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3,4

sur 271 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Et dire que je voulais visiter les fjords.
Je vais me limiter aux yaourts après la lecture de ce roman qui n'a pas fossilisé ma mémoire.
J'avais pourtant beaucoup aimé les derniers romans de Thomas B.Reverdy et spécialement « Les Evaporés ».
Une plateforme pétrolière gigantesque est installée au large d'un village portuaire au nord de Tromso, à proximité du cercle Polaire. Un accident de forage inquiète la population et les experts locaux pour qui la fonte des glaces ne se limite déjà pas à une panne de freezer.
Le glacier gronde, les plaques « tectoniquent », les ours blancs plient bagages à la nage, les morues transhument au Portugal, et le roman suit quelques habitants dépassés par la fin du monde qui s'annonce et par des retrouvailles avec Noah, un ancien enfant du village, expert géologue appelé d'urgence par la compagnie pétrolière pour apporter une caution scientifique au forage. A la recherche du pétrole, tout ce petit monde broie du noir.
Comme à son habitude, l'auteur tisse des liens complexes entre ses personnages et il réussit une nouvelle fois à unir des solitudes. Si le roman avait pu se limiter à ce club des 5 version doudoune et au glacier, personnage vivant à part entière, le roman aurait éclairé de plus d'étoiles ma nuit arctique. En l'occurrence, c'est peut-être plutôt les pieds froids de ma tendre mais ce n'est pas le sujet.
Entre Emma, mère célibataire désabusée, Magnus, son frère besogneux, un ex militaire qui vit à l'écart dans une église désertée avec des chiens de combat, Anders, le géologue local qui tutoie le glacier, les souvenirs sont restés prisonniers des glaces jusqu'au retour de Roy, l'ancien meneur d'une bande qui se passionnaient pour les jeux de rôles et les livres dont on est les héros. Certains comme moi doivent se souvenir : vous avez deux portes, rendez-vous au chapitre 123 si vous prenez celle de droite, rendez-vous chapitre 32 si vous préférez prendre celle de gauche et fermez le bouquin si vous vous êtes trompé d'étage.
Hélas, l'auteur intercale dans l'histoire des épisodes de la mythologie nordique plus ennuyeux qu'un film de super-héros pour faire converger transcendance, jeux de rôles et petite apocalypse. Ingénieux mais le procédé a maintenu mon attention à distance. Idem avec les chapitres consacrés au recensement des espèces en voie de disparition, expulsés hors période hivernale par le réchauffement climatique. Autant je peux être sensible à l'ours polaire qui flotte sur un iceberg s'éloignant de son congélateur, la banquise c'est son Picard à lui, pov'bête, ou à un loup obligé de se reconvertir en chien de traineaux pour jacter gratos, autant les pages sur le phytoplancton ou la sexualité des crevettes naines sont à réserver aux insomniaques.
Certes, tous ses éléments mis bout à bout soulignent l'engrenage infernal et l'ambition du roman, mais les chapitres parasites m'ont fait rejeter plus de CO2 en soupirant qu'une centrale à charbon.
Aurore boréale de ces pages, le dénouement est addictif et sauve le lecteur de la glaciation scientifique.
Roman surgelé.
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Lecture intéressante à bien des égards, naturellement d'abord l'aspect écologique habilement présenté, sans profusion de détails techniques, mais avec suffisamment de précisions sur les effets néfastes pour la terre du réchauffement climatique.

Ensuite, j'ai vraiment aimé toutes les descriptions de la nature, qu'il s'agisse du glacier, des couchers de soleil, des levers de lune, de la nuit noire peuplée de loups, et même de la plateforme pétrolière.

Deux points m'empêchent d'aller au-delà de trois étoiles :

- d'une part, la partie fantastique qui ne m'a vraiment pas accroché, même si elle comprenait aussi quelques descriptions intéressantes

- d'autre part, et peut-être surtout, une certaine fadeur des personnages, particulièrement du géologue transi sur son amour de jeunesse inabouti, mais aussi de la belle Ana, certainement malheureuse dans sa vie et qui, pourtant n'a pas éveillé d'empathie de ma part en tant que lecteur. le plus travaillé est sans doute le dresseur de chiens et les scènes où il est en action avec eux sont très réussies.

