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EAN : 9782492536106
186 pages
FR BELLES LETTR (15/06/2021)
3.78/5   44 notes
Résumé :
Une femme a rendez-vous avec un homme en gare de Lyon. Du moins, c’est ce qu’elle croit. Cela fait trois mois qu’ils se sont rencontrés. Trois mois au cours desquels ils ne se sont pas vus. Elle a décidé de venir très en avance, de prendre ce temps de l’attente, assise au café. Le hall de la gare revêt l’allure d’une salle de spectacle, d’une pièce de théâtre où chaque personnage qu’elle croise la renvoie à ses propres souvenirs, aux moments clefs de la trajectoire ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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sur 44 notes
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« Venir dans cette gare est une étrange idée. Je ne peux pas décrire la puissance de cet élan qui me porte jusqu'à toi. Comment te dire ce qui résonne dans mes temps ? J'aimerais trouver une phrase, juste une, même minuscule, et contraindre mon langage à nommer ce qu'il ne sait pas, quel événement intense a eu lieu depuis que nos peaux se sont effleurées, cette sensation qui a m'a l'air de durer pour toujours. Il a suffi d'un clin d'oeil à la dérobée. Il a suffi de la douceur de tes mains, de ta bouche pleine de sagesse et d'histories extraordinaires, pour que, trois mois plus tard, je me souvienne passionnément de ta présence.
(...) Ce matin, j'ai couru dans les rues de Paris, mon pull instable sur les épaules et des démangeaisons dans les jambes. J'ai couru sans m'arrêter, ne gardant rien en réserve. La fraîcheur couvrait mon visage d'un froid vivifiant, j'ai respiré chaque odeur, la ville était belle, j'ai ralenti, l'air de rien, je l'ai regardée autrement, c'était bon signe. J'ai tout observé : le ciel, le sol et puis les autres, et je suis entrée dans cette gare avec mon désir comme bagage et du feu dans les mains. J'ai pensé : il n'y a rien de plus urgent que d'aller vers toi, d'aller vers plus loin. le reste du monde m'est devenu illisible. »

La narratrice, trentenaire mystérieuse et solitaire, a rendez-vous, gare de Lyon, avec un homme rencontré trois mois auparavant lors d'un vernissage et qu'elle n'a pas revu depuis. Un coup de foudre, nous dit-elle. Elle est arrivée très en avance et attend cet homme. Très rapidement, avec peu de moyens spectaculaires, juste par la force des mots, Aurélia Ringard parvient à instaurer un quasi suspense qui pousse le lecteur vers le dénouement : l'homme viendra-t-il ? existe-t-il seulement ? l'histoire amoureuse est-elle réelle ou la narratrice juste érotomane ? On ne le saura que dans les dernières pages, très belles, très justes.

Mais avant, il y a l'attente. Occasion pour la jeune femme de se transformer en machine à observer  , « en captation permanente », à l'affût du moindre signe de vie. La Gare de Lyon est décrite comme un personnage à part entière, peuplée d'êtres en mouvement. Occasion surtout de revisiter son passé.

En fait, plus qu'un roman sur le désir et la rencontre amoureuse, Jour bleu est un roman sur le temps. Il s'étire, s'allonge, s'accélère, revient en arrière, se projette. le temps de l'inventaire d'une vie, d'une vie qui basculera peut-être après la rencontre. La mémoire s'emballe et c'est avec une évidente fluidité que ce sont les aller-retours temporels, avec une porosité passé / présent bien installée qui relie des chapelets de moments. Même si je suis peu portée vers les romans très introspectifs aux intrigues peu épaisses, j'ai été bercée tout durant le récit par la qualité de l'écriture de cette primo-romancière, les phrases courtes, ciselées, élégantes, traduisent parfaitement le bouillonnement intérieur de la narratrice et le flux de ses émois.

Lu dans le cadre de la sélection des 68 Premières fois #11
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Gare de Lyon. Elle attend le train de 13h17, assise à une table de restaurant. Autour d'elle, la foule déambule ou s'arrête, offrant des bribes d'existences qui resteront secrètes. Cette passivité qui guette la ramène à d'autres trains, d'autres gares, d'autres séparations ou retrouvailles. L'anonymat se dissipe parfois le temps d‘un sourire échangé ou d'une connivence rêvée, égrenant les minutes qui la rapprochent de ce rendez-vous tant espéré, et que le soupçon d'incertitude pimente d'une angoisse latente.

Peu adepte des récits introspectifs, j'ai cependant été immédiatement happée par cette écriture qui dit si bien l'universalité de nos ressentis. L'on se reconnait dans chaque paragraphe, dans l'enfance évoquée, dans les souvenirs parfois incertains. On se prend à attendre aussi cet homme croisé trois mois plutôt et qui n'a laissé qu'un horaire de train sur un bout de papier. Sera-t-il présent ? Comblera -t-il l'attente et la promesse d'un partage futur?

