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Cette histoire prend place pendant la Seconde Guerre Mondiale. Elle ne sera que la toile de fond et cela nous permet de lire autre chose que des moments de guerre et de terreur.

Nous faisons la connaissance de 3 jeunes hommes, à l'aube de leur sexualité : Benjie, Oscy et Hermie. le premier, le plus jeune, reste assez en retrait dans l'histoire ; le deuxième se prend pour le chef de la bande ; le troisième est le plus savoureux, le plus drôle et le plus posé de tous. Mais les hormones le travaille plus que ses camarades et cet été de l'année 42 va être propice à son épanouissement sexuel. Il va tomber amoureux fou d'une femme plus âgée que lui et espérera croiser son chemin, son regard, et plus encore, malgré que son mari est parti à la guerre.

Les émois de ces jeunes garçons sont racontés d'une façon très subtile généralement, surtout lorsque l'on parle d'Hermie. Oscy est un jeune homme un peu trop déluré et a un bagout un peu trop forcé. Ce dernier veut à tout prix dépuceler son ami et sa lourdeur dans ses décisions fera sortir Hermie plusieurs fois de ses gonds.

C'est tout cet ensemble qui est drôle. J'admire l'auteur d'avoir réussi à écrire une histoire si simple avec des mots si doux, si tendres, qui donnent l'impression d'être susurrés à notre oreille. J'ai un réel coup de coeur pour le caractère et la personnalité d'Hermie (notre auteur donc). Il est réaliste, sensé, posé, et ne veut faire de mal à personne. Il souhaite découvrir l'amour d'une belle façon et c'est tout à son honneur.

Non seulement Hermie est un coup de coeur (ce qui est extrêmement rare chez moi) mais c'est tout le livre qui en représente un. Je suis admirative du style d'écriture d'Herman Raucher. C'est tellement poétique, quand il le faut, et "rentre-dedans" quand le personnage ou la situation l'impose. J'ai savouré l'histoire, belle, drôle et finalement triste à la fois. Et elle est d'autant plus authentique qu'elle reflète l'adolescence de l'auteur, ayant voulu écrire sa jeunesse pour rendre hommage à son ami Oscy mort pendant la guerre de Corée.

Je me tenterai peut-être à regarder le film un jour. En tout cas je remercie vraiment les Editions Folio de m'avoir fait découvrir cet incontournable de la littérature classique et historique.
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Eté 42 à Packett Island. Un trio de copains se retrouvent pour les vacances. Oscy est le chef de la bande, Benjie est le plus jeune et un peu le souffre-douleur du groupe et Herman, dit « Hermie », se questionne. du haut de leurs quinze ans et malgré la guerre qui sévit, un seul sujet les préoccupe : les filles et notamment le sexe. A une époque où l'éducation sexuelle n'existe pas, le trio se débrouille comme il peut : lecture d'un manuel d'anatomie, pelotage de filles au cinéma donnant lieu à des situations cocasses, achat de préservatifs à la pharmacie… C'est décidé, ce doit être l'été du « grand saut » ! Mais Herman, lui, n'avait pas prévu de tomber amoureux d'une femme de plus de vingt-trois ans, déjà en couple avec un homme engagé dans le conflit. Cette rencontre bouleverse le jeune homme au point que l'auteur en ait fait un roman…

Je ne connaissais pas ce roman sorti pour la première fois en 1971 et ayant été adapté au cinéma par Robert Mulligan. J'ai été à la fois touchée et amusée par le récit de ce souvenir de l'auteur qui l'a profondément marqué. Certains peuvent être choqués par les propos très crus de ces adolescents en plein poussée hormonale mais leurs propos sont emplis d'envies, de peurs et d'ignorance aussi. Ils n'en sont que plus touchants.

Un joli moment de lecture que je vous conseille.
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"Hermie, il y a une chose que tu ne sembles pas comprendre. C'est très bien de respecter une femme. C'est parfait. C'est démocratique. Mais c'est elle qui ne te respectera pas si tu n'essaies pas de la baiser.
- J'ai du mal à te croire.
- Je t'assure. Mon frère me l'a dit. Les femmes sont comme ça. Elles veulent que tu tentes même si elles ne te laissent pas faire, parce que, bien qu'elles ne te laissent pas faire, elles veulent que tu essaies. C'est pour ça que tu dois essayer."

