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3,69

sur 1844 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Bon là, je ne peux pas. Quelle pédanterie (lisez le nom de la fan lectrice), quelle autocentrisme, quel narcissisme ... Belle écriture ? Oui, c'est une écriture déliée et élégante, mais tellement vaniteuse.

Comme plusieurs lecteurs, je ne suis pas parvenue à arriver à la fin du premier chapitre, c'est tout dire. Car le premier chapitre, c'est l'envol, l'élan, le départ qui doit vous donner l'envie d'aller plus loin.

Et là, cela m'a juste donner l'envie d'aller voir ailleurs, un livre qui me correspondrait mieux.
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J'ai seulement lu trente pages, cela m'a suffit.
Je n'ai pas aimé du tout, Éric Reinhardt se met beaucoup trop en avant au début du livre, cela m'a vraiment agacé, en parcourant " en diagonale " le reste du livre, il m'a achevé ...
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Agacée sans aucun doute par cette écriture lourde et pédante, de longues phrases verbeuses, de multiples ressentis, parfois contradictoires, des procédés narratifs qui s'enchaînent mal et finissent par lasser. le sentiment d'une écriture narcissique de la part d'un auteur capable pourtant de poésie et de sensibilité. La violence faite aux femmes n'est pas une fiction, il est important de le rappeler. C'est un sujet dérangeant et hélas bien présent, à traiter avec pudeur et humilité. Dans « l'amour et les forêts » je n'ai rien trouvé qui puisse aller dans ce sens.
Au fil des pages, j'ai tenté d'éprouver un minimum d'empathie pour cette jeune femme, regrettant qu'elle ne parvienne à quitter enfin ce mari cruel. Mais, j'ai fini par l'abandonner dans cette attitude de soumission qui évoquait davantage une description clinique. Ce texte laisse comme un goût d'inachevé, un sentiment d'étouffement, probablement voulu par l'auteur.
Le sujet est bouleversant, pas le roman.
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QUELLE DÉCEPTION !

Même si je ne voyais pas le rapport entre le titre et le sujet alors que la presse n'en avait fait que des éloges, je n'allais pas m' arrêter sur un titre qui ne me plaisait pas ! le sujet était engageant et prometteur : comment comprendre le processus insinieux, sournois et indécelable de la manipulation, de la dévalorisation habile pour en arriver à la soumission totale d'un individu.

Tout part très mal !
L'auteur commence par se congratuler sur ses publications en se servant de son héroïne, Bénédicte OMBREDANNE. Quelle modestie ! Je ne vous passe pas l'horreur de voir son nom (ombre d'âne, fallait le faire !) répété sans cesse qui deviendra « ma jumelle » pour sa soeur, comme s'il voulait que nous ne l'aimions pas. Que l'on ne s'y attache pas (la preuve : je n'ai pas versé une larme). Même ses enfants ne l'aiment pas !
Il parle d'elle de façon administrative en utilisant son nom a chaque fois. Tout cela n'est pas anodin. Pourquoi Eric Reinhart a t il voulu prendre autant de distance avec Bénédicte ?

L'histoire commence vraiment par une inscription de Bénédicte sur Meetic. Et là, femme humiliée sous l'emprise d'un mari pervers, elle nage comme un poisson dans l'eau avec la repartie qu'il faut face aux obsédés sexuels et parmi toute cette boue se trouve le « prince charmant » en seulement deux heures ! (super la pub pour Meetic ! )
Non mais je rêve !
Chapeau l'auteur : il n'a vraiment aucune idée de son sujet !

La voilà donc femme infidèle et menteuse. C'est TOP pour débuter l'histoire d'une femme mal traitée. On comprend que son mari soit furax !
L'auteur va donc continuer son histoire en partant de là.
Vous voyez le problème. Il la désigne responsable de ce qui lui arrive dès le départ.
Je vous passe le vocabulaire quand elle finie par avouer à son mari son infidélité ! Même pour faire vrai ça ne passe pas.

