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EAN : 9782081399389
928 pages
Flammarion (25/01/2017)
3.5/5   52 notes
Résumé :
Lin a perdu les deux personnes les plus chères à son cœur : son père de substitution Khaderbhai et Karla, mariée à un magnat de la presse.
Mais dans les bas-fonds de Bombay, une nouvelle guerre des gangs fait rage, et un vieil homme mystique remet en cause tout ce que Lin a appris sur l'amour et sur la vie.
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Mais qu'est-ce qu'il m'a pris de lire les deux gros pavés de Gregory David Roberts sur une courte période ? Il faut dire que j'ai adoré 'Shantaram' et j'ai voulu découvrir tout de suite le deuxième tome.
Et finalement la suite je l'ai découverte, mais je me sens fatiguée.
Je ne vais pas dire que je n'ai pas aimé ‘L'ombre de la montagne', mais la magie n'a pas opéré de la même façon.
Si Shantaram est en partie autobiographique, ici c'est la fiction qui l'emporte.
Lin a retrouvé en quelque sorte une vie plus stable. Il est en couple avec Lisa, mais les démons du passé vont le rattraper et le confronter avec la guerre des gangs.
Ce Bombay qui lui a ouvert les portes au début lui a appris l'amitié, la corruption, mais aussi l'envie d'aider les autres pour le meilleur et pour le pire. La multitude des personnages est là pour nous le rappeler.
Gregory David Roberts a la volonté et le talent de l'écriture, mais je trouve que dans ‘ L'ombre de la montagne' il va dans l' excès. Trop de personnages, trop de réflexions philosophiques, cela ralentit la lecture et fatigue le lecteur.
Du coup je me suis surpris à lire des fois en diagonale pour terminer le livre, et cela ne fait pas partie de mes habitudes.
C'est sûrement de ma faute, car la lecture de deux gros livres dans un laps de temps assez court apporte de la lassitude.
Que cela me serve de leçon.
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Quel plaisir de retrouver l'univers de Shantaram! Lin n'est plus un repris de justice australien en fuite, mais un homme bel et bien installé au coeur de l'Inde, partie intégrante du paysage local – de la mafia locale devrais-je dire – malgré la perte de son père de substitution et mentor, Khaderbhai. Revenu vivant de la guerre en Afghanistan, installé avec Lisa, responsable du commerce de faux passeports, on pourrait presque croire que Lin s'est résigné à mener une vie « tranquille », autant qu'elle puisse l'être dans la grouillante Bombay. Mais la guerre des clans n'est jamais loin, la reconquête de Karla reste dans un coin de son esprit, et son quête de vérité l'amène à s'aventurer dans l'antre d'un philosophe retiré du monde pour disserter sur le sens de la vie.
Dans la même veine que Shantaram, L'ombre de la montagne permet de replonger avec délice dans les paysages du premier tome, et de retrouver une panoplie de personnages fascinants (Kavita, Abdullah, Lisa, Karla notamment). La perspective de 900 pages au coeur de Bombay, prise entre les feux croisés de la Sanjay Corporation et des Cycle Killers, ébranlée par les discours de philosophes inconnus, me ravissait tout simplement. J'ai passé un bon moment lors de cette lecture, je me suis laissée happée par l'action, ici encore très présente, même si bien différente de celle rencontrée dans Shantaram. J'ai été moins convaincue par les passages réflexifs, les longs monologues intérieurs, les dialogues sous marijuana, les échanges entre le philosophe et ses élèves – et les réponses éclairées de Lin, présenté comme prodige de la réflexion philosophique. J'avais été plus touchée par les aventures de Lin dans les bidonvilles, apprenti docteur essayant d'échapper par la même occasion aux autorités, remarqué pour sa sagesse et son recul sur la vie.
Dans L'ombre de la montagne, nous nous éloignons des réflexions de terrain caractéristiques du premier volume, l'auteur nous amène vers des interrogations plus générales sur la vie, son sens profond, l'amour, la vérité, le devoir… Réflexions annonciatrices du retrait de Gregory Roberts de la vie publique? En effet, depuis 2014, il s'est totalement détaché des sollicitations liées à son activité romanesque et se consacre uniquement à ses projets – vous pouvez retrouver ses explications quant à ce choix sur son site web: http://www.shantaram.com/.
Le côté autobiographique de Shantaram avait largement participé à m'embarquer dans l'histoire, il y avait une authenticité dans l'écriture, une sincérité sur les événements, improbables certes, mais pourtant plausibles. Je n'ai pas forcément retrouvé ce sentiment à la lecture de ce second tome – peut-être est-il tout aussi autobiographique que le premier, pourtant il semble plus froid, plus lointain pour le lecteur. La fiction reprend le dessus sur le témoignage, le style est plus fouillé, plus calculé, probablement plus travaillé – Shantaram avait été écrit et réécrit en prison après avoir été détruit à de multiples reprises par les geôliers, L'ombre de la montagne témoigne du retour de l'auteur à une vie plus calme, où la réflexion n'est pas entravée par des chaînes physiques.
Finalement, un plaisir à lire malgré quelques longueurs, dans la lignée de Shantaram sans réussir pour autant à en recréer totalement la magie.
Lien : https://theunamedbookshelf.c..
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Comme beaucoup, j'avais adoré Shantaram, roman en grande partie autobiographique de l'auteur. Quelques mois plus tard, c'est donc avec grand plaisir mais aussi une certaine appréhension que j'ai commencé la suite, l'ombre de la montagne. Appréhension car souvent les suites sont moins bonnes que le premier tome, pour plusieurs motifs, sûrement d'abord en raison de notre attente qui est proportionnellement exigeante à la qualité du premier livre, puis on n'a pas le plaisir de la découverte celle-ci étant réservée au premier de la série. En somme, il faut vraiment que le deuxième tome soit exceptionnel pour nous faire oublier la qualité du premier, du moins quand celui-ci a été bon bien sûr.