Les champs/contre-champs qui alternent dans le monologue de la narratrice et une mise à distance du personnage qui devient l'observée, donnent un rythme et du relief au texte, comme le fait l'alternance du présent et du passé.


Très beau premier roman, à l'écriture envoutante, à lire et même relire.


186 pages Frison-Roche 15 juin 2021
68 premières fois 2022
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Le train en provenance d'Annecy entrera en gare sur le quai numéro...
Combien de fois avons-nous entendu cette phrase lors d'une attente d'un train en gare ? Quelles sont les nombreuses sensations que nous avons ressenties lorsque celui-ci était le nôtre ?

Dans le premier roman d'Aurélia Ringard nous accompagnons une jeune femme qui attend l'arrivée en gare de Lyon d'un homme rencontré quelques mois plus tôt et dont elle n'a pas eu de nouvelles depuis. 

Des milliers d'interrogations se bousculent dans sa tête… Est-ce que celui-ci a bien conservé son billet?  Est-ce qu'il se souviendra d'elle? Sera-t-il content de la retrouver?

Pendant son attente, la jeune femme s'attarde sur les voyageurs qu'elle croise qui lui rappelleront d'anciens souvenirs...occasion pour nous aussi de nous évader et de partir dans nos réflexions.

Cet ouvrage est une véritable invitation au voyage que ce soit en prenant un billet de train pour une destination inconnue ou de manière spirituelle. J'ai trouvé le récit vivant et dès les premières pages je me suis retrouvée en gare de Lyon pressée de découvrir si l'être tant attendu serait au rendez-vous... Merci pour cet aparté immersif qui m'a poussé à la rêverie et au voyage le temps de sa lecture...
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Je t'attendrai à la gare

Dans un premier roman qui fait la part belle à l'introspection, Aurélia Ringard imagine les heures qui séparent une jeune femme de l'arrivée de son amoureux à la Gare de Lyon. Une attente riche de souvenirs et d'espoirs.

«C'est le grand jour. le jour sans filet. L'ultime partie. J'ai le sentiment de la jouer serré, mais pour rien au monde je ne voudrais être ailleurs. Je me dis même que je pourrais rester ici toute ma vie. Je ne suis qu'une ombre en transit, pourtant. J'aime les gares, j'aime les trains et je viens te voir. Je glisse à fleur du temps, des choses, des autres et de moi-même, et je laisse l'imagination faire sa part. Je fais semblant de narguer les heures, mais je me sens parfois désarçonnée. Une douleur tenue. J'ai la trouille, quoi. J'étouffe si je fais semblant. Cela fait trois mois que nous nous sommes rencontrés. Cela fait trois mois que nous ne nous sommes pas vus. Trois mois, c'est mille ans, trois mois, c'est jamais.» Pour la narratrice, qui attend l'homme qu'elle aime à la Gare de Lyon, le temps a soudain pris une densité très particulière.
Elle a d'abord observé les voyageurs, essayé d'imaginer leur quotidien, un travail qui les stresse, l'impatience qui les gagne, un groupe d'étudiants partant en vacances. Face à cette ruche qui bourdonne, à ce concentré de vies qui ne font que passer, elle choisit de se poser, de prendre son temps. Elle commande un café au Train bleu et sort son carnet de notes, se remémore sa rencontre avec celui qu'elle attend, le photographe qui «traque les dernières terres vierges». Comme lui, elle aime la liberté absolue, celle qu'il parvient si bien à rendre dans ses clichés: «ses photos tout en nuances de couleurs parlent de l'ennui et de l'ailleurs, de vivre maintenant et de fuir l'ordinaire, de tout ce qui n'a pas de sens et qui peut mener au chaos.»
Les trains et les voyageurs lui rappellent son enfance, après le divorce de ses parents, quand il fallait se rendre à la gare pour rejoindre son père pour le week-end, quand les adieux étaient déchirants, quand le voyage était mêlé d'appréhension. Oui, il lui aura fallu du temps pour apprivoiser ses peurs, aidée en cela par une boulimie de lectures. Car comme le lui écrira quelques années plus tard Christian Bobin «Lire, c'est toujours venir en aide à quelqu'un. Soi-même, les autres ou tous ces fantômes qui nous sont chers et sans lesquels notre vie paraîtrait moins réelle.»
Lire, mais aussi écrire, se rapprocher de sa vérité. «Je gratte mes souvenirs comme on écorche la roche lors de fouilles archéologiques. Tout me revient dans une accélération impossible à maîtriser. À quel âge cesse-t-on de s'interroger sur le sens de sa venue au monde? Je voudrais en sortir quelque chose qui ressemble à quelque chose. Comme on distille un parfum, en recueillir le meilleur.»
Une mission qu'Aurélia Ringard accomplit avec beaucoup de sensibilité pour nous offrir un premier roman où la quête existentielle se teinte de nostalgie, ou l'espoir fou se heurte à la peur d'un rendez-vous manqué. Et si la vie est un rêve, alors pourquoi s'empêcherait-on de rêver?


