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4,13

sur 1111 notes
Antoine Renand avait mis la barre très haute avec son précédent thriller L'empathie. J'avais vraiment eu la frousse et même l'estomac dans la bouche, c'était un sans faute ! J'ai donc entamé ce roman avec de grands espoirs…

Dès les première pages, on sent que l'auteur veut plonger ses lecteurs en total immersion dans son histoire. Croyez-moi ça commence de façon assez barbare, un accident de la route et une enfant morte… On entame donc ce roman avec un fort sentiment de culpabilité de la part d'un des personnages principaux, on se doute que sa vie va voler en éclat et qu'il va y laisser des plumes…

Très vite l'historie s'emballe, s'accélère avec une disparition d'une fillette du pays et les habitants veulent la tête du coupable. Là encore, on a pas le temps de remonter à la surface, de respirer Antoine Renand nous fait boire la tasse et on embarque dans une spirale de violence et de douleurs.

Lorsque le cadre est posé, que l'histoire avance, j'ai encore une fois halluciné face aux talents de l'auteur pour travailler ses personnages. Il arrive à donner vie au pire salopard que la terre peut porter et on en arrive à avoir peur de voir arriver au coin de la rue un type avec des cheveux blancs ! Ce que j'ai aimé de ce thriller-psychologique c'est indéniablement le travail effectué par l'auteur pour créer des personnages machiavéliques, c'est très réussi !

Autre atout de ce roman, c'est son intrigue, il y a du suspens jusqu'à la dernière page… On ne sent rien venir… Comme un tueur en série, comme un psychopathe, l'auteur manipule ses lecteurs pour les perdre sur des fausses pistes…

Un solide thriller, des personnages complexes, une intrigue complètement inédite… Bref, Antoine Renand confirme son talent de conteur macabre ! Une plume à suivre et à lire sans hésitation !
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Un petite fille disparaît , quelques heures plus tard , son corps affreusement mutilé est retrouvé , tenez vous bien , dans les bras d'un marginal du petit village , il n'a jamais été accepté par les habitants qui se connaissent tous .
Il est évidemment le coupable idéal même s'il clame haut et fort son innocence, il a trouvé le corps de la petite fille mais n'a rien à voir avec son horrible mort .
Tout est contre lui , il doit affronter la colère de la foule que plus rien n'arrête , il finira par avouer , des aveux contraints et forcés .
Quelques années plus tard , un autre crime est commis avec la même signature .
Cette fois le commissaire qui s'était occupé de la première affaire va reprendre du service et peut être réparer ses erreurs .
Je ne vous en dit pas plus pour garder le suspense , un roman à rebondissements qui se lit sans pouvoir arrêter .
Plusieurs enquêtes s'entrecroisent , facile à lire mais pour moi un gros bémol , les personnages de l'avocate et du psychologue profiteur sont trop parfaits .
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Dans le genre du thriller, Antoine Renand s'est fait un nom dès son premier roman, L'empathie. Avec un sujet particulièrement difficile à traiter et des personnages qui sortaient du commun.

Après un tel succès populaire et critique, le cap du second roman est toujours compliqué à passer. L'écrivain, qui a débuté en tant que scénariste, a ressorti une histoire qu'il avait tenté de faire mettre à l'image par le passé. Bien lui en a pris.

Cette nouvelle intrigue est plus classique et n'a rien de révolutionnaire. Elle utilise tous les codes des histoires de tueurs en série. Rien de neuf dans les ténèbres donc, si ce n'est le talent et la fraîcheur de l'auteur qui font la différence.

Avec ce deuxième roman, il confirme ses qualités de narrateur, et surtout sa capacité à construire des personnages avec qui on entre en empathie. Tiens, tiens, le choix du titre de son premier livre était donc vraiment judicieux.

Pas facile de sortir du lot, dans cette foultitude de récit de tueurs qui s'éparpillent dans les rayons des librairies. Pour moi, Antoine Renand a compris une chose essentielle : ce sont les personnages qui font la différence.

Bien sûr, il faut d'abord une intrigue bien construite, prenante, rythmée, anxiogène. Fermer les yeux est tout ça à la fois, mais pas seulement. Parce que les protagonistes sont profondément humains.

Comme trait d'union avec L'empathie, deux des trois personnages principaux souffrent du poids d'un terrible passé. Qui a chamboulé leurs vies, et dicté leurs choix. Des caractères complexes, ambivalents parfois.

Les auteurs ne sont pas légion à aussi bien leur donner un souffle de vie et à les caractériser. Sans que l'intrigue ne perde le rythme. Son rythme.

Parce que l'auteur prend le temps de poser les bases et pourtant tout coule de source durant les 440 pages.

