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Le titre original : "Marrow", du nom de la planète centrale du vaisseau découverte par les capitaines et où ils échouent.

Lorsque l'histoire commence, le vaisseau est déjà colonisé par d'innombrables espèces extra-terrestres qui ne sont, de toute façon, qu'un prétexte puisqu'elles n'interviennent que très peu dans le déroulement de l'histoire.
Les capitaines sont des humains âgés de plus de 100.000 ans avec des gènes réparateurs qui en font des êtres quasiment immortels et indestructibles, mais ils gardent pourtant tous les petits travers humains.

D'un chapitre à l'autre, voire d'une page à l'autre, il peut se passer plusieurs centaines voire milliers d'années d'où des raccourcis (pour moi dommageable pour l'interêt que j'ai porté au livre) dans l'évolution de l'histoire, alors que d'autres aspects sont plus developpés parfois un peu inutilement.

Deux grandes parties : Robinsons crusoés échoués sur Marrow, planète hostile, pour la moitié du roman et mutinerie et contre-mutinerie pour la possession du vaisseau dans la seconde partie avec une petite explication sur les motivations et l'origine possible du grand vaisseau.

L'histoire est indéniablement originale, mais le style un peu lent, un peu terne, un peu plat, fait qu'on ne s'attache pas aux protagonistes et il faut l'avouer, on s'ennuie un peu.

On espère un mieux dans la suite : Un puits dans les étoiles.
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Pas mal d'envergure et d'ampleur , du moins théoriquement .
J'ai commencé ce cycle par Un puits dans les Etoiles ..

Je suis un peu comme dans le doute concernant cette lecture à cause de certains aspects du style avec lesquels :
je n'accroche pas vraiment un ton légèrement obséquieux avec un rien " ancien régime " pour ce qui est vocabulaire employé par certains personnages .
Cela fait pseudo-noble et c'est assez pénible , de même le prologue du roman où le vaisseau " prend la parole " n'est pas vraiment top ! ..

Cependant le fait est que c'est assez bon globalement , même si c'est un canard boiteux :

Un immense vaisseau de la taille de Jupiter parcourt la galaxie avec des humains quasi immortels et toute une ménagerie d'aliens compliqués embarqués .
Ces aliens sont là en partie pour la décoration , mais leurs descriptions est précise et certains sont des acteurs principaux sous une apparence humaine .

La découverte de la planète Marrow à l'intérieur de ce vaste artefact et sa description de même que la mise en oeuvre de sa lente et difficile colonisation force le respect .
L'univers de l'auteur est donc assez convainquant et assez solide .

Paradoxalement c'est un véritable planète opéra que ce roman bien que le récit se passe au tréfonds du grand vaisseau qui est lancé dans l'espace ..
Sincèrement à l'aune de mes critères perso le style de ce roman n'est pas à la hauteur de mes exigences personnelles .

Mais à mon corps défendant ... :
je dois dire que j'ai été bluffé par l'ampleur du roman et du point de vue du style je trouve qu'il y a pire et de loin ..
Donc : pas génialissime mais correct ...

Donc une aventure sympathique , il y a de l'idée mais ce n'est pas une lecture prioritaire , à mon humble avis