Un bon roman quand même, malgré ces quelques perceptions moins positives, qui se lit avec plaisir, en accéléré pour ma part sur la partie fantastique.
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Voilà ce qui aurait pu être un bon livre d'anticipation sur la thématique du changement climatique.

L'histoire se déroule dans un petit village norvégien, région où l'on se rapproche de l'Arctique, là où l'on trouve du pétrole sous-marin qu'une gigantesque plateforme pétrolière va chercher en profondeur.

Ici vivent aussi, par ordre d'apparition : Ana, une femme qui n'est plus si jeune, flanquée de deux fils, mais pas de père, et qui vit dans la nostalgie de cette époque où, avec une bande de copains, ils passaient tout leur temps disponible en jeux de rôles – on y reviendra.
Il y a aussi Noah, son amour de jeunesse, parti faire fortune dans l'industrie pétrolière. Noah est le frère jumeau de Marc Berthelot, l'un des deux personnages principaux de « Doggerland » d'Elisabeth Filhol que j'avais tout simplement adoré. Noah qui retourne – enfin – sur sa terre natale norvégienne, à l'occasion d'un incident qui s'est produit sur cette fameuse plateforme dont il sera beaucoup question – on y reviendra aussi.
Il y a encore Anders, l'un des copains de la bande des jeux de rôles de leur adolescence, devenu glaciologue, et qui passe plus de temps là-haut, parmi les sommets glacés et enneigés que parmi ses congénères.
Il y a aussi Knut devenu un peu fou, Magnus le frère d'Ana, et toute cette petite bande qui évolue sans imaginer que le pire va se produire à la fin du récit, à l'image de ses sagas norvégiennes qui forment la toile de fond de ces fameux jeux de rôles où l'on se prend pour un dragon et où l'on convoite un donjon.

« Climax » est pétri de bons sentiments, et tente à juste titre d'attirer notre attention sur ce dérèglement climatique qui se vit tout particulièrement au niveau de l'Arctique, là où disparaissent les fameux ours blancs.

D'où vient alors qu'on s'ennuie un peu et qu'on reste indifférent au sort de Knut aux prises avec les malfrats russes entouré de sa bande de chiens loups dressés pour tuer ? Qu'on ne s'étonne pas que Noah retrouve enfin Ana comme il se doit lorsqu'on croise son amour d'enfance ? Que la catastrophe annoncée depuis ne nous fasse « ni chaud ni froid » dans ce paysage glacé ?
Le dernier chapitre verra tous les personnages de ce roman choral voir défiler tous les personnages du roman, y compris les personnages principaux des grandes sagas nordiques, jusqu'aux corbeaux désabusés par l'action des humains à l'heure de l'anthropocène.

