Cette critique sera certainement biaisée (mais quelle critique ne l'est pas ?) par mon profil. J'étudie la linguistique en L3 et, depuis peu, j'aimerais me spécialiser en morphologie, en sémantique lexicale, en lexicologie/graphie... C'est donc dans le but d'en savoir plus que j'ai ouvert (et refermé, je l'ai lu en deux fois !) ce livre. J'aime beaucoup les que sais-je et celui-ci me plut, comme en atteste la note.
Ce que sais-je est assez philosophique. On y cite Peirce, Wittgenstein et un peu Frege. Il est assez méthodologique : on y découvre un chapitre entier consacré à la méthode. Il est fourni : plusieurs exemples et références sont donnés. En outre, il s'intéresse à l'usage et à la société, sans pour autant délaisser l'aspect logique. Riche en abstraction (ce qui pour moi est une qualité), il n'en reste pas moins du côté de l'usage et de l'emploi des mots. C'est un livre qui donne envie d'en savoir plus.
En tant que L3 de linguistique, je ne l'ai trouvé ni trop simpliste, ni inutilement complexe. Cependant, je ne me rends pas compte si un locuteur 100% naïf (qui n'a pas étudié la linguistique) comprendrait : les mots sont définis, mais rappelons que la collection que sais-je demeure de la vulgarisation d'un bon niveau.
Je recommande cet ouvrage dense et bref (comme tous les que sais je que j'ai lus !;) ), histoire que la linguistique sorte un peu de l'ombre.
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