La comparaison avec P H HAMILTON que propose l'éditeur est sans objet ...
Des styles très différents de même qu'une gestion du réalisme qui se fait sur des bases très différentes chez les deux auteurs .
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Pour commencer, je tiens à dire que j'ai adoré.
Ce livre était depuis un moment dans ma PAL et la lecture d'autres critiques m'avait un peu refroidi, pourtant le synopsis est très attirant, ce grand vaisseau avec un planète à l'intérieur, c'est vraiment une idée originale qui me plait. Mais pas mal de choses m'ont pris au dépourvu.
L'auteur joue avec le temps avec une désinvolture, les personnages, les humains entre autres sont pratiquement immortels, grâce à des technologies génétiques, il y a du terminator dans chaque individu, du coup, au lieu de trouver des formules comme “quelques jours plus tard” ou “un mois plus tard”, on fait des bonds d'un siècle d'un coup, voir plus, c'est surprenant, pas forcément justifié, mais c'est par ce type de délires que l'auteur m'a embarqué dans sa grande croisière. En fait, il ne faut pas prendre ce livre pour ce qu'il n'est pas, ce n'est absolument pas de la grande épopée, du Space Opéra grandiloquent, lyrique, car il y a un brin de comédie, d'ironie tout au long du récit. Dans cette aventure, l'invention délirante, les petits objets incongrus qui parsèment les pages, donnent tout le sel au récit, il y a quelque chose de fantastique, de baroque, un grain de folie qui nous suit du début à la fin. Autant dire que j'ai eu beaucoup de surprises, ça foisonne dans l'esprit de Robert Reed, c'est bien déjanté. Les personnages principaux, à la suite de leurs résurrections successives changent parfois d'objectif, de manière de voir. le Grand Vaisseau est un univers en soi, avec ses mondes, ses villes, ses labyrinthes, ses individus exotiques, ses sociétés qui se côtoient, le tout dirigé par une équipe de capitaines humains dignes d'un mélange entre “La croisière s'amuse” et “Star Wars”. Sur plus de 100 000 ans que dure l'aventure, 4 000 années sont consacrées à un Planet Opéra, un planet Opéra incrusté à l'intérieur d'un Space Opéra, j'adore l'idée. le projet de Robert Reed est très ambitieux, les références nombreuses, tout est grandiose, démesuré, même la création originale est évoquée, la notion de naissance d'une religion, Robert Reed n'a peur de rien, mais il y a une désinvolture, un humour à la manière de Terry Pratchett, la démesure est juste un artifice stylistique, une manière de concevoir un monde baroque et kitsch. Et franchement, j'en ai eu plein les yeux, c'est un gros pavé, et jamais je ne me suis ennuyé, beaucoup de passages n'ont qu'un lien secondaire avec l'intrigue, mais cela ne m'a pas dérangé du tout, au contraire, tout est prétexte à faire fructifier l'imagination luxuriante, l'aspect épique et fantastique, chaque tergiversation est un récit dans le récit, le passé de Pamir, la vie des Rémoras n'apportent pas grand chose à l'intrigue et pourtant j'ai adoré ces moments. J'en ressort ébloui, j'ai l'impression d'avoir lu plusieurs livres à la fois, d'avoir vraiment voyagé à travers les lignes, bref, je suis comblé par cette lecture.
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L'ambition de l'auteur est vaste : la longévité qu'il attribue à ses personnages, l'immensité du vaisseau, le nombre de races et de lieux divers qu'il imagine sur son vaisseau-monde, donnent un peu le tournis. Si l'on ajoute à cela la chronique d'un naufrage, d'une survie, d'une invasion, d'une mutinerie et d'une guerre, on verra que le récit lui-même est à la fois long et détaillé, plein de faits et de rebondissements. La lecture est globalement distrayante, les paysages et les personnages pittoresques, sauf (à mon goût) vers la fin, où la guerre finale m'a quelque peu ennuyé. Il faut plus de temps, et la lecture des autres volumes, pour savoir si cet ennui est mauvais signe, ou s'il signale, comme dans Dune, une oeuvre exceptionnelle qui aurait des passages à vide.
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Le Grand vaisseau est gigantesque, et... abandonné. Des Terriens s'en emparent, le colonisent, le transforment en bateau de croisière ouvert à toutes les espèces. Mais personne ne sait d'où vient le Vaisseau, ni qui l'a construit. Un jour, des capitaines découvrent au coeur du vaisseau un chambre dissimulée contenant à elle seule une planète. Mais les capitaines se retrouvent prisonniers de cette planète. Alors pendant des centaines d'années, ils vont la conquérir, la peupler... Pendant ce temps le Grand vaisseau continue sa course et quelqu'un sait d'où il vient et où il va. Excellent roman de SF, même si par moment on est un peu perdu dans les descriptions scientifiques. Mais cela ne nuit en aucun cas la compréhension du texte, et la plongée dans ce vaisseau a été pour moi, excellente.
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Dans un lointain futur, les humains découvrent, aux abords de la voie lactée, un vaisseau abandonné de la taille de Jupiter. Aussitôt, ils en revendiquent la prise et le défendent face aux aliens qui tentent de leur reprendre. D'après sa trajectoire, certains estiment que ce grand vaisseau est âgé de plusieurs milliards d'années, peut être même aussi vieux que l'univers...

BLAM !

Les nouveaux propriétaires remettent le grand vaisseau en service et décident d'en faire le plus grand navire de croisière de la galaxie. Toutes les races peuplant la galaxie sont les bienvenus, du moment qu'ils ont de quoi s'offrir le voyage. Au moment du récit, soit 50,000 ans plus tard, 200 milliards de passagers et membres d'équipage arpentent les coursives et les grands espaces du vaisseau.

BLAM !

Viens la découverte qui bouleversera la vie à bord. Marrow, une planète de la taille de Mars se trouve au coeur même du grand vaisseau. Une équipe des meilleurs capitaines est immédiatement dépêché sur place. Malheureusement pour eux un terrible accident les clouera sur cette boule de fer pour plusieurs millénaires.

BLAM !

Les humains sont heureusement devenus quasiment immortels grâce à toute une série de gènes modifiés. La perspective de remettre un jour les pieds dans les coursives du grand vaisseau n'est donc qu'une question de temps.

BLAM ! Tel est le bruit du livre qui, à nouveau, part à la rencontre du sol. Bizarre que les lois de l'attraction terrestre ne s'appliquent pas de façon égale à tout ce qui nous entoure.

