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100 Bullets tome 1 sur 15
EAN : 9782809405958
Panini France (18/02/2009)
3.8/5   63 notes
Résumé :

Vous voyez l'homme en noir, au coin de la rue, avec des lunettes fumées et une mallette à la main ? Oui, lui, celui qui vous regarde... Cet homme, c'est l'agent Graves. Dans la valise de l'agent Graves, vous trouverez une arme banalisée et cent cartouches. Vous trouverez également les preuves irréfutables des torts que vous avez subis, le nom des assassins de vos proches, leur identité, leur adresse... Il reste une chose ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Vous n'avez rien demandé à personne, mais vous vous êtes fait avoir quand même ? Un mystérieux personnage encravaté vous offre la possibilité de vous venger, arme intraçable à l'appui avec 100 balles utilisables selon votre bon vouloir. Que faites-vous ? Vous vous vengez directement, vous laissez couler ou bien vous tentez de rétablir les choses de manière plus ou moins pacifique ?

Brian Azzarello et Eduardo Risso ont débuté sur un pitch culotté qui appelle des réactions très différentes en fonction des personnages concernés. En guise d'introduction à la série et à son concept particulier, ces deux auteurs nous proposent une aventure en trois temps bien distincts. La violence des gangs dans « 100 pour sang » (chapitres 1 à 3), la cruauté du hasard dans « le messager » (chapitres 4 et 5) et le monde du jeu qui tourne mal dans « Petites arnaques, grosse semaine » (chapitres 6 et 7) sont autant de petites histoires apparemment déconnectées servant à poser un récit qu'on ne peut que deviner très ambitieux. le très fort cliffhanger présent à la fin du septième chapitre fait son office, mais aura-t-on vraiment la suite de l'histoire de Chucky et Pony ?
De son côté, Eduardo Risso nous fait bien sentir la qualité de son dessin, mais la densité des planches associée à une colorisation parfois trop criarde laisse dubitatif. Ce n'est évidement pas sur ce premier tome que je serais à même d'apprécier vraiment le ton graphique adopté par cette série. Comme tout début d'univers (tels Fables ou Northlanders pour citer d'autres Vertigo), cela peut être compliqué de s'immerger complètement dedans si le dessin ne nous happe pas d'entrée. Heureusement que le reste compense suffisamment.

Avec Première salve, Brian Azzarello et Eduardo Risso réussissent à nous faire nous intéresser à leur concept de vengeances individuelles tout en sous-entendant que l'étendue du mécanisme mis en place soit évidemment bien plus vaste que trois pauvres hères profitant d'une manne justicière et d'un bon samaritain sans arrière-pensée. C'est la curiosité qui poussera inévitablement le lecteur vers la suite.

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Après la lecture du premier volume de 100 Bullets, je ne sais pas trop quoi raconter. Il faut savoir que l'histoire ici, se déroule d'une drôle de manière car le volume comporte trois histoires totalement différentes, mais liés par un seul homme, celui qui vous offre une arme et 100 munitions intraçables pour que vous puissiez vous venger.

Les histoires prises a part sont très bien, certaines un brin meilleures, on accroche plus ou moins à l'esprit d'une des 3. (Ma favorite étant la deuxième). La troisième histoire m'as un peu laissé sur ma faim puisqu'on ne sait pas vraiment comment elle se termine.

J'ai beaucoup aimé la lecture, l'idée d'y glisser trois histoires bien distinctes permet de ne pas trop alourdir le récit qui est tout de même assez sombre, mais j'attend de voir le second volume pour voir si l'on retrouve d'autres personnages autres que ce mystérieux « Graves ».

Une bonne lecture, qui risque je pense de prendre tout son sens après plusieurs tomes. J'ai le sentiment que l'on en sait pas encore assez après ce premier volume pour savoir comment va s'orienter la série. Une chose est sure, la qualité est au rendez-vous et on a bien envie de se procurer le volume suivant !
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Hey , t'as pas 100 balles ? Blam - blam , t'es mort ! Les plus perspicaces d'entre vous auront bien évidemment reconnu le doux bruissement du 45 magnum , le soir , au fonds des bois . Pas aussi sympa que l'odeur du napalm au petit matin mais quand même , n'est-ce pas Luke ? Tiens , des Walkyries ?
Un comics , oui , mais sans super-héros frappant de son exterminateur poing vengeur le vil malfrat , assez bêtement stupidement idiot pour venir se frotter à super-colateur , 100% pas content ! L'outrecuidance de ce gai gueux guerrier en goguette ! J'hallucine...
Non m'sieurs dames ! Ici , on fait dans le psychologique ! On fait marcher la boite à idées !

