Bigre, quelle déception ! Ma lecture n'a pas été le "moment littéraire intense" escompté. L'auteur a rassemblé dans ce livre tous les poncifs de la romance populaire, celle qui émoustille et fait pleurer Margot.
Monsieur engrosse la bonne, Madame tombe amoureuse de la bonne, ce qui met Monsieur le curé très en colère alors la bonne veut mourir en reniflant le mouchoir d'un tuberculeux..... Quelle histoire !
Je me suis demandée si Léonor de Recondo avait voulu écrire une parodie, mais non, elle a l'air très sérieuse. Pas la moindre trace d'humour, c'est par instants à la limite du ridicule.
J'en veux pour exemple la scène où pour symboliser son émancipation, Victoire brûle ses corsets. Avec ses deux bonnes, elles font une farandole autour de feu de joie en chantant: " Au feu, les pompiers, y a mon corset qui brûle! Au feu, les pompiers, y a mon corset brûlé ! "
Je vous laisse le soin d'apprécier ..... Et cette scène n'est qu'un exemple parmi tant d'autres. J'ai n'ai qu'une envie, celle de demander " de qui se moque-t-on ? "
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L'auteur s'est inspiré de Madame Bovary (qui est d'ailleurs cité dans le livre) pour écrire ce roman ; à une variante près, pour faire plus moderne sans doute : Victoire, jeune bourgeoise insatisfaite et déçue d'un mariage arrangé par ses parents, prend non pas un amant, mais une amante. Pour faire bonne mesure, l'amante en question est sa servante, engrossée par son mari et dont elle s'est approprié l'enfant.
On frise l'overdose. Car il est impossible d'exploiter autant de thèmes en 200 pages. Ce roman, bourré de clichés, manque de profondeur et de subtilité. Et la fin mélodramatique relève de la littérature sentimentale d'il y a cinquante ans (Delly et consorts).
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Je n'ai rien compris.
J'ai aimé la première partie, jusqu'à la page 100.
Après, patatras....
Que des invraisemblances.
Vous imaginez avec sérieux que la bourgeoise coincée entre dans la chambre de sa bonne et se met nue pour envelopper de sa peau Céleste et le bébé ??
Alors qu'elle méprise au plus haut point le petit personnel !
Et puis, elle ne ressent rien pour le bambin et là, toc, elle se met à l'aimer....
Non, sérieux !
Certains ont parlé d'Harlequin, il est vrai qu'on en est pas loin.
Les attitudes des uns et des autres ont été, pour moi, invraisemblables !
Je n'ai pas compris cet engouement dingue pour ce livre.
Encore un livre qui me met à contresens des autres, autres qui, s'ils le veulent bien, auront le respect d'une critique différente de la leur.
Sans lynchage, insultes et j'en passe.
Je ne me sent nullement coupable, mais c'est un roman de gare.
Expression que j'aime tout particulièrement. Un livre qu'on choisi vite fait avant que le train n'arrive en gare, et qu'on lit vite fait mal fait dans le wagon pour passer le,temps.
Encore une fois, certains ont choisi la facilité.
Tant mieux pour eux.
Moi j'aime quand ça accroche, rippe, grippe, coince, grince.
La fluidité m'ennuie.
Je m'arrêterais là, car même la critique de ce livre me fatigue....
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Quelle déception que ce roman présenté partout comme un texte magnifique subtil, juste et j'en passe !
En le lisant je me disais mais bon sang tu lis un roman harlequin ! le propos. Victoire, femme marié avec Anselme Boisvaillant, notaire installé, s'ennuie dans cette vie toute tracée mais dont on sent qu'elle apprécie le confort. Anselme, lui satisfait de sa condition et de sa femme, belle mais dont il craint les humeurs possiblement fantasques, trouve un échappatoire à ses désirs sexuels en utilisant son "droit de cuissage" sur Céleste. Céleste, donc, petite bonne, issue d'une famille pauvre, tellement nombreuse, que sa mère ne sait même plus distinguer ses enfants. Tout y est exagéré sur la question des femmes. Et enfin, la découverte de l'homosexualité féminine ! Cela peut certes apparaître comme une évidence mais entraîne de grands bouleversements. Rien de tout cela. le carcan social qui étouffait certes les femmes au début du 19eme siècle, sa remise en question... Je n'y ai trouvé aucune subtilité, aucune analyse. Les personnages sont schématiques ce qui confère à leur évolution une incohérence qui m'a empêchée de les trouver attachants. Un bémol pour le personnage de Céleste. Toutefois, ces caractères ne se déploient pas, ils sont taillés à la serpe, sans profondeur. En le refermant, j'ai pensé à Nora d'Une maison de poupée où à Tess ou à Jeanne de Une Vie. Ces textes explorent les conséquences de ce carcan social imposé aux femmes en outre les effets destructeurs. Ici, rien de cela. On reste loin de ces femmes. Ce court roman a peut-être voulu dénoncé trop d'injustices et les 200 pages ne sont pas suffisantes pour permettre de déployer cela.
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J'ai aimé l'univers de château, de roi, en l'an 1900. C'est un roman court, qui est facile à lire.
Sinon, ça a été une déception... Je ne me suis pas attachée plus que tant aux personnages, et j'ai trouvé longuet par moments. Et oui je ne poste pas que les lectures que j'ai aimé, mais aussi celle qui m'ont déçues. C'est aussi ça bookstagram
Victoire est mariée à Anselme, ils n'arrivent pas à avoir d'enfant et ils sont les deux très tristes .. Ils ne s'aiment pas vraiment d'un véritable amour, c'était un mariage arrangé et vivent et font bonne impression devant la haute bourgeoisie. -
Céleste, la bonne, vit parmi eux. Anselme abuse d'elle. Céleste tombe enceinte .... Victoire va décider de garder l'enfant, et de prétendre que c'est le sien.
Une relation très particulière va naître entre Céleste et Victoire et je n'ai pas du tout aimé cette facette du livre.
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