Hervé Rigot-Muller/5
3 notes
Résumé :
Dans une critique de la bourgeoisie lyonnaise qu’il connaît bien, Hervé Rigot-Muller retrace l’histoire d’une famille, les Alkan, pour laquelle tout doit être sacrifié pour que soit saufs l’honneur, les apparences et la normalité.
Ainsi lorsque la folie s’insinuera peu à peu dans la trame pourtant serrée de son quotidien, le sacrifice sera d’abord, et par tous les moyens, l’expulsion d’Yves, le fils révolté ; puis, devant la résistance de celui-ci, le... >Voir plus
Ainsi lorsque la folie s’insinuera peu à peu dans la trame pourtant serrée de son quotidien, le sacrifice sera d’abord, et par tous les moyens, l’expulsion d’Yves, le fils révolté ; puis, devant la résistance de celui-ci, le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2)
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Un livre découvert et proposé par un thérapeute, ce premier pouvant m'aider à dénouer mes souffrances familiales.
Effectivement, j'ai été conquis, d'abord par la finesse du style qui épouse le rance subtile de la famille d'Arkan, ensuite par les clés que m'a apporté le récit pour apprendre d'une famille où la vie est soigneusement étouffée.
D'écrivain à écrivain, un grand merci littéraire à Hervé Rigot-Müller, ouvrage placé dans mes livres primordiaux.
Effectivement, j'ai été conquis, d'abord par la finesse du style qui épouse le rance subtile de la famille d'Arkan, ensuite par les clés que m'a apporté le récit pour apprendre d'une famille où la vie est soigneusement étouffée.
D'écrivain à écrivain, un grand merci littéraire à Hervé Rigot-Müller, ouvrage placé dans mes livres primordiaux.
La description d'une famille qui fait froid dans le dos tant elle sacrifie à l'image qu'elle veut montrer d'elle-même tout ce qui pourrait la ternir, l'avilir, ou simplement la contredire. Verve caustique autant que sarcastique, à laquelle n'échappe aucune petitesse, étroitesse d'esprit ni petits arrangements avec la morale.
Citations et extraits (1)
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« Celle-ci, restée seule après la mort de son mari, avait géré son ennui, à l’aide de la rente que lui laissait son veuvage.
Tôt, elle se piqua d’ésotérisme, et de psychologie hindoue. Elle n’ignora plus rien du zen, parla de nirvana. On dut l’avertir des dangers du yoga pratiqué à un âge aussi respectable que le sien. Elle se fit le devin des individus et de leurs problèmes, et soupçonnant les conflits entre les gens, elle se félicitait de les prévenir avant qu’ils n’éclosent. Ainsi créa-t-elle davantage de querelles qu’elle n’en résolut.
Elle acquit, malgré tout, une autorité sur ces proches que personne ne contesta. »
Tôt, elle se piqua d’ésotérisme, et de psychologie hindoue. Elle n’ignora plus rien du zen, parla de nirvana. On dut l’avertir des dangers du yoga pratiqué à un âge aussi respectable que le sien. Elle se fit le devin des individus et de leurs problèmes, et soupçonnant les conflits entre les gens, elle se félicitait de les prévenir avant qu’ils n’éclosent. Ainsi créa-t-elle davantage de querelles qu’elle n’en résolut.
Elle acquit, malgré tout, une autorité sur ces proches que personne ne contesta. »
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