Lien : https://collectiondelivres.w..
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Un premier roman qui nous emmène au café du Train bleu à la gare de Lyon. Une femme a rendez-vous avec un homme qu'elle n'a pas vu depuis trois mois. Elle arrive en avance. Elle connaît l'horaire de son train. Son esprit va divagué. Elle va rêvasser et ses souvenirs vont remonter à la surface. Les descriptions s'enchaînent.
Les voyageurs évoquent ses voyages avec son frère pour rejoindre leur père suite au divorce de leurs parents. Un pan de vie nous est dévoilé au fur à mesure que l'on avance dans ce roman. Elle sort son carnet et observe les gens. Elle aime écrire et lire dans les cafés. le temps passe et les tranches de vie défilent.
Dans ce monologue, l'auteure nous livre sa sensibilité et la délicatesse de son écriture. C'est à de vrais scènes de théâtre que l'on assiste dans ce huis-clos.
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Citations et extraits (29) Voir plus Ajouter une citation
Ce n'est plus qu'une impression : autour d'elle, du monde, de plus en plus, des valises, des mallettes, des manteaux à la main, le bruit saccadé des talons frappant le sol, des départs et des destinations. Sur la grande horloge, l'aiguille du temps brille et progresse, imperturbable. Les numéros des quais s’affichent, les sonneries retentissent et une foule matinale et compacte se met en branle. Le mouvement semble continu et prend de la vitesse. Les ombres se bousculent. Peu importe où ils vont, ces hommes et ces femmes sont déjà ailleurs.
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(Les premières pages du livre)
1
Tu m'as donné rendez -vous dans une gare. Tu ne pouvais pas savoir. C'est pourtant simple, c'est toute ma vie. Dans ma vie, il y a des gares et des trains. Des trains tout le temps. Des trains à attraper, des trains à l'heure, des trains bondés, des trains de nuit, des trains bloqués, des trains en retard.. Depuis toujours, c'est comme ça, je cours sur les quais, le souffle coupé. Parfois on a le temps de s'embrasser avant la sonnerie, parfois pas. Les adieux s'étouffent dans les cols des manteaux. On rassemble les morceaux de nous-même que l'on voudrait laisser à quelqu'un d'autre que soi. C'est l'heure de partir. Derrière la vitre, on articule des mots que l'on dit surtout avec les yeux. On ne se lâche pas. On se retrouvera. On garde nos sourires, nos émotions, la politesse et nos souvenirs. Tout ce que l'on crève d'envie de se dire. La vie ne suffira pas, je crois.

2
Mois de septembre. Début du jour. Les allées et venues dans le hall de la gare de Lyon s'amplifient. Ce n'est pas qu'une impression : autour d'elle, du monde, de plus en plus, des valises, des mallettes, des manteaux à la main, le bruit saccadé des talons frappant les sol, des départs et des destinations. Sur la grande horloge, l'aiguille du temps brille et progresse, imperturbable. Les numéros des quais s'affichent, les sonneries retentissent et une foule matinale et compacte se met en branle. Le mouvement semble continu et prend de la vitesse. Les ombres se bousculent. Peu importe où ils vont, ces hommes et ses femmes sont déjà ailleurs.
Cette fois, elle est venue ici pour partir. La voilà qui piétine au milieu de cette agitation mystérieuse et sans limites. Ses pas sont rapides, en avant en arrière, comme les mouvements d'une danse, les yeux grand ouverts, mi-conquérante mi-fugitive. Les courants d'air fond voler ses cheveux blonds, et elle ne cherche pas à les remettre en ordre, elle les laisse se placer; à quoi bon faire semblant, maintenant? Elle ressemble à un animal docile dont la sauvagerie reste en sommeil. Son souffle, une respiration haletante. A l'intérieur, son cœur se serre. Ca bat. A croire que pour la première fois depuis longtemps, son sang circule de nouveau. Ca bat dans ses tempes, ses poignets, sa poitrine, dans le fond de sa gorge, elle n'est plus que cela, des pulsations. C'est cela. Une histoire d'attente et de pulsations. D'attente et de tâtonnements maladroits. Elle a l'allure de celles qui se mettent en chemin, qui arrivent au front. D'un coup d'œil, elle quadrille le lieu. Elle guette les horaires d'arrivée sur les écrans sans parvenir pour autant à contrer l'excitation qui monte ; elle ne peut encore ni le voir ni le toucher. Elle n'a pas réfléchi à ce qui se passerait au moment précis où il descendrait du train. Le premier regard, le premier pas, le premier mot. Ce mot magique entre elle et lui, elle ne le connaît pas. Elle doit aimer cela. Ne pas savoir.