Été 1942, sur une petite île au large de la Nouvelle Angleterre. Trois adolescents de quinze ans, Hermie, Oscy et Benjie s'ennuient et ont les hormones en ébullition. La guerre gronde, Pearl Harbor a déjà eu lieu mais ils sont bien loin de tout ça, l'armée n'étant pour eux qu'un moyen de frimer auprès des filles. Hermie, l'éternel inquiet, tombe amoureux d'une mystérieuse et très belle femme qui devient son ultime fantasme tandis qu'Oscy, le meneur, se démène pour obtenir les faveurs d'une fille de son âge. Benjie, quant à lui, a des préoccupations qui ne se situent pas au-dessous de la ceinture. Tous les trois vont vivre un été riche en découvertes, à commencer par celle d'un manuel d'anatomie expliquant quelles sont les douze étapes à franchir pour atteindre le septième ciel...

Classique enfin réédité en poche, Un été 42 est un livre extrêmement drôle ! C'est tendre, naïf, joyeux... Une étonnante plongée dans l'adolescence de l'auteur. Entre tourments, vannes et bagarres, on rit beaucoup des trois garçons qui tentent d'explorer leurs nouveaux désirs mais se heurtent à des obstacles divers dans cette quête du plaisir et de l'amour. Parsemé de références musicales et cinématographiques de l'époque, ce roman à la belle écriture nous offre du dépaysement, de la fraîcheur et ça fait du bien !
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En commençant cette lecture, je n'avais pas réalisé que l'action d'Un été 42 se situe à la même époque que 2 romans précédents m'ayant fortement marqué, à savoir, Être sans destin d'Imre Kertész (Prix Nobel Littérature 2002) et La mort est mon métier de Robert Merle. Ses 2 romans traitant des camps de concentration. Et le parallèle non voulu avec Un été 42 ajoute une dimension vertigineuse à ce roman.

Si ma lecture s'est enrichie de cette dimension, Herman Raucher n'a pas fait de la Guerre son sujet principal, mais plutôt, sa toile de fond, une toile de fond lointaine et un peu floue. À travers ce récit, la Guerre est incertaine, comique et tragique à la fois, abstraite surtout.

Le personnage principal, c'est Herman Raucher lui même, pendant l'été de ses 15 ans sur une île assez isolée. Un été 42 est roman initiatique fin et élégant dont la légèreté n'est qu'apparente. La Guerre étant le spectre de tout ce qui se déroule sur cette île.

Roman de garçons, Herman Raucher est parvenu à décrire cet été si spécial pour lui avec une franchise désarmante. Il a surtout réussi à retranscrire tout le tragi-comique de l'adolescence masculine. J'ai beaucoup souri en lisant ce roman et même ri parfois (et cela n'arrive pas souvent), tout en me remémorant ma propre adolescence.
La suite sur le blog…
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Jusqu'à ce que les éditions Folio me le proposent, j'avais sommairement entendu parler du film culte « Un été 42 » mais je ne connaissais pas l'existence du livre. En hommage à son ancien ami disparu, Herman Raucher a décidé d'écrire cette histoire pour raconter les étés qu'ils passaient ensemble lorsqu'ils étaient jeunes. Les événements se déroulent en 1942, mais restent intemporels car ils peuvent être transposés facilement dans le monde actuel. Aucun élément n'est vraiment désuet et rien ne permet de se sentir déplacé.

On assiste à une histoire d'amitié entre trois adolescents. Ils sont tous différents mais tellement complémentaires. Par désoeuvrement, ils vivent des aventures grâce auxquelles ils vont tour à tour se chamailler, se soutenir, se battre, s'aider, se détester pour mieux recommencer le lendemain. Ce livre est empreint d'éternité, comme si cette amitié n'avait pas de limite, pas de fin. Il nous ramène à notre propre jeunesse où l'on a tous goûté à cette étape de naïveté et d'espoir.

