. On adore également le petit piaf au sommet de la chaîne alimentaire ;)

La suite, vite !

Mamada est de la tribu des Himbas, vivant au nord de la Namibie. Elle en est la chef. Elle a aussi un foutu caractère. Elle n'aime pas les blancs, les jeunes, les touristes, le sorcier de son village. Mais il va se passer un truc vraiment bizarre qui va l'obliger à voir les choses différemment...
J'ai bien aimé la couverture de cet album, ce qui m'a décidé à faire la connaissance de Mamada. Et je ne le regrette pas ! Les paysages africains sont dépaysants , les dialogues vifs et drôles, et Mamada est un sacré personnage ! J'ai vraiment envie de savoir ce qui va lui arriver ensuite...

L'intrigue m'a d'abord attirée. J'étais curieuse de découvrir l'histoire de Mamada.

Mamada est chef de tribu dans un village situé au coeur de la Namibie. Elle se montre toujours de mauvaise humeur et est particulièrement exacerbée par l'affluence des touristes. L'impact d'une capsule chinoise va provoquer des évènements inattendus. Mamada se retrouve subitement au beau milieu du métro parisien, persuadée que le grigri ensorcelé qu'elle porte autour du cou lui confère ses nouveaux pouvoirs.

Je ressors très déçue de cette lecture aussi bien par le scénario que par le vocabulaire. Cette bande dessinée ne m'a pas fait sourire, les évènements et les personnages ne m'ont pas intéressée, dommage.