Pénible, voilà comment résumer la lecture de ce livre. Et pourtant après avoir lu le voile de l'espace, Béantes portes du ciel et La voie terrestre rien ne laissait penser que le grand vaisseau serait si laborieux. Mais ici, rien ne fonctionne. L'histoire se résume à une simple lutte de pouvoir, le style est quelconque et les personnages sont inexistants. Et que dire de l'immortalité des humains, comment croire qu'ils soient dociles au point de faire le même boulot pendant des milliers d'années sans broncher. Jugez vous même :

« Elle décrivit quelques milliers d'années en onze phrases. Je suis née dans le vaisseau. Ma maison d'enfance était à Près-de-La-mer. La Maîtresse avait besoin de capitaines et je suis devenue capitaine. J'ai fait tous les boulots réservés aux capitaines, plus quelques autres. Depuis cinquante mille ans, je suis chargée d'accueillir et de surveiller nos hôtes aliens. À en croire mes notes et mes points d'évaluation, je suis très bonne dans ma spécialité. Je n'ai pas d'enfant. Je me plais dans mon appartement avec mes animaux de compagnie. Tout bien considéré, je me sens aussi à l'aise en compagnie des autres capitaines. Je ne peux m'imaginer vivant ailleurs que dans ce vaisseau mystérieux, merveilleux. Comment quiconque, dans toute la Création, pourrait profiter d'une telle diversité chaque jour de sa vie ? » p 67.

Non, vraiment, j'ai beau chercher je ne trouve rien qui pourrait sauver ce livre.

Je ne le lirais la suite "Un puits dans les étoiles" que sous la torture.

Oui, je sais, je suis faible !
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Lu récemment, il a failli me tomber des mains.

Tout va très vite, trop vite, on saute les millénaires, les explications sont bâclées, les différents protagonistes sont sans épaisseur.

Bref je me suis ennuyé !
Je me surprends même à regretter que l'auteur n'ait pas sacrifié à la mode des trois tomes si en vogue dans ce genre d'exercice.
Je pense à cet artifice qui, souvent après un premier succès, permet de capitaliser sur les ventes en tirant à la ligne à grand renfort de descriptions aussi barbantes qu'inutiles, de flashs-backs à la mode de Freud ou de récits enchâssés du genre journal de bord retrouvé par le héros dans un vaisseau abandonné aux confins de la galaxie d'Andromède.

L'ami Reed, sans aller jusqu'aux trois tomes, avait largement de quoi étoffer et approfondir son propos sans se compromettre avec ces procédés de maquignon tant son récit, sans être révolutionnaire, regorge de concepts sociaux ou scientifiques demeurant abscons car insuffisamment développés et d'idées prometteuses mais demeurées à l'état foetal.
On le sent presque pressé d'en finir comme si lui-même ne croyait pas à sont projet.

S'agit-il d'une obligation contractuelle comme il en existe dans le monde de la musique?
Je ne connais pas suffisamment le monde de l'édition pour le savoir.

En tout cas on peut passer son chemin.
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Une de mes meilleures lectures. L'auteur n'a pas peur de faire dans le démesuré. L'immortalité est un acquis, combinée avec des voyages interstellaires infraluminiques, ce qui donnes des personnages et des communautés aux stratégies s'étendant sur des millénaires, avec une technologie qui frise la magie, comme le vaisseau lui-même.
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De la science-fiction comme dans les seventies! Des rapports d'échelle gigantesques, des cycles temporels démesurés… tout est immense, dans cette histoire ! Un épais mystère, également : d'où peut bien venir cet incroyable vaisseau monde qui croise à travers le vide ? Et pourquoi ? Il faudra bien être aussi immortel que ses passagers pour le découvrir… Avis aux amateurs de science-fiction classique : vous avez aimé Rendez-vous avec Rama d'Arthur C. Clarke? Vous dévorerez le grand vaisseau !
Elisa
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Pour moi cela commence mal... Les humains trouvent un vaisseau de la taille d'une géante gazeuse, cela je peux le concevoir, mais que ce vaisseau soit âgé de plus de 10 milliards d'années, là je bloque, sachant que l'univers connu existe depuis 13 milliards d'années (à la louche) et qu'à l'époque de la construction du vaisseau, l'univers n'était qu'une soupe primordiale au température dantesque et traversé par des radiations à très hautes énergie...
Ensuite, deuxième blocage... les humains sont immortel, (soit, grâce au progrès technologique et à ce qu'apporte le vaisseau) mais qu'un des capitaines fait le même boulot depuis 60 000 ans ?!!? Moi, cela fait 40 que je fais le même boulot (boulot que j'aime par ailleurs) mais j'ai hâte que cela finisse, alors 60 fois 1000 ans !! Je crois que l'auteur adore balancer des chiffres énorme.
Vers la page 60, lorsque échoués sur la planète, dans un simple petit paragraphe, ils mettent à pied, un an pour rejoindre la base, (comment ils ont mangé ? comment ils se sont protégés des éléments ?...) j'ai haussé un sourcil, j'ai fermé le livre et là je vais l'oublier.
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