Evidemment j'ai eu plaisir à retrouver Lin et toute sa bande dans un Bombay où l'on n'a pas envie de traîner. Il y a dans ce roman beaucoup de violence, de morts, des guerres de gang, beaucoup de drogue, d'alcool, mais aussi de l'amour et de l'amitié, ouf ! Sur plus de 1000 pages, ça m'a parfois semblé long. On peut se perdre avec les multiples personnages qui interviennent si on a quelques secondes d'inattention. Sinon les personnages principaux sont attachants, c'est un vrai roman d'aventure. Mais, la magie de Shantaram n'a pas opéré dans celui-ci, même s'il n'est pas mal et reste un bon moment de lecture.
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L'Ombre de la Montagne est la suite du premier roman (partiellement) autobiographique de Gregory David Roberts, Shantaram. L'histoire se déroule dans les années 80 et Lin, le personnage principal, s'échappe d'une prison haute sécurité en Australie et se réfugie à Bombay où il s'intègre à la population d'un bidonville dont il devient un peu malgré lui le docteur, puis rentre peu à peu dans le monde de la mafia, sous la coupe d'Abder Khader Khan, figure de parrain mystique et paternelle.

Shantaram fait sans conteste partie des livres qui m'ont le plus marquée. Je l'ai dévoré page après page accompagnée par sa galerie de personnages hauts en couleurs, développant au fil de l'histoire une fascination pour l'Inde qui est encore vivace aujourd'hui.

Pourtant je n'ai pas vraiment accroché avec l'Ombre de la Montagne et j'ai du interrompre ma lecture à de nombreuses reprises avant de réussir à terminer le livre. J'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver les nombreux personnages - Lin bien sûr mais également Lisa, Karla, Didier, Abdullah - , d'où les deux étoiles, mais j'ai été déçue par l'histoire et agacée par le style.

Dans ce second opus, Lin doit se reconstruire après la perte de personnes qui lui sont chères et dans le même temps se retrouve au milieu d'une violente guerre des gangs. le scénario semble intéressant et pourtant l'action est extrêmement lente et progresse laborieusement. Là où les digressions dans Shantaram avaient le mérite de fournir un tableau chatoyant de la vie et de la culture indienne ou bien de la ville de Bombay, l'auteur se lance ici dans de longues introspections qui n'apportent rien à l'histoire ni à la compréhension des personnages et finissent par sérieusement lasser.

Cela va de paire avec un style très ampoulé, parfois même moralisateur (je précise que j'ai lu le livre en anglais à sa sortie donc certains de ses aspects sont peut-être moins sensibles dans la traduction française). Les aphorismes et maximes sur la vie, la mort, l'amitié, la fidélité, l'amour, etc rythmaient déjà l'écriture dans Shantaram mais ceux-ci étaient selon moi mieux amenés, plus pertinents et moins nombreux. Dans l'Ombre de la Montagne, ce qui se veut un style lyrique devient pesant, prétentieux et casse le rythme de la lecture. le style gagnerait à mon avis à être plus simple et incisif.