Et puis qu'est ce que le personnage de l'auteur vient faire dans le roman ? Surtout quand il se masturbe dans les toilettes du TGV !!!!!!!

A la fin du livre on n'en sait pas plus sur le processus destructeur qu'exerce un (ou une) pervers narcissique sur son conjoint.
Rien de rien ! Et cette pauvre Bénédicte à l'air bien minable.

Il vaut mieux que j'arrête là car malgré quelques bons passages sur la situation de la femme-mère-épouse-salariée, la peur de la solitude, et sur l'abjecte attitude du mari face à sa femme en fin de vie, je suis terriblement déçue et carrément fâchée avec l'auteur.
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Pas lisible, pour moi, au-delà d'une trentaine de pages. Peut-être qu'un admirateur d'Eric Reinhardt y trouve son compte, mais les premières pages se résument ainsi : "Moi l'écrivain qui ai écrit tel livre et qui parle de ce livre et qui reviens toujours à moi...".
Bien sûr, il y a Bénédicte Ombredanne, la lectrice qui l'admire et veut le rencontrer. L'impression de ces premières pages est très parisienne, l'écrivain se regarde beaucoup, la lectrice porte bien son nom (sortie d'un jury provincial France Inter et qui ne m'a pas non plus intéressée.) Je n'ai pas attendu que commence "l'action" (car c'est l'histoire, paraît-il, d'une femme victime d'un pervers narcissique).
Ce n'était pas mal écrit, à côté des écritures contemporaines qu'on peut lire, mais rien n'est parvenu à m'accrocher...
Lien : http://edencash.forumactif.o..
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Tout m'a déplu dans ce livre, à commencer par le thème peu imaginatif de l'auteur racontant la vie d'une de ses lectrices, rencontrée tandis qu'il peine à écrire un nouveau livre ; cela donne franchement l'impression qu'il n'a pas de sujet. Puis, on ne voit pas pourquoi l'auteur se met en scène, si ce n'est pour faire l'apologie de son précédent livre, en mettant dans la bouche de sa lectrice toute une série de compliments, dont le plus ridicule est que seule la lecture de son précédent livre lui « a de nouveau donné de la lumière » (page 245). C'est d'une prétention extraordinaire.
Mais le plus grave, c'est que Bénédicte Ombredanne n'est jamais crédible, l'auteur ne parvenant pas à s'effacer derrière son personnage féminin. Il est en effet impossible de se mettre dans la peau de cette femme tant on a l'impression que ses pensées sont celles d'un homme ou d'un personnage fabriqué à la va-vite. On a de la peine à croire qu'une femme timide, qui subit le harcèlement de son époux et excuse sa violence en prétendant l'aimer, puisse tout à coup répondre des insanités sur Meetic, qui sont très clairement celles d'un homme. L'auteur ne se donne pas non plus la peine de nous faire comprendre comment une femme cultivée, agrégée de lettres et professeur dans un lycée, qui prétend affirmer sa liberté en trompant son mari, s'avère incapable de le quitter ou du moins de répondre à ses agressions, ne serait-ce que pour protéger ses enfants. Franchement le mystère demeure et il n'est même pas crédible qu'elle ne s'en ouvre pas au moins à ses amies. Quant au discours féministe que cette femme soumise tient à sa propre fille, il est complètement risible et hors sujet. On ne croit pas une seule seconde à ce personnage péniblement créé par un auteur omniprésent. de même, l'amant est inconsistant et on ne parvient pas à se défaire de l'idée que ses élucubrations mortellement ennuyeuses sur la beauté de la nature en automne et les spécificités du tir à l'arc sont celles de l'auteur lui-même. Même la scène de séduction des amants est ridiculement entrecoupée de considérations alambiquées sur Villiers de L'Isle-Adam. Quant au mari, c'est une caricature lointaine et sans intérêt - pour qui l'auteur est « un homme inaccessible » (p. 255) c'est dire! -, ce qui ne permet pas non plus de comprendre pourquoi Bénédicte Ombredanne s'obstine à rester avec lui.