A travers ces garnements, Herman Raucher nous narre les préoccupations de tous les jeunes hommes de cet âge-là. C'est donc bien sûr aussi une histoire de filles et de sexe, deux choses qui ne font qu'une dans l'esprit d'un adolescent à l'aube de sa puberté. Ça gratte dans le bas ventre et toutes les pensées sont centrées sur le seul objectif : le sexe. Obsédés par cet objectif, les trois amis vont vivre des moments truculents. Certaines scènes deviennent même très drôles du fait de leur maladresse et leur ignorance dans le domaine et j'ai beaucoup ri.

J'ai trouvé ce texte extrêmement touchant. J'ai ressenti toute la nostalgie de l'auteur dans son apprentissage de la vie. Je pense que ce livre va réjouir tous les hommes (les femmes je ne sais pas !) car il va les téléporter plusieurs années en arrière et faire ressurgir tous les souvenirs et les sensations de leur jeunesse. Pour ma part, c'est un gros coup de coeur et j'ai passé de très bons moments dans ma tête d'adolescent. Herman Raucher m'a fait rire et je revenais chaque jour avec impatience dans ma lecture, pour que l'insouciance de mon enfance ne s'arrête jamais !
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J'ai lu beaucoup de roman mettant en scène des adolescentes à la croisée des chemins entre enfance et âge adulte, mais je crois que c'est la première fois que je lis ce type de roman mettant en avant de jeunes garçons.

Hermie, Oscy et Benjie ont 15 ans. Ces trois amis passent les mois d'été sur une île de Nouvelle-Angleterre. Mais Hermie et Oscy se désintéressent de leurs jeux d'enfants et n'ont désormais qu'une obsession : coucher avec une fille. Mais Hermie va aussi découvrir l'amour en rencontrant une jeune femme plus âgée dont le mari est parti à la guerre.

J'ai été touchée, amusée, surprise et parfois exaspérée par ces trois adolescents. Et je me suis projetée 15 ans dans le futur en imaginant l'adolescence du petit garçon que je porte. Quel genre de garçon deviendra-t-il : un rêveur romantique comme Hermie ? un timide froussard comme Benjie ? une grande gueule comme Oscy ?

Henry Chapier qualifiait ce roman de « chef d'oeuvre de finesse psychologique, et d'humour ». Je dois avouer que je ne suis pas du même avis. L'humour est certes présent mais il est loin d'être fin, tout comme les personnages qui sont par moments d'une lourdeur typiquement adolescente ! Cela en exaspérera sans doute certains mais je pense au contraire que cela convient parfaitement aux personnages et à cette période de leur vie.

En revanche, il se dégage beaucoup de mélancolie de l'histoire de ces trois adolescents. Car le roman débute sur une image d'Hermie devenu adulte qui retourne sur l'île et revit son adolescence. Par ailleurs, Herman Raucher a écrit ce roman en hommage à son meilleur ami tué pendant la guerre de Corée. C'est donc sa propre adolescence qu'Herman Raucher nous dévoile avec nostalgie et pudeur, alors même qu'il dévoile tout sans concessions.

L'histoire se passe au cours de l'été 1942. La guerre fait rage, mais sur cette petite île elle semble bien lointaine même si elle est omniprésente au quotidien : tickets de rationnement, membres de la famille mobilisés, journaux, drapeaux,… quel décalage entre la vie insouciante que mène la petite bande et ce qu'endurent d'autres jeunes à peine plus âgés qu'eux.

