Le Livre de Job

Basé sur conte oriental très ancien, ce poème tout en métaphores aborde la question de l'origine du mal et crée un précédent dans l'ancien Testament : on part d'une conception où l'on croit que le mal advient en raison des péchés que les hommes commettent au cours de leur existence et que les justes sont récompensés dès leur vie terrestre. Il n'est alors pas question de l'existence éventuelle d'une vie après la mort. Or, dans ce livre, Job qui est pourtant un protagoniste juste et bon voit les châtiments s'enchaîner : la pauvreté, la mort de ses proches, la maladie, mais plus encore le déshonneur et surtout le silence de Dieu. Accusé par ses amis d'avoir péché pour mériter ces punitions, il fait éclater sa colère, se laisse aller au désespoir puis se radouci et reprend confiance en Dieu avant de retomber dans l'amertume et le ressentiment encore et encore. C'est la première observation que l'on peut faire de ce texte : celle d'un homme profondément humain qui désespère de trouver une explication au mal, qui passe par tous les états, implore puis exige, supplie puis ordonne, se révolte puis se soumet. Il est touchant en ce qu'il nous rappelle notre propre réaction face au mal. Il dénonce l'absurdité de ce monde où les justes sont amenés à souffrir et les méchants à jouir d'une vie bonne et douce. Et c'est là qu'apparaît l'enseignement capital de ce livre, de la bouche de Dieu : cette vie terrestre n'est que transitoire et elle en prépare une autre, où la justice sera rendue, où les juste qui auront souffert malgré leur vertu pendant leur vie sur Terre seront consolés et où les mauvais seront châtiés. le troisième enseignement que l'on peut tirer, c'est la soif d'explication de Job qui, soumis aux pires tortures, veut comprendre pourquoi il souffre. Là aussi c'est une grande nouveauté dans la Bible : le désir de voir apparaître un Sauveur, désir qui se réalisera dans le nouveau testament avec l'incarnation de Dieu sur Terre en la personne de Jésus.
Il s'agit là d'un livre très mystique, tant dans son écriture que dans ses origines (difficilement daté, dont le contexte et l'époque sont flous, probablement issu d'une longue tradition orale avant d'être couché sur le papier), qui introduit des thématiques totalement nouvelles et dont la lecture est un exercice périlleux et qui requiert une exégèse solide pour expliquer ses apparentes contradictions qui en font une figure à part dans la Bible.

Début du V° siècle (avant le Christ)
C'est dans le livre de Job qui a donné l'intelligence au coq ?

399 avant le Christ
Dernières paroles de Socrate
il ne faut pas oublier de porter un coq à Esculape

33 après sa naissance
avant le chant du coq tu m'auras trahi trois fois

Dés Job, la prémonition
Elle passe par le coq
Le coq de la vigilance, de toutes les vigilances.

Pourquoi ce coq?
Chez Job, Socrate et le Christ?
Pourquoi ce coq chez trois hommes
Qui plus que personne peuvent dire:

j ‘avais revêtu la justice comme un vêtement.

Le Christ savait - son ignorance n'est pas envisageable - que l église qu'il confiait à Pierre - qui le trahit - serait l'anéantissement de tous les espoirs de Job,
La confirmation de ce qu'il dit:

mes jours ont fui, loin de mes projets

On lit le livre de Job où l'on est ,
Chaque jour
En buvant l'eau de sources.

Les quatre derniers Lieder de Richard Strauss aideront notre méditation.


Lien : http://holophernes.over-blog..

Sans aucune raison valable, un homme est lâché par Dieu et toutes les calamités s'abattent sur lui. Il s'agit d'un pari entre le créateur et le diable pour tester sa foi. Malgré les avanies, l'homme reste confiant et loue le démiurge. Assurément, il s'git d'une parabole, d'un des nombreux livres non-historiques dont regorgent le livre sacré des juifs et des chrétiens. Job est devenu synonyme de pauvreté, alors qu'il n'en est rien.