Fermer les yeux est à la fois efficace et bien dessiné psychologiquement, avec certaines scènes à la vision cinématographique et d'autres plus intimistes. Un thriller oui, mais avec un réel supplément d'âme. Antoine Renand conte et compte, pour ceux qui aiment ce style d'intrigues.
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Fermer les yeux pendant combien de temps ? Peut-être jusqu'à ce que la conscience se fasse trop insistante, trop envahissante qu'il n'est plus possible de ne pas les ouvrir...

L'adjudant Dominique Tassi a vécu un drame épouvantable. Il a perdu sa fillette dans un accident de la route alors qu'il était au volant. La dépression qui en découle le fait sombrer dans l'alcool, ce qui n'est pas pour arranger les choses, ça se saurait.
Quelques années plus tard, en 2005, une fillette de 7 ans disparaît avant d'être retrouvée morte, assassinée. Tassi et ces collègues gendarmes s'empressent de faire enfermer le coupable "un peu trop idéal" sans mener d'enquête.
Dès années plus tard, une jeune fille de 17 ans est tuée. Ce meurtre rappelle à Tassi, maintenant sobre, celui de la fillette en 2005. Et une question s'impose à lui : aurait-il contribué à faire emprisonner un innocent ?
Il va contacter Emma, l'avocate très investie dans la défense de son client et Nathan, écrivain spécialiste des tueurs en série. le trio va s'entraider et tout faire pour innocenter l'homme condamné, peut-être un peu trop vite, et trouver alors le vrai meurtrier.

Les personnages sont bien décrits et on s'attache très vite à eux. J'ai vu dans Nathan une légère ressemblance avec Stéphane Bourgoin, spécialiste des serial killers.

L'écriture est fluide, incisive, l'histoire est, dans l'ensemble, crédible, le rythme est vif, c'est efficace et le lecteur a envie de tourner les pages jusqu'à la fin, ce qui est plutôt bon signe.

C'est un bon polar, sans temps mort, qui ne révolutionne pas le genre, les histoires de tueurs en série et leur cortège d'horreurs ayant été maintes fois traitées, mais avec lequel j'ai passé un bon moment divertissant.

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Pour ce deuxième roman, notre auteur persiste et signe. C'est dynamique, l'intrigue est captivante, les personnages ont une profondeur (j'espère quand même que dans la gendarmerie il n'existe pas de gradés, à ce point, récalcitrants à la vérité ?). le double jeu de scène (enquète-procès) est une bonne idée. Bref ! Un thriller à lire, d'autant que ce titre est au final très bien trouver aussi. Sur les faits ; un gendarme retraité décide de reprendre une enquête qui avait conduit à la condamnation d'un innocent pense-t-il, pour des crimes sur mineures. Il en est d'autant plus sensible qu'il était le chef d'orchestre de l'enquête qui n'a été qu'à charge. du coup, on tricote une enquête, détricote, et re-tricote une nouvelle nécessitant de reprendre d'autres arguments, d'autres preuves. Bien pensé non ?! pour des lecteurs habitués à ce genre de littérature...
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Trois personnages principaux
L'adjudant DominiqueTassi qui quinze ans après avoir fait inculper Gabin pour le meurtre d'une fillette, fait machine arrière et doute de sa culpabilité.
Nathan, un écrivain spécialisé des tueurs psychopathes.
Emma ; une jeune et brillante avocate.
Ensemble, ils vont tout faire pour résoudre de multiples disparitions et pour innocenter Gabin.
C'est plein de rebondissements. On a à peine le temps de souffler.
Un excellent policier mené de main de maître.
De quoi passer une nuit blanche pour ne pas interrompre la lecture.
J'ai trouvé tout parfaitement maîtrisé et d'une construction parfaite.
Un véritable suspens et ce jusqu'à une fin à laquelle je ne m'attendais absolument pas et qui m'a laissé un goût amer quant à l'un des personnages.
Je n'ai pas encore lu « L'empathie » mais vais rapidement me le procurer.
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En 2005, une fillette de 7 ans disparaît. Très rapidement le suspect est appréhendé et pourtant un doute subsiste... 15 ans plus tard, Tassi, gendarme à la retraite, est hanté par ses démons. Alors quand des cas similaires sont retrouvés, il se lance dans une dernière enquête pour réparer l'irréparable. Assisté d'un auteur, grand spécialiste des tueurs en série et d'une brillante avocate, ils vont tenter de capturer cet insaisissable prédateur.

Après l'excellent l'empathie qui nous avait emballé il y a deux ans, Antoine Renand revient avec un nouveau thriller psychologique troublant et captivant. qui au départ devait donner un scénario de film

Tout le talent d'Antoine Renand, qu'on avait identifié dans l'empathie est présent dans sa nouvelle production, on parle évidemment de cette capacité à nous happer de la première à la dernière page!