A tous ceux qui ont vu The Box , même principe ! le fil de l'intrigue ne tient qu'au dilemme moral qui étreint chaque protagoniste de l'histoire une fois la route du mystérieux agent Graves croisée !
Imaginez la rencontre avec un type pas tibulaire mais presque . Sa proposition tient en deux phrases : voici ceux ou celles à l'origine de votre déchéance . Ci-joint un gros flingue assorti de 100 balles totalement intraçables ! le méfait fait , impunité totale garantie ! Liberté assurée...
Alors , il est pas bon le petit pitch de derrière les fagots ?
Graphisme pas exceptionnel mais suffisamment explicite , mise en page nerveuse et couleurs chaudes superbes valorisant magistralement le propos . Une histoire addictive , dès les premières planches , qui vous prend aux tripes ! le but ultime étant , bien évidemment , de constater , ou pas , le passage à l'acte tentateur de tous ces assassins amateurs en puissance !
Bien vs mal , à chacun son échelle des valeurs , le tout étant d'assumer l'entière responsabilité de ses actes , aussi invisibles aux yeux de la loi soient-ils .
Une série qui s'annonce passionnante et la folle envie , déjà , de retrouver ce mystérieux Graves et son cortège de propositions indécentes !
Selon un sondage BVA – TNS Sofres – Pif Gadget – Ipsos , 100 % des lecteurs seraient immédiatement devenus accro !
A déguster en écoutant ceci , what else :
http://www.youtube.com/watch?v=uGqrjfes-oE

100 bullets : et vous , qu'auriez-vous fait ?
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Il s'agit du premier tome d'une série indépendante, parue de 1999 à 2009, et aujourd'hui achevée. Elle compte 100 épisodes regroupés en 13 tomes pour la version originale, 18 tomes en version française. L'intégralité de la série est réalisée par Brian Azzarello (scénario), Eduardo Risso (dessins et encrage), et Dave Johnson pour les couvertures. Ce premier tome comprend les épisodes 1 à 7, ainsi qu'une histoire courte de 8 pages initialement parue dans "Vertigo winter's edge" 3.

Épisodes 1 à 3 - Isabelle Cordova (surnommée Dizzy) prend sa dernière douche en prison ; c'est le jour de sa libération. Dans le métro qui la ramène chez elle, un monsieur s'assoit à coté d'elle et entame la conversation. Il lui parle de son mari et de son fils assassiné, de sa peine de prison, de ses délits divers et variés. Ayant prouvé son sérieux, il continue en lui révélant les vrais assassins de son mari et de son fils, et en lui remettant une mallette contenant les preuves, ainsi qu'un pistolet et 100 balles de munition, et en lui assurant une totale impunité si elle assouvit sa vengeance. Dizzy revient dans son quartier, retrouve son frère, découvre les combines en cours et se heurte à 2 flics suspicieux.

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Épisodes 4 & 5 - Lee Dolan travaille dans un bar minable. Il était l'incarnation du rêve américain (chef cuistot renommé en pleine gloire, une femme et de beaux enfants) jusqu'à ce que le FBI vienne toquer à sa porte et retrouve des photographies de pédophilie sur son disque dur. L'agent Graves vient le trouver et lui donne le nom de la coupable qui l'a fait plonger : Megan Dietrich. Il lui remet une mallette avec les preuves, un pistolet, 100 balles et la promesse de l'impunité.

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Winter's edge - Dans un commissariat, une vieille femme noire vient confesser le meurtre de Thomas Wright, alors que sur un banc un jeune noir attend la relaxe de son père.