C'est un roman très touchant, très personnel et très humain que nous a offert Herman Raucher.
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J'avoue que j'ai eu du mal à entrer vraiment dans ce roman qui n'avançait pas et tournait en boucle. Ce fut ma première impression mais, en continuant ma lecture, j'ai été touché par ces trois garçons encore puceaux, qui ne songent qu'à devenir des "hommes" ou, plus précisément, à avoir leur premier rapport sexuel. Cette obsession est à la fois triviale, et essentielle chez la plupart des jeunes adolescents. Herman Raucher se garde bien d'idéaliser ce moment délicat de la jeunesse. Au contraire, il insiste sur la maladresse et la naïveté de Hermie et d'Oscy, qui sont les principaux personnages. Il raconte par le menu leurs essais et erreurs, d'une manière finement ironique ou souvent franchement cocasse, mais sans attendrissement particulier. L'auteur écrit comme parlent et pensent les ados, avec d'amusantes exagérations qui sonnent vrai. Des deux garçons, c'est évidemment Hermie le plus attachant; il est souvent "déphasé", mais aussi un peu romantique (quand même !). J'ai envie de croire que l'auteur s'est dépeint lui-même sous ses traits. Hermie et Oscy atteindront (laborieusement) leur but, mais chacun de son côté et dans des circonstances fort différentes. La fin m'a semblé assez émouvante.
C'est un bon roman d'initiation, très proche des réalités. Il ne fait pas l'impasse sur les difficultés - voire sur le ridicule - d'adolescents qui ne savent pas encore ce qu'ils valent et qui se débattent dans le "grand bain" de la vie pour essayer de devenir des adultes.
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« Un été 42 », c'était pour moi, jusqu'à peu, le titre d'un magnifique film réalisé par Robert Mulligan en 1971 et dans lequel jouait la belle, charmante et merveilleuse Jennifer O'Neill. Ah Jennifer O'Neill ! L'auteur du livre (Herman Raucher) décrit son héroïne (Dorothy) ainsi : « Elle était radieuse. Il n'y avait pas d'autre mot. Radieuse. Avec ses longues jambes, sa chevelure flottante au vent et ses yeux verts, ses yeux verts si doux et si limpides, ces yeux qui hantaient tous mes rêves… ». Par conséquent, je comprends mieux maintenant le choix qu'a fait Robert Mulligan pour interpréter Dorothy, car la Dorothy du livre ressemble vraiment à Jennifer O'Neill. Il se peut que je ne sois pas tout à fait objectif, mais Jennifer O'Neill n'est-elle pas… Je m'égare ! Quoi qu'il en soit, le film de Robert Mulligan m'avait marqué, car comme dans la plupart de ces réalisations il se dégage une atmosphère pleine d'émotions. Robert Mulligan est un excellent réalisateur que je ne peux que vous conseiller. Ainsi, généralement lorsque je vois l'adaptation cinématographique avant d'avoir lu le livre je passe mon chemin, car la plupart du temps j'ai du mal à me concentrer sur un texte dont je connais la suite. Alors, pourquoi avoir choisi cette lecture ? Simplement, une fois n'est pas coutume, car j'ai eu envie de voir comment l'écrivain s'est débrouillé pour donner à son texte cette ambiance si mélancolique et nostalgique distillée d'une main de maître par le cinéaste Robert Mulligan. Qui plus est, la musique du film composé par Michel Legrand joue un rôle prépondérant dans la mise en place de cette ambiance si particulière. En fin de compte, dans ce cas précis, le livre réussit-il à donner autant d'émotions au lecteur que le film au spectateur ? Avant de répondre à cette question, voici quelques mots sur l'histoire. Je cite l'éditeur : « Hermie, Oscy, Benjie : trois amis, une énergie infinie et une ignorance crasse des choses de la vie. Mais du haut de leurs quinze ans, ils ont bien l'intention de devenir des hommes. Dans leur quête aussi ambitieuse que maladroite, ils partagent l'intuition que tout se joue dans les bras des filles, sont persuadés que leur amitié les tirera à chaque fois d'un mauvais pas, et suivent les commandements d'un manuel d'anatomie dévoilant les “douze étapes de la sexualité” ».