Enfin, le style est souvent lourd, les phrases parfois interminables et peu claires, en particulier lorsque l'auteur part dans ses délires sur la nature ou certains auteurs. Cela dit, il faut reconnaître que certains passages sont assez réussis, en particulier le chapitre très drôle sur Meetic.
En résumé, c'est un livre prétentieux dont les personnages caricaturaux ne sont qu'un prétexte pour nous abreuver de considérations pseudo-intellectuelles profondément ennuyeuses.
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J'abandonne lâchement à la page 27. Oui, le français est irréprochable (je parle de la langue). Non, je n'ai pas envie de connaître l'évolution des protagonistes tellement le pathos nombriliste du narrateur m'indiffère. La chaleur supposée entre lui, écrivain, et elle, lectrice, est tellement figée qu'elle est glaçante. Mais bon, comme je quitte avant la fin (loin loin de là), je n'ai probablement pas voix au chapitre. Je ne recevrai certainement pas de mail de monsieur R. ;-)
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J'ai persévéré quasiment jusqu'à la moitié, ne sachant pas que penser de ce livre, ayant, au début du moins, envie de savoir ce qui allait arriver à Bénédicte Ombredanne (dont le nom est répété sans cesse jusqu'à la nausée)….Mais le style agaçant, la personnalité peu attachante de l'héroïne, l'histoire improbable et la fatuité de ce roman ont eu raison de ma persévérance. Les éditions Gallimard sont parfois surprenantes...
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Comment peut-on aimer l'ennui ?
Peut-être si on est masochiste.
Voila un auteur qui se prend pour Proust, ou pour Beckett, dans Molloy, par ses phrases chantournées qui n'en finissent pas et qui, d'emblée m'ont fait mourir d'ennui. Et quand l'auteur veut "faire vrai", par exemple en restituant des conversations sur un chat libertin, ou encore le dialogue avec Lola, 11ans, il ne peut en produire qu'une écriture tocarde, qui se veut témoignage, et qui sent l'artifice.
Encore une fois, pourquoi la littérature s'encombre-t-elle des états d'âme de nos voisins de palier, ni plus ni moins intéressants que les nôtres ? Est-ce suffisant pour faire un roman ? Bon un mari harceleur, des enfants ingrats, un amant (?) à la langue agile et vraiment gentil qu'elle ne verra qu'une fois (apparemment, la bonne !) et finalement, tarte à la crème pour les journaux dits féministes, deux vilains cancers qui ne sont très certainement que le fruit de tant de malheurs ! Essuyons une larme, c'est vraiment trop injuste !
Tout cela est bien misérable et servi dans l'écrin d'une pseudo rencontre entre l'auteur, et sa lectrice (la pauvre dame !)
Bon on a cité Balzac, dans ces critiques, mais il peut dormir tranquille !
Michel le Guen
P. S. : Un romancier ne s'expose pas impunément ! Voici que la dame-prétexte de ce roman l'attaque en justice ! Comment un si bel homme, dandy et propre sur lui, très "gendre idéal" peut-il être accusé de fouiller les poubelle d'autrui et d'être (partiellement) un vilain plagiaire ? à suivre ! (lol !!!)
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Bien, je ne partage pas beaucoup des avis positifs alentour. J'ai trouvé l'expression précieuse, alambiquée, délayée et cela ne va pas s'arrangeant au fil du livre. Eric Reinhart s'écoute écrire avec attention, je sais, ce n'est pas gentil, un peu brutal, mais c'est ce que j'ai pensé en avançant. Sa mise en scène, la mise en histoire de sa personne, son rapport à Bénédicte n'apporte rien au récit. J'y vois une tentative de donner une caution "issue de faits réels" là ou le réalisme aurait suffit. le sujet est grave, violences faites aux femmes, et le harcèlement psychologique en est une. C'est dommage, je suis passé à coté
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