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Ça commence comme un récit de genre fortement marqué : scène de douche en prison, quartier défavorisé, petits trafics en tout genre, argot, petites frappes se rêvant en caïd, flics ripoux, double jeu, belle pépée vénéneuse, gros flingues, grosses bagnoles, mystérieux personnage sachant tout et offrant un cadeau trop beau pour être vrai. Azzarello ne lésine pas sur les figures de style propres à ce genre ; on peut même dire qu'il en rajoute tant et plus entre argot pas toujours compréhensible et petits loubars à la morgue démesurée, aux vantardises aussi énormes que pathétiques. Et puis, le point de départ est vraiment trop gros : cet agent Graves qui sait tout et qui propose un cadeau gratuit presque magique dans son impunité absolue. le comble de l'invraisemblable est atteint dans l'épisode 5 avec cette histoire de badge frappé du nombre 13 en chiffre romain. Il est également atteint d'un point de vue graphique avec ce meurtre rocambolesque impliquant un hélicoptère qui explose en plein vol au dessus du centre ville. Il y a là une volonté des auteurs de flirter avec un aspect parodique qui va là l'encontre du sérieux du reste de l'histoire.

Oui, mais d'un autre coté, tout le reste de l'histoire présente une unité de ton sans autre anicroche et d'une intensité captivante. En bons bateleurs, Azzarello et Risso ont mis leur scène la plus chaude au début du premier épisode (4 femmes nues sous la douche) en respectant les codes non-écrits des comics (on voit leurs fesses, mais pas de nudité frontale). Oui, mais au travers d'une mise en scène sobre, avec des aplats de noir intensifiant l'ambiance, avec un tatouage tribal impressionnant, Risso utilise un jeu d'acteur qui donne une présence qui en impose à chacune de ces femmes. La vision du métro aérien plonge le lecteur dans une ambiance urbaine peu amène. Sans pousser sa démarche graphique au niveau de Frank Miller sur Sin City, Risso manie les aplats de noir et leur niveau d'abstraction avec beaucoup de personnalité. Il s'autorise également une exagération des visages qui fait ressortir la personnalité de chacun avec une grande habilité. Il joue sur les contrastes avec un doigté incomparable. Pour le personnage de Megan Dietrich, il croque une jolie petite blonde, à la jupe courte, au décolleté plongeant, mais dans un tailleur strict. Elle montre pas mal de cuisse, mais ses postures refroidissent tout de suite les ardeurs. Il la gratifie de regards torves qui matérialisent son esprit tordu et son absence totale d'empathie. Risso en fait un personnage exsudant une sensualité intense et glaçante, une femme mignonne et répugnante, une garce exceptionnelle. Son interlocuteur est un beau gosse menaçant revenu de pas mal de choses, mais dont le comportement montre qu'il perd pied peu à peu. La capacité de Risso à donner vie aux personnages, à faire ressortir leurs turpitudes morales et à les rendre ambigus est fascinante. Pour cette scène, ça tombe bien, parce que le dialogue est artificiel, entièrement destiné à permettre à chaque personnage d'exposer longuement ses manigances ou ses motivations. Et pourtant le lecteur ne s'ennuie pas grâce à une mise en scène fluide, très visuelle, où les personnages bougent et accomplissent des gestes divers et variés en rapport avec leur situation.

Azzarello prend comme point de départ un dispositif étonnamment artificiel : un kit "spécial vengeance" sans traçabilité. Il s'agit d'une accroche forte et efficace, mais qui place ce début de récit dans le domaine du divertissement, de la fiction pour s'évader sur la base d'un principe trop gros pour être crédible. Cependant tout de suite après, Azzarello réussit le tour de force d'écrire un polar poisseux et crédible où la vengeance côtoie la tragédie avec naturel, où les combines sont crédibles et réalistes. Dans la deuxième histoire, il recommence à insérer des événements trop gros pour être crédibles (badge estampillé XIII, et femme fatale capable de craquer n'importe quel site de banque du bout des ongles), tout en décrivant une réalité sociale glauque et crédible. le lecteur se régale de ce polar sec et rapide, glauque et noir, tout en fronçant les sourcils devant ces éléments naïfs. Au final le récit est haletant de bout en bout, malgré ces moments où l'exigence du niveau de suspension consentie d'incrédulité devient trop importante. le lecteur détecte également que ces 2 premières histoires ont pour objet de comparer 2 réactions différentes au cadeau de l'agent Graves (celle de Dizzie, et celle Lee Dolan).