Eh bien ? Je n'ai pas été déçu, car dans le livre j'ai retrouvé les scènes drôles et touchantes du film qui m'avaient fait sourire, j'ai retrouvé les scènes dures et violentes du film qui m'avaient fait frémir, j'ai retrouvé les scènes tristes et émouvantes du film qui m'avaient fait… Ainsi, l'écriture de Herman Raucher est simple et directe, les personnages sont parfois vulgaires et souvent attachants, mais aussi agaçants, ce sont des adolescents avec leurs défauts et leurs qualités. Vous l'aurez compris, j'ai aimé ce livre ! Ainsi ce dernier, en fin de compte, suit exactement la même trame que le film, ce qui n'a rien d'étonnant sachant que l'auteur du livre était aussi scénariste du film. Un été 42 est certes un livre qui s'adresse aux adolescents, mais pas seulement…

Pour conclure, je vous conseillerais malgré tout de lire le livre avant de voir le film pour que le plaisir et l'émotion soient plus intenses. Je pense qu'il est toujours préférable de lire le livre avant de voir le film.
Lien : http://deslivresetdesfilms.c..
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1970. Un homme revient sur Packett Island et se souvient de l'été de ses 15 ans. Un été passé avec ses amis Oscy et Benjie, à la découverte du sexe opposé.

Un été 42, dans la mémoire des gens, c'est d'abord un film des années 1970. Mais, comme les éditions La Belle Colère nous le rappellent opportunément avec cette réédition, Un été 42, c'est aussi un excellent roman américain sur l'adolescence, au point de départ pourtant banal : la description des vacances d'un trio d'adolescents qui s'ennuient et rêvent de leur première fois. Mais voilà, c'est réalisé avec des personnages subtilement croqués, à commencer par le héros, le timide et rêveur Hermie, et son intimidante amoureuse, l'effervescente Dorothy. L'intrigue est très réaliste, parfois truculente. Elle sert de prétexte à la description de scènes prises sur le vif à la fois justes et extrêmement drôles. Quand au style imagé et piquant de l'auteur, il fait mouche à chaque coup.

Conclusion : Un été 42, que l'on ait vu le film ou non, c'est d'abord un roman américain extrêmement bien écrit.

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Trois amis Hermie, Benjie et Oscy vont partir à la découverte de la vie et de l'amour pendant cet été 42. Ils ont quinze ans et s'ennuie sur cet île où il n'y a guère d'activités mais leur but aujourd'hui est de dépasser la frontière qui les séparent du statut d'homme pendant que d'autres hommes véritables se battent en Europe, au-delà de l'océan dans une guerre contre le nazisme. D'un côté la vie et de l'autre la mort.

Pourtant ces trois amis sont très différents l'un de l'autre : Benjie est encore un enfant dans sa tête et se préoccupe essentiellement de sa montre et de suivre Oscy comme un toutou, Hermie est notre narrateur et le romantique de la bande, quant à Oscy la brute n'a qu'une idée en tête : sauter sur la première fille à lui dire oui, et pour cela ils ont réussi à se dégoter dans une encyclopédie la définition et les douze étapes à accomplir de l'acte sexuel, autant dire le graal pour ces adolescents. Benjie abandonne l'idée de passer à l'acte et Oscy compte bien faire perdre sa virginité à Hermie et perdre la sienne, sauf que l'amour se met sur la route d'Hermie en la personne de Dorothy 22 ans et le destin va faire le reste.

Une poursuite un peu gauche de l'amour et du sexe, une amitié à toute épreuve, un roman initiatique écrit dans les années 70 et réédité par les éditions La Belle Colère à ma plus grande joie. Ce récit va parler des rêves et fantasmes de ces trois jeunes garçons, de leur rencontre de l'amour et finalement du sexe aussi, de la vie calme qu'ils ont même si elle leurs paraît beaucoup trop insipide et de la mort qui rôde en ce terrible temps de guerre. Malgré des thèmes qui peuvent paraître lourds, l'histoire est tout à fait drôle et les questionnements de l'adolescence nombreux.

J'ai pris beaucoup de plaisir à suivre l'apprentissage de trois amis que rien ne semble pouvoir séparer, et pourtant il y a comme un sentiment de « dernière fois », de dernière insouciance, un dernier été où l'enfance était encore présente et touchante, les vagues et le soleil se mêlant aux sentiments vrais.
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