L'Amour et les Forêts

Jamais une lecture ne m'avait autant énervée. Pourquoi répéter Benedicte Ombredanne toutes les deux phrases ? C'est une horreur à lire. L'écrivain n'apporte rien à l'histoire, les personnages sont froids, sans relief, sans aucun intérêt. Peut être que je suis passée totalement à côté mais j'ai fini par le jeter de rage, je ne le conseille à personne

Je déteste rarement mes lectures. le nom même de « Bénédicte D'Ombredanne » m'est insupportable ! le narrateur écrivain narcissique, l'écriture pompeuse, les décors qui rappellent un mauvais conte, le sort qui s'acharne sur le personnage principal, la soeur jumelle sortie de nul part à la fin du livre, le mari psychopathe qui rend la lecture irrespirable… non, sincèrement, je déconseille grandement ce livre !!

Le sujet m'intéressait vraiment. Je n'avais encore rien lu de cet auteur. Donc je me lance. Au bout de 50 pages de digressions et de commentaires pompeux je commence à sauter des lignes pour voir si l'histoire va commencer. Et bien non. C'est long trop lent je lis pour découvrir de nouvelles histoires me distraire pas pour m'ennuyer.

Lecture stoppée net dans l'oeuf à la première page ; tout ce que j'exècre dans un livre : pédantisme parisien, autosuffisance, narcissisme littéraire etc.. etc..
Rien à dire de plus, mais comme il faut 250 caractères (ce qui peut se comprendre, mais parfois une formule lapidaire peur suffire à exprimer la quintessence de ce qu'on a ressenti), je fais un petit délayage histoire de vous inviter à consulter mon profil où je définis mes critères d'attribution des notes.

Ce livre coup de poing se lit vite, fait mal comme les coups assénés à la femme battue qui se confie au narrateur. Toutefois, c'est un (long) reportage, une sorte d'article d'enquête, de témoignage hypertrophié qui a sa valeur documentaire mais qui est dépourvu de qualités littéraires, malheureusement. C'est écrit comme un article de magazine. On peut aimer. J'ai perdu mon temps.

Dès le début je n'ai pas aimé le style qui m'est apparu prétentieux et dénué d'honnêteté . Plus j'avançais dans ma lecture et je sentais la présence de l'auteur envahissante, dérangeante, pour moi il d'auto satisfaisait et se répandait de lui. J'ai sauté les messages sur meetic... la rencontre entre l'amant et Bénédicte contient moult facilités... et puis ayant appris le scandale autour de ce livre je préfère arrêter... pas pour moi

La dimension la plus romanesque de Bénédicte Dombredanne tient en son patronyme et l'attente est déçue. le personnage est incompréhensible, sa reddition est incompréhensible. Dommage de mettre au service d'un personnage sans complexité une belle écriture et des réflexions sensibles.

J'ai persévéré quasiment jusqu'à la moitié, ne sachant pas que penser de ce livre, ayant, au début du moins, envie de savoir ce qui allait arriver à Bénédicte Ombredanne (dont le nom est répété sans cesse jusqu'à la nausée)….Mais le style agaçant, la personnalité peu attachante de l'héroïne, l'histoire improbable et la fatuité de ce roman ont eu raison de ma persévérance. Les éditions Gallimard sont parfois surprenantes...

Laborieux, tout est laborieux dans ce roman. L'intrigue, le style, le dénouement. On a l'impression que l'auteur s'ennuie, que le souffle lui manque pour sortir ses personnages de l'abracadabrant imbroglio dans lequel ils se débattent. 350 pages délayées, bâclées pour nous compter la rencontre de l'auteur avec l'une de ses groupies. On a même l'impression que l'auteur s'ennuie, qu'il a hâte d'en finir. Et dire que ce roman a été présélectionné pour le Goncourt! On attend d'un livre qu'il nous émeuve, qu'il nous bouscule, qu'il nous inspire. L'amour et les forêts vous décevra sur toute la ligne. Il va falloir que les écrivains français cessent de penser à la ménagère de cinquante ans, ça ne donne que de la littérature indigeste.

Ce livre m'a été chaudement recommandé par ma bibliothécaire préférée.
Mais rien à faire : le style m'ennuie, l'histoire m'ennuie.
Dès qu'est apparu le site Meetic et ses messages débiles, vulgaires et plus si affinités, j'ai abandonné avec un grand ouf ! de satisfaction.