« On scrute ma vie au laser, cherchant la moindre erreur, la moindre faille, le moindre scoop. On voudrait dans les médias que je sois un saint, je ne suis, mes amis, qu'un homme », semble prévenir François Fillon, soupçonné d'avoir fait bénéficier sa femme et deux de ses enfants d'emplois fictifs... Il est vrai qu'on ne s'était jusqu'à présent jamais vraiment intéressé à son passé. Lui s'était ici et là présenté comme une terreur des cours de récréation, un soixante-huitard capable d'organiser une manifestation contre sa professeure d'anglais... On a découvert dans la bouche de ses proches un élève emprunté, victime de railleries homophobes et lanceur de boule puante... Son passé se relit aujourd'hui à la lumière des révélations du Canard enchaîné. Surtout lorsqu'on apprend que son premier boulot était « quasi clandestin » et qu'il bénéficiait d'un emploi trouble au ministère des Transports.