Nul besoin de faire un bref résumé de ce livre, la quatrième de couverture le fait très bien. Seulement, il manque quelques petites précisions qui rendent le récit plus compréhensible pour le lecteur. Par exemple, ce n'est qu'après la lecture des cent premières pages que l'auteure nous explique qu'Emma a une personnalité multiple. J'ai été très déconcertée lorsque j'ai vu apparaître des personnages qui ne nous avait pas été présentée, j'avais l'impression d'avoir sauté un chapitre ! Antonia, Fred et Lucy sont donc les trois hôtes qu'héberge Emma dans sa tête. J'ai donc fait un effort pour continuer simplement parce que je déteste abandonner un livre en plein milieu de sa lecture.
Autre point de précision : la quatrième de couverture nous laisse entendre que toute l'intrigue tourne autour de la petite amnésie nocturne d'Emma. En vérité, après lecture de ce passage, l'auteure ne revient absolument pas sur cette scène... On s'aperçoit vers la fin du roman que le suspense à un rapport avec Anita, la soeur d'Emma. Niveau action, il faut attendre l'avant dernier chapitre pour avoir un léger rebondissement et la résolution de "l'intrigue" que le lecteur aura depuis bien longtemps décodée...
Pour finir, ce livre n'est définitivement pas un coup de coeur. Tout traîne en longueur, je ne me suis pas du tout attachée aux personnages que j'ai trouvé un peu trop caricaturés à mon goût.
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Un homme ne voit en général ses enfants que le week-end, ou même souvent, quand il est divorcé, un week-end sur deux. Tant qu'il les emmène régulièrement au zoo et leur achète plein de cadeaux, tout le monde s'accorde à dire que c'est un bon père. Même s'il rentre tous les soirs quand les enfants sont déjà couchés, et repart à son travail le lendemain matin alors qu'ils dorment encore. Personne n'aurait l'idée de le traiter de père indigne. On considère qu'un père a une vie dans laquelle des enfants n'ont pas nécessairement leur place, ou seulement de façon marginale. Une place qu'il détermine de lui-même, les enfants n'ont rien à dire. Alors, pourquoi cela ne vaudrait-il pas pour moi ? Parce que je suis la mère ? Mais qu'est-ce qui prouve que la mère est toujours la personne la plus apte à s'occuper d'un enfant ?
Il arrive un moment où les problèmes des autres doivent rester à leur place, c'est-à-dire chez les autres.