J'avais aimé « il était une ville » que j'avais chroniqué à l'époque, et qui décrivait une ville américaine à la dérive. Dans « Climax » l'auteur essaie de nous réveiller pour qu'on sorte de fin du monde programmée, mais peut-être n'y arrive-t-il pas vraiment.
Dommage, car l'intention est louable.
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Thomas B. Reverdy nous avait charmés avec son roman sur la ville de Detroit (Il était une ville); nous pensions donc qu'il en serait de même avec Climax. Mon mari s'y est collé en premier : une lecture parsemée de pauses afin d'aller vers d'autres titres, ce qui n'est jamais bon signe, se concluant par ultime survol en diagonale. Mon tour venu, j'ai lu avec un certain intérêt au début, lequel s'est mis à décliner peu à peu pour ne plus jamais revenir. Je demeure donc perplexe face à cet ouvrage hybride intégrant des données scientifiques sur la faune en voie de disparition causée par le réchauffement climatique entrecoupées de scènes tirées d'un jeu de rôles dont vous êtes le héros basé sur la mythologie nordique, le tout ancré au sein d'une intrigue romanesque qui finit par souffrir des digressions de l'auteur.
Le point de départ semblait intéressant avec cet accident survenu sur une plate-forme pétrolière au large de la Norvège, laissant présager des répercussions futures sur l'environnement. « Il est devenu évident que la plateforme Sigurd, géante à demi submersible, ancrée au fond et reliée à ses puits de forage comme une araignée au coeur de sa toile, les ballasts pleins d'eau de mer, danse sur un volcan. » Malheureusement, les personnages de cette histoire, quatre amis d'adolescence que la vie adulte a séparés, n'ont pu se déployer à leur pleine mesure, devenant accessoires au propos écologique et scientifique du roman, qui n'en est pas vraiment un, tout compte fait. D'un commun accord, nous lui attribuons trois étoiles pour la recherche et le style littéraire et continuons de surveiller la production de cet auteur.
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Il n'y a encore pas si longtemps, c'était un village de pêcheurs.

Aujourd'hui, c'est un port maritime en plein développement, grâce au réchauffement climatique ayant permis l'ouverture de routes septentrionales anciennement impraticables à cause de la glace.

Aujourd'hui, c'est aussi une zone d'exploitation pétrolière prometteuse, à l'extrême nord de la Norvège.

Histoire d'Ana, responsable de l'entreprise familiale de pêche, de Noah, ingénieur géologue au service de la compagnie pétrolière, d'Anders, géologue « local » et de Knut, gars bizarre vivant dans une ancienne église avec ses chiens. le point commun des personnages : ils étaient amis d'enfance puis se sont perdus de vue, chacun traçant sa route de son côté.

Le jour du kick (accident de forage sur la plateforme pétrolière) sera le début de la fin. Les personnages ne s'en doutent pas encore mais leur vie ne tient plus qu'à un fil, la catastrophe écologique est en marche.

De cet auteur, j'avais beaucoup aimé « il était une ville » et j'ai dans ma PAL « les évaporés » avec un a priori très favorable. Quelle ne fut donc pas ma surprise en me découvrant de moins en moins emballée au fur et à mesure de la lecture de Climax !!
Je n'ai pas vraiment accroché à l'histoire, les personnages ne sont pas spécialement attachants et les chapitres sont entrecoupés d'une part par une histoire fantastique à la fois inspirée de la mythologie nordique et du Seigneur des Anneaux, en mode LDVELH (livre dont vous êtes le héros), qui ne trouve pas réellement sa place dans ce livre, et d'autre part par des digressions approfondies sur les espèces du grand nord en voie de disparition absolument soporifiques, sauf si vous êtes passionnés. Ce qui n'est pas mon cas.

Quant à l'écriture, que j'avais trouvé assez belle la première fois, cette fois-ci elle m'a plutôt agacée. Entre l'utilisation de comparaisons dignes d'un auteur de bestsellers en petite forme (blonde comme les blés, les cheveux noirs comme le plumage d'un corbeau, un teint de porcelaine…) et des conjugaisons étrangement inspirées de l'anglais (Ici on fixe les problèmes, de l'english : fix the problem. Chez moi, on les résout il me semble), la lecture fût laborieuse et déplaisante. Quelques jolies pages surgissent de temps en temps, on se demande d'ailleurs si c'est le même écrivain qui les a écrites, et sauvent le livre du naufrage complet.

Le final retombant comme un soufflé qui n'a déjà pas bien monté, je ne garderai pas grand souvenir de ce livre, malheureusement.