Elle s’est contentée de courir jusqu'ici, d’arriver en avance, très en avance même, dans un mouvement superbe d'abandon et d’entêtement fertiles, bras ouverts à la récolte. Elle n’entend pas le vent souffler au-dehors, ni la pluie fine glisser sur le toit. Elle ne se souvient pas de l’orage de cette nuit. Elle ouvre les boutons de sa veste pour faire respirer sa peau, alléger la boule au fond de son ventre, cette petite douleur lancinante que l’on ressent devant le vide, ce vide qui ne lui évoque rien de rassurant. Il lui suffirait d’une seconde pour faire volte-face mais elle refuse d’être totalement effrayée par le risque qui se tient droit devant elle et la toise à quelques heures à peine de leur supposé rendez-vous. Elle préférerait que cette sensation glisse au travers des plis de sa jupe, s’égare dans le tourbillon incessant du lieu, que ses frissons et ses doutes deviennent invisibles. Bientôt, ils ne seront plus qu’une rumeur. Ce n’est pas rien de déposer les armes.
Une musique s’élève parmi les ombres. Entre les cris des mômes, les supplications des derniers mendiants et les coups de sifflet des agents de service, ces premières notes retiennent son attention. Elle tend l’oreille. Dans le hall, un voyageur s’est mis à jouer du piano d’une façon généreuse, une mélodie fragile, étrange et un peu dramatique qui ressemble aux derniers instants vierges avant que tout ne s’emballe et ne devienne inévitable.
Elle fait un pas en arrière. Un sentiment inconnu l’étreint. D’autres yeux se posent sur les siens. Elle n’est pas dupe. Elle essaie de maintenir ses idées claires. C’est un coup à se perdre, sinon. Elle n’a pas toujours brillé par sa cohérence mais, il y a trois mois, elle a passé un pacte avec elle-même, sans jamais dévoiler à personne ses intentions précises. Elle est parfaitement consciente de ce qu’elle s’inflige. Le toit en ferraille avec ses arcades métalliques semble lui hurler dessus. Ça grouille. Les traits des passants se métamorphosent. Ils ressemblent à une armée d'insectes vivant les uns sur les autres. Ils ont beau se laver le matin, se frotter partout, puis se
mettre tous les parfums du monde, ça sent la gare, faudra qu’elle s’y fasse, un mélange de Chanel et de crasse.

Brusquement ça tangue, comme si quelqu’un l’avait prise par les poignets pour la faire tourner. Voilà, ça commence, plus rien n’existe. Que l’impossible surgisse : elle s’y accordera. Elle n’est pas vraiment taillée pour la monotonie.
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Un jour, j'ai écrit à Christian Bobin et lui ai raconté cette anecdote. Il m’a répondu une longue lettre à l’encre noire sur papier blanc. À la fin de ce précieux courrier, cette phrase figurait: «Lire, c’est toujours venir en aide à quelqu'un. Soi-même, les autres ou tous ces fantômes qui nous sont chers et sans lesquels notre vie paraîtrait moins réelle. p. 135
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Elle s'est contentée de courir jusqu'ici, d'arriver en avance, très en avance même, dans un mouvement superbe d'abandon et d'entêtement futile, bras ouverts à la récolte. Elle n'entend pas le vent souffler au-dehors, ni la pluie fine glisser sur le toit. Elle ne se souvient pas de l'orage de cette nuit. Elle ouvre les boutons de sa veste pour faire respirer sa peau, alléger la boule au fond de son ventre, cette petite douleur lancinante que l'on ressent devant ce vide, ce vide qui n'évoque rien de rassurant. Il lui suffirait d'une seconde pour faire volte face mais elle refuse d'être totalement effrayée par le risque qui se tient droit devant elle et la toise à quelques heures à peine de leur supposé rendez vous.
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De sa sacoche vieillie dépassaient des magazines, des feuillets abîmés, noircis de notes mystérieuses, et un livre de poche écorné. Je le soupçonne de lire trop vite. De lire trop vite comme on peut faire l'amour trop vite, en étant empressé, excité, fasciné par l'histoire nouvelle, mais en sachant que le livre est là, que l'on pourra y revenir, le regarder en face et l'habiter encore.
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