A Hymn Before Battle

Une série qui décoiffe , science-fiction conservatrice ....


John Ringo est l'exemple même de ce que l'on appelle la littérature populaire .

Il faut dire qu'il est assez doué pour faire avaler à son lecteur de sacrées couleuvres .
Un ancien militaire qui écrit de bon romans d'action militaire assez irréprochables de ce point de vue , dans une langue ( un anglais ) très accessible .

Ce premier tome est une assez belle pièce de science-fiction militaire solide , consistante et rythmée ... c'est bien écris .
C'est un peu comme du P F Hamilton car cela fourmille de personnages crédibles et cela déborde de vie .
L'auteur nous fais gober n'importe quoi , presque ...

Nous ne sommes pas seul dans l'univers , voyez-vous !
Il y a des gentils et des méchants aussi , qui sont semblent d'ailleurs être les plus forts !
La galaxie est dangereuse finalement et on se serait bien passé du contact finalement , aussi .
Le style Ringo fait un peu penser à du Heinlein au mieux de sa forme , en un peu moins solide , encore que ...

Si on veut être honnête on devra avouer qu'il y a peu de clichés dans l'oeuvre de cet auteur , à la place il y a des valeurs , certaines valeurs , et un certain pragmatisme .
Et c'est un faible mot .

Même si je plains un peu ceux qui se lève tous les matins avec cette vision du monde .
j'ai assez d'honnêteté pour reconnaître que Ringo divertis efficacement son public et pour dire que son oeuvre n'est pas une ode à la guerre .
Mais que c'est bien une ode à tous les combattants qui ont eu le courage de défendre la liberté au lieu de nous la jouer « au bon beurre « .

Ce commentaire porte sur sept volumes de cette série , que J'ai pas mal aimé , même si je me suis « dosé « à force .

Dans ce premier tome le contact se produit :
- Première bonne surprise ( le contact ) .
- Ce sont les gentils qui nous contactent , deuxième bonne surprise mais :
La galaxie est un panier de crabes qui se pincent et se mordent violement , donc :
- La terre est prise dans la valse des opérations militaires , première mauvaise surprise .
- Un ennemi implacable est en marche et l'avenir sera très probablement aussi radieux qu'un champ de ruines avec des mines qui ne seront pas en chocolat ..

Une mauvaise nouvelle entre toutes les mauvaise nouvelles , notre brillante civilisation n'est pas très performante au bout du compte , si on la compare à certaines autres , plus avancées .

Premier tome de la série "The Posleen war saga" de John Ringo

Lu en anglais

2001, coup de théâtre : L'humanité apprend que des extraterrestres ont contacté les dirigeants des nations les plus puissantes. Ces extraterrestres font partie d'une fédération d'extraterrestres pacifiques qui habitent des planètes dans l'entourage tout relatif de la terre. Cette fédération a fonctionné, de façon pacifique depuis des milliers d'années. Or, voilà que, depuis quelques dizaines années, une race très agressive, les Posleen, assimile leurs planètes les unes après les autres. Les extraterrestres de la fédération n'ont que deux attitudes face à la violence : la fuite ou le camouflage, ce qui est complètement inutile face à l'invasion. Ils demandent donc l'aide des terriens qui sont, eux, rompus à l'art de la guerre. Mais, le temps manque; dans cinq ans, cinq vagues d'invasion de centaines de millions de guerriers vont atteindre la terre. Avec l'aide de la technologie de la fédération, les terriens envoient des éclaireurs commandos sur une planète pour en apprendre plus sur leurs ennemis, ainsi qu'une force de combat sur une autre planète pour combattre les Posleen. Et là, on plonge, il faut s'ajuster à de nouvelles technologies, modifier les entrainements et préparer une stratégie contre des envahisseurs qui fonctionnent comme une horde sans peur.

Wow ! une histoire captivante, des extraterrestres non humanoïdes, une tension palpable, des personnages marquants et un rythme infernal.

J'ai adoré. Petite déception, j'aurais aimé quelques batailles spatiales, mais c'est peut-être dans le prochain.

De la science-fiction militaire à son meilleur.

Je m'aperçois que je lis souvent les romans plus récents en anglais car je ne correspond pas à la clientèle visée par les maisons d'éditions françaises pour la science-fiction et le fantastique.