Challenge ABC 2021-2022
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Au large de la Norvège, un terrible accident a lieu sur une plateforme pétrolière. Noah, géologue, est dépêché sur les lieux pour faire des recherches supplémentaires, car le danger gît au fond de la mer, dans les entrailles de la terre. À la même période, une étude scientifique dévoile un bilan inquiétant : le géant de glace fond à une vitesse inquiétante, l'environnement change et pas en bien. Pour qu'on la prenne au sérieux, la nature se révolte encore plus et voilà que les montagnes s'écroulent aussi...et si tout ça était lié ?
Climax est un roman original par sa construction, l'auteur alterne le récit sur les dangers du présent avec la mise en scène d'un jeu de rôle, "Donjons et dragons".
Le jeu de miroirs entre le thriller écologique et le conte scandinave que Reverdy a mis en place ne m'a pas convaincue. Ce parallèle entre un fait divers contemporain et le monde imaginaire aurait pu bien fonctionner, mais...
Je me suis retrouvée comme une élève pendant un cours des sciences de la nature, ou un prof passionné me présente avec beaucoup de ferveur les principes de la chaîne alimentaire, en alternant avec la description détaillée des divers écosystèmes et leur importance. de temps en temps, le prof de littérature lui coupe la parole, car lui aussi avait des choses à raconter. Notamment la légende de Sigurd ou Siegfried , le prince guerrier qui tombe amoureux de la belle valkyrie Brunhilde. Dans leur histoire, il y a un dragon à tuer, de l'or à récupérer et des vies à perdre et si l'auteur a choisi de construire une histoire ou le réalisme côtoie le fantastique, c'est que les deux se rejoignent sur un point.
J'ai trouvé ce récit trop dense, trop des thèmes à explorer, je me suis perdue dans la longueur des phrases à un tel point, qu'à la fin, je ne savais plus ce qu'elle était censée me raconter. Et il y a aussi les personnages que je n'ai pas trouvés attachants, à part Kurt qui gardait une part de mystère, mais je n'ai pas toujours compris quel était son rôle dans l'histoire...
Bref, ce ne fut pas une réussite pour ma part. La plume est particulière, il y a même de la poésie parfois et ça peut plaire, mais en ce qui me concerne elle n'a pas su toucher mon âme de lectrice.
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C'est un roman d'aventures écolo. Nous sommes dans l'extrême nord de la Norvège. L'hiver arrive peu à peu sur une petite ville nichée au fond d'un fjord et bouleversée depuis peu par l'implantation d'une plate forme pétrolière. Les circonstances font que quatre amis d'enfance se retrouvent sur ce lieu après des années de séparation. Mais, depuis leurs jeunes années le réchauffement climatique a fait son oeuvre et c'est la catastrophe.
Le récit lie les destins individuels, la vie de la plate-forme, les carnets scientifiques de l'un des personnages éclaircissant les données climatiques et géologiques, et une légende scandinave sensée imager l'affaire. J'avoue ne pas avoir embrayé sur cette légende, qui m'a paru nuire à la qualité du récit. Dommage.
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Thomas B. Reverdy est un romancier français né en 1974. Il obtient l'agrégation de lettres modernes en 2000 et depuis il enseigne dans un lycée en Seine-Saint-Denis. Il publie des romans depuis 2003, Climax son dernier ouvrage vient de paraître.
Le nord de la Norvège, dans une petite ville aux confins de l'Arctique. Un accident sur une plateforme pétrolière ramène au pays Noah, ingénieur géologue, parti au loin sans crier gare depuis dix-huit ans, abandonnant sa petite bande, Ana son amour de jeunesse, Magnus le frère de celle-ci, Anders et Knut. Depuis chacun a fait sa vie et ils vont tous se retrouver alors que le monde touche à sa fin…
Je préfère le dire tout de suite, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le roman, hésitant à l'abandonner, mais finalement je m'incline, c'est un excellent livre.
Le récit est complexe, surtout au début. Plusieurs histoires s'emmêlent tout en en faisant qu'une, la réalité et la mythologie se côtoient, la chronologie nous joue des tours, Reverdy manie la plume comme le maestro sa baguette.
Tentons d'esquisser les grandes lignes de l'intrigue : en mer, un tremblement de terre sous-marin endommage sérieusement une plateforme pétrolière et c'est le job de Noah de faire un rapport, trop alarmant pour l'entreprise qui n'en tient pas compte ; sur terre, un glacier s'effondre et c'est Anders qui récolte les informations captées par les appareils de mesures disséminés sur le terrain ; dans le port de la petite ville, Knut qui longtemps fut soldat, entre en guerre avec un clan de maffieux Russes qui pillent les containers.
Tous ces éléments sont liés, tous mènent à la fin du monde. Pour mieux mettre les points sur les « i » Reverdy en appelle à la mythologie Nordique, celle du Seigneur des Anneaux ou de Wagner, celle où le Ragnarök renvoie à une fin du monde prophétique. Les chapitres alternent, vie de chacun des amis à différentes périodes de leur vie, leur jeunesse commune quand ils jouaient à des jeux de rôles, jeu de rôles dans lequel l'écrivain inclut le lecteur, sujet de chapitres qui courent en fil rouge tout du long de l'ouvrage et comme une parabole.
Une architecture narrative d'autant plus complexe que s'y inscrivent de longues digressions techniques et sacrément pointues tant sur la technologie du forage pétrolier en mer que sur telle ou telle espèce animale de la grande chaine de la vie, etc. etc.
Un cri d'alarme sur le réchauffement climatique et ses conséquences fatales certainement trop tard pour être évitées ? Un très bon roman, mais quand même pas très facile à lire ou du moins, pour moi, qui m'a tenu à distance malgré de très belles pages quand il est question d'Ana et Noah.
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Une lecture que j ai termine pour satisfaire ma curiosité je voulais savoir quand même la fin mais je n ai pas ete captivée .
Je l ai déjà écrit les lectures qui parlent de djinns et de trolls ce n est pas mon genre
Pourtant j avais été attire par le theme l explosion d une plateforme et les conséquences sur notre planète
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Loin, bien loin de chez nous, dans une ville qui ressemble plutôt à un village situé à l'extrême Nord de la Norvège va se dérouler un événement, plus précisément un accident qui va quelque peu bouleverser le cours de la vie de ses habitants.
Il y a d'abord Noah, personnage presque principal du roman, un ingénieur géologue de retour au pays pour évaluer les risques sismiques liés à une plate-forme pétrolière implantée en Arctique… il va retrouver quelques amis d'enfance qui ont fait leur vie sur place et avec lesquels il se passionnait pour les jeux de rôles quand il était plus jeune… Magnus, Anders, Knut qui vit seul avec ses chiens, et surtout Ana, son amour de jeunesse.