Le rythme est soutenu tout au long du récit, la psychologie des personnages est bien travaillée, avec comme dans "l'empathie " une propension à gratter le vernis de personnages à l'enfance détruite , notamment un héros dont on perçoit rapidement les fêlures, et qui réussit à être très attachant.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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«Fermer les yeux» d'Antoine Renand multiplie les poncifs, manque de style et sonne faux.
Il se place loin derrière «L'empathie», le premier thriller de l'auteur.
Ceci n'est que mon avis, bien sûr.

L'intrigue, dont je ne révélerai évidemment rien, est relatée sans grande originalité. La chute éclaire les deux seules petites questions que l'on se pose en cours de lecture, mais la révélation tombe, comme un deus ex machina: un événement d'importance avait été caché au lecteur. Trop facile ça!

Les personnages sont convenus. Vues et archi-vues, leurs motivations, comme leur psychologie, relèvent du roman de gare :

- un vieux briscard en recherche de rédemption, alcoolique repenti, qui dans sa vie d'avant a tué sa fille dans un accident de voiture. Il enquête en solitaire et sollicite l'aide d'
- un célèbre écrivain, expert en serial killers, dont l'enfance fut marquée par un drame traumatisant. Ce jeune premier nouera, pendant l'enquête, une idylle avec
- une très belle avocate, très douée, et très motivée par la défense d'
- un pauvre innocent qui croupit en prison, victime d'une erreur judiciaire.

Ajoutez pour leur mettre des bâtons dans les roues :
- un capitaine de gendarmerie, plus incompétent, plus obtus et plus lourd encore que le sergent Garcia...

Et vous obtenez une histoire peu crédible...
… parsemée en outre d'anomalies et d'incohérences tellement grossières, que leur récit me faisait pousser par chapelets, de gros soupirs navrés.

En voici deux exemples :
- Tassi, le vieux briscard, prend connaissance des détails des sévices subis par une victime en regardant les infos (p.77).
Non, sérieux... vous imaginez le journaliste-présentateur du JT détaillant des tortures sexuelles obsènes? (et non confirmées en plus, car il s'avérera par la suite que leur connaissance découle d'une fuite).
- l'écrivain, qui découvre le lieu de résidence du tueur (jusque-là insaisissable, et qu'il sait cruel, pervers et rusé), se rend franco chez ce dernier, tout seul, le nez en l'air. Et c'est à peine s'il ne parade pas ; il va jusqu'à questionner le fils du prédateur (le gamin est en train de jouer dans le jardin, sous les fenêtres).
Non, sérieux... vous pouvez imaginer comportement plus stupide? Eh bien ce benêt, auquel le Club des Cinq pourrait en remontrer, est un «spécialiste» des tueurs en série!

En bref, une lecture qui ne m'a pas emballée, mais pour laquelle je remercie pourtant les Editions Robert Laffont et la Masse Critique Babelio.
Mon enthousiasme reste intact! Et hop... au suivant!
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Je me joins au concert de louanges général. Il y a longtemps que je n'avais plus lu un polar aussi bien ficelé, plausible, à peine racoleur.
L'auteur excelle sur tous les terrains : procès d'assises, ambiances, rebondissements, criminologie. le récit est tendu, les ellipses judicieuses et l'agencement serré. J'ai apprécié l'insertion ça et là de mots au charme suranné ainsi qu'un passé simple inusité.
Hormis ces curiosités, nul effet de style : du concret, une précision sèche, des sentiments ramassés sur deux, trois pages, juste le nécessaire pour typer les protagonistes. Antoine Renand avait un projet de film, jamais abouti. Je verrais bien une mini-série en quatre épisodes,
J'ai commandé son premier jet, L'empathie.
Je patienterai avant de lire le troisième.
Je tiens à tenir mon grand plaisir en haleine.
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Ce récit se lit bien cependant je n'y ai pas trouvé à mon grand regret de côté page turner, il y a à mes yeux beaucoup de choses déjà vu comme l'enquêteur Tassi que nous suivons plus particulièrement qui suite à un accident de voiture perd sa fille, il devient dès lors alcoolique et mène donc des enquêtes plus qu'approximatives.

Une des affaires la plus retentissante sur laquelle il a enquêté concerne la disparition d'une tout jeune fille se nommant Justine, le corps de celle-ci est découvert lors d'une battue et très rapidement un coupable tout désigné par la découverte de ce corps et inculpé.

Tassi se retire du métier et 15 ans plus tard des disparitions de jeunes filles semblent se répétées, certains faits non communiqués sur le dossier de Justine se reproduisent, dès lors Tasse va mener son enquête sur ses nouvelles disparitions.

Il va convaincre Nathan qui est spécialiste des tueurs en série de l'aide sur cette enquête et ce duo est plutôt efficace, de même que l'avocate du présumé meurtier de Justine qui va tout faire pour que son client soit reconnu innocent dans cette affaire.

J'ai cependant trouvé quelques longueurs dans le récit et il m'aura manqué de profondeur pour être une bonne lecture, cela étant du au manque d'innovation pour moi dans ce récit.

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