Les morts restent jeunes

Dans l'édition en ma possession (Oeuvres complètes d'Anna Seghers Éditions Sociales collection Club Diderot imprimé en 1977 en RDA) cette seconde partie s'intitule "Les Incendiaires"
Cette seconde partie du roman parle de la guerre lancée par les Nazis, Hitler galvanise les foules, mais surtout fait régner la terreur parmi la population. Chacun essaie de survivre dans cet univers. Si parmi les partisans de Hitler la puissance allemande, son ordre et l'élimination de tous ceux qui n'appartiennent pas à ce monde de par la naissance, qui désapprouvent certains aspects ou parce qu'ils remettent en question cet ordre, pour ces gens-là la guerre n'est qu'une affaire normale. Pour les autres, comment survivre, comment résister à ce matraquage d'idées racistes et antisémites, comment penser une autre Allemagne? Cette deuxième partie laisse un goût amer, on ne sait comment apprécier les réactions de certains personnages, les questions qu'ils se posent, les actes qu'ils choisissent ou non de commettre. Je n'ai pas l'impression que ce soit manichéen, même si cela pourrait le sembler, car Anna Seghers ne mentionne pas beaucoup les atrocités commises par les soviétiques, pour les autres nations en guerre il n'en est question que de manière plus lointaine (le front occidental n'est pas mentionné). En tous cas, on y voit la vie durant cette guerre du côté allemand, cela s'arrête avant la chute de Berlin et son occupation par l'Armée Rouge, que ce soit côté populaire que du côté des classes dominantes, à l'arrière comme à l'avant.
Cette seconde partie du roman parle de la guerre lancée par les Nazis, Hitler galvanise les foules, mais surtout fait régner la terreur parmi la population. Chacun essaie de survivre dans cet univers. Si parmi les partisans de Hitler la puissance allemande, son ordre et l'élimination de tous ceux qui n'appartiennent pas à ce monde de par la naissance, qui désapprouvent certains aspects ou parce qu'ils remettent en question cet ordre, pour ces gens-là la guerre n'est qu'une affaire normale. Pour les autres, comment survivre, comment résister à ce matraquage d'idées racistes et antisémites, comment penser une autre Allemagne? Cette deuxième partie laisse un goût amer, on ne sait comment apprécier les réactions de certains personnages, les questions qu'ils se posent, les actes qu'ils choisissent ou non de commettre. Je n'ai pas l'impression que ce soit manichéen, même si cela pourrait le sembler, car Anna Seghers ne mentionne pas beaucoup les atrocités commises par les soviétiques, pour les autres nations en guerre il n'en est question que de manière plus lointaine (le front occidental n'est pas mentionné). En tous cas, on y voit la vie durant cette guerre du côté allemand, cela s'arrête avant la chute de Berlin et son occupation par l'Armée Rouge, que ce soit côté populaire que du côté des classes dominantes, à l'arrière comme à l'avant.