Le démarrage est plutôt prometteur avec un récit où il est question de dérèglement climatique, de bouleversement géopolitique, avec une part de mystère, un côté thriller incarné par la présence de ces mystérieux russes venant traquer Knut, cet homme solitaire protégé par ses molosses. Pourtant, on a un peu de mal à s'y retrouver, à garder le fil de cette histoire non linéaire, imaginée par Thomas B. Reverdy, avec ses bifurcations narratives et surtout ces chapitres, presque en aparté, où il est question de jeux de rôle ; mais aussi ceux où il propose des descriptions longues et précises concernant des animaux ou végétaux et qui ressembleraient presque à des cours de sciences… bien soporifiques pour ceux qui sont peu sensible à la chose.

Un récit sans doute trop complexe, trop découpé, qui malgré certains passages, – notamment ceux concernant Knut et les mafieux russes, ou encore la relation entre Ana et Noah – se révèle assez déroutant pour ne pas dire frustrant et pour lequel, au final, on sait pas trop quoi penser tant il semble vouloir aborder trop de thèmes et de sujets dans une même histoire.

Bon, sans doute n'étais-je pas le lecteur idéal pour ce type de récit où il est question de légendes locales, de trolls, d'hommage à Tolkien est à Donjons et dragons, un roman qui nous imprègne du climat et de la culture norvégienne du bout du Monde et qui semble, en tout cas, avoir conquis une bonne partie des critiques et du public en cette rentrée littéraire 2021.
Lien : https://www.benzinemag.net/2..
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