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Épisodes 6 & 7 - Chucky Spinks a des doigts de fée avec les dés : il est capable de sortir le chiffre qu'il veut. Au début de cette histoire, il a monté une arnaque à la petite semaine. Il avise un groupe de noirs en train de jouer, il fait le péquenot, il gagne et rafle la mise. Avant que ça ne sente le roussi du fait d'une chance trop systématique, sa copine Chantay vient l'interrompre en lui intimant l'ordre de rentrer à la maison dans un langage fleuri. Il faut dire que Chucky est interdit de salles de jeu. Il doit un paquet de pognon à Baby Maxwell, mais son ticket a été racheté par Pony, le meilleur ami d'enfance de Chucky. L'agent Graves vient apporter une mallette à Chucky.

Cette histoire en 2 épisodes est d'une noirceur sans égale, immersive comme pas 2, d'une saveur épicée et drôle, une réussite totale. Risso donne une apparence unique à Chucky, à la fois matois et veule, idiot avec son stetson, dangereux avec son expression résolue. En jouant sur de légères exagérations, Risso donne une apparence dangereuse à ces individus qui trainent dans les rues, et qui se font passer pour des durs, pour mieux impressionner le pauvre pigeon blanc qu'ils vont plumer. Les paysages urbains constituent un spectacle à eux tous seuls, entre les quartiers désaffectés, les façades inhospitalières. Par le biais des ombres accentuées (et des stores vénitiens chers à Frank Miller), Risso transforme chaque intérieur en un endroit légèrement inquiétant. Azzarello s'est un peu calmé sur l'argot difficilement déchiffrable. Il a construit un récit nerveux, dramatique, drôle, violent. Une histoire parfaite qu'il est impossible de lâcher.

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Ce premier tome plonge le lecteur dans un roman bien noir, avec des illustrations à la forte personnalité. Il souffre de quelques maladresses scénaristique demandant au lecteur d'avaler quelques couleuvres trop grosses. Néanmoins, il n'y a aucun doute que le lecteur ne pourra pas résister à la tentation de lire la suite : le marchand de glaces (épisodes 8 à 14). Avant de travailler ensemble sur cette série au long cours, Azzarello et Risso avaient déjà réalisé une courte minisérie : Jonny Double.
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Sous le regard de tous ou plongé dans l'obscurité, l'agent Graves vous offre la chance de vous venger de ceux qui vous ont causé du tort. Il vous en fournit les moyens et vous fait bénéficier d'une immunité totale, même dans l'extrémité d'un meurtre. La criminelle latino Isabel Dizzy Cordova, fraîchement sortie de prison, se voit offrir cette opportunité, tout comme le barman malchanceux Lee Dolan. Quels choix feront-ils ?

Si Quentin Tarantino aime filmer la vengeance au paroxysme de sa violence et donner à voir les sentiments qu'elle procure, Brian Azzarelo lui questionne les motivations d'un acte irrémédiable… et son potentiel revers : le pardon…

100 bullets plonge son lecteur dans les ténèbres de l'âme humaine…
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critiques presse (2)
BulledEncre
20 avril 2012
Une série indispensable à tout lecteur de BD, et qui mettra une claque à ceux qui n’osent pas s’aventurer dans les productions américaines.
Lire la critique sur le site : BulledEncre
Auracan
04 avril 2012
Manipulé de la première à la dernière page, le lecteur retient son souffle. Il finit tendu et presque apaisé de 100 bullets. C'est une lecture dont on ne ressort pas indemne.
Lire la critique sur le site : Auracan
Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
- Tu sais ce que j’adore chez une femme ?
- Non, quoi ?
- Cette zone entre les seins, comment ça s’appelle déjà ?
- Chez ta femme ? Les genoux...
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Vous avez reçu les photos parce que vous étiez connecté à ce moment là. La faute à pas de chance. C’est ça la vie, c’est une question de chance…
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Les rues sont pas à nous. Y a que le sang qui y coule qui est à nous.

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Ouais, petit frère, ça va être dur. Mais je te fais une fleur. Tu apprendras qu’aussi moche que soit ta vie, elle vaut mieux que la mort…
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Ecoute ma p'tite, il faut que tu comprennes ça ; si t'es faible, t'es morte. Ne sois pas faible, baby.
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