Toute personne un peu instruite des choses de notre temps voit clairement l’infériorité actuelle des pays musulmans, la décadence des États gouvernés par l’islam, la nullité intellectuelle des races qui tiennent uniquement de cette religion leur culture et leur éducation. Tous ceux qui ont été en Orient ou en Afrique sont frappés de ce qu’a de fatalement borné l’esprit d’un vrai croyant, de cette espèce de cercle de fer qui entoure sa tête, la rend absolument fermée à la science, incapable de rien apprendre ni de s’ouvrir à aucune idée nouvelle. A partir de son initiation religieuse, vers l’âge de dix ou douze ans, l’enfant musulman, jusque-là quelquefois assez éveillé, devient tout à coup fanatique, plein d’une sotte fierté de posséder ce qu’il croit la vérité absolue, heureux comme d’un privilège de ce qui fait son infériorité. Ce fol orgueil est le vice radical du musulman. L’apparente simplicité de son culte lui inspire un mépris peu justifié pour les autres religions. Persuadé que Dieu donne la fortune et le pouvoir à qui bon lui semble, sans tenir compte de l’instruction ni du mérite personnel, le musulman a le plus profond mépris pour l’instruction, pour la science, pour tout ce qui constitue l’esprit européen. Ce pli inculqué par la foi musulmane est si fort que toutes les différences de race et de nationalité disparaissent par le fait de la conversion à l’islam. Le Berber, le Soudanien, le Circassien, l’Afghan, le Malais, l’Égyptien, le Nubien, devenus musulmans, ne sont plus des Berbers, des Soudaniens, des Égyptiens, etc. ; ce sont des musulmans.
Faire honneur à l’islam d’Avicenne, d’Avenzoar, d’Averroès, c’est comme si l’on faisait honneur au catholicisme de Galilée. La théologie a gêné Galilée ; elle n’a pas été assez forte pour l’arrêter ; ce n’est pas une raison pour qu’il faille lui en avoir une grande reconnaissance.
Les libéraux qui défendent l’islam ne le connaissent pas. L’islam, c’est l’union indiscernable du spirituel et du temporel, c’est le règne d’un dogme, c’est la chaîne la plus lourde que l’humanité ait jamais portée.
Leçon inaugurale de Manfred Kropp prononcée le 15 novembre 2007.
Manfred Kropp est professeur du Collège de France et titulaire de la Chaire Européenne (1989-2008).
Dans sa leçon inaugurale, prononcée le 15 novembre 2007, Manfred Kropp s'applique à (re)construire les premiers versets de la sourate 85, « le cercle du zodiaque ». Son approche résolument scientifique du texte religieux l'inscrit dans la tradition rationaliste au XIXe siècle par des figures comme celle d'Ernest Renan, professeur du Collège de France de 1862 à 1882.
Une coproduction Collège de France – CNED – Doriane Films
Découvrez la présentation de ses enseignements :
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