Un livre à conseiller aux nostalgiques de Shantaram donc, mais qui est loin d'atteindre les sommets de plaisir romanesque du premier volume.
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J'ai pris le train en marche avec ce roman, n'ayant pas lu le premier tome, Shantaram. J'ai gagné L'ombre de la montagne à Masse critique, j'en profite d'ailleurs pour remercier Babelio et l'éditeur. le fait de ne pas avoir lu le tome précédent ne m'a pas vraiment gênée, ça ma juste donné envie de le le lire.
J'ai été déstabilisée au début par tous les personnages arrivés à la suite, mais c'est ma faute : si on a lu le premier tome, on en connaît sûrement déjà la plupart. Au final, je me suis adaptée assez vite et j'ai réussi à situer tout le monde.

Pour commencer, Sous la montagne, c'est un dépaysement total, un voyage à Bombay à la fois brutal et enchanteur. L'atmosphère est très bien rendue, grâce à un style d'écriture envoûtant, plein de poésie, qui transcrit bien cette Inde mystique, tantôt effrayante et tantôt joviale.
C'est un gros gros pavé (écrit petit, en plus), mais il est rythmé par ses dialogues, nombreux et souvent acérés, qui fluidifient la lecture. Certains personnages sont vraiment savoureux et vous mettent un sourire sur les lèvres à chacune de leurs apparitions, comme Didier.
On nous présente une galerie de personnages vraiment attachants, qui font vrais parce qu'ils sont développés et qu'on finit par connaître leur caractère, anticiper leurs réactions. On a l'impression de les avoir en face de soi.

J'ai bien aimé aussi ces petits moments de "foreshadowing" où Lin nous laisse entendre ce qu'il va se passer ensuite. Toutes les notions de destinée, aussi, l'atmosphère de mysticisme dans laquelle baignent les personnages et qui semble être le propre de l'Inde.

Il y a tout de même des moments où la lecture se fait plus difficile : certains intrigues m'ont parues moins intéressantes que d'autres, certaines digressions trop longues. Tout semble faire du sur place, parfois, surtout vers la fin : on ressent à un certain moment un petit flottement, où on se demande où va nous mener le récit au juste. Autre chose : je n'ai rien contre les discussions philosophiques, je trouve même le sujet intéressant, en général, mais le débat des sages sur la montage était vraiment trop long pour moi, il m'a même donné la migraine, pour tout dire.

En bref, une bonne surprise que ce roman et cet auteur. Une immersion dans l'Inde et des personnages qui ne m'ont pas laissée indifférente. Je suis curieuse d'en apprendre plus sur ce qu'a vécu Lin avant d'en arriver là, alors je lirai probablement le premier tome !
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
La confiance réside en toute chose, à chaque minute de la vie, même dans le sommeil... Mais la confiance, contrairement à l'espoir, peut mourir, et lorsque meurt la confiance, deux amis meurent toujours avec elle: la fidélité et la loyauté.
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- Monte sur la bécane, Didier. Je ne veux pas avoir à faire confiance à un taxi si on doit quitter l'endroit en vitesse. Monte.
- Mais Lin, tu sais bien que je suis hystérique à moto.
- Monte sur la bécane, Didier.
- Si les voitures tombaient quand on en descendait, je ne prendrais pas non plus la voiture. C'est de l'hystérie et de la physique combinée, tu comprends ?
- Tu n'es pas hystérique à moto, Didier. Tu es motophobe.
- Ah oui ? a-t-il demandé avec curiosité.
- ça ne fait aucun doute.
- Motophobe, tu es sûr ?
- Tu n'as pas à en avoir honte. Bon nombre de mes amis sont motophobes. Mais ce n'est pas grave, il y a un traitement contre ça.
- Ah oui ?
- Oui : monte sur la bécane, Didier.
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« Le coeur ne sait pas abandonner, parce qu’il ne sait pas mentir. Vous levez les yeux de la page, tombez sur le sourire d’un parfait inconnu et la quête reprend une fois de plus. Ce n’est plus pareil. C’est toujours différent. C’est toujours autre chose. Mais la nouvelle forêt qui repousse dans un coeur scarifié est parfois plus sauvage et plus forte qu’elle ne l’était avantl’incendie de la montagne »
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Un cœur rempli d'avidité, d'orgueil ou de sentiments haineux n'est pas libre.
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Son sourire était un coucher de soleil sur la vallée d'hier.
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Vidéo de Gregory David Roberts
Après avoir passé les premières années de sa vie à lorphelinat en Nouvelle France, le jeune Jack devient mousse dans la marine marchande britannique. Il est embarqué sur le « Virginia » commandé par le vieux loup de mer Lucky Roberts, avec un équipage de vauriens, anciens bagnards, enrôlés de force et autant le dire, pas très recommandables. A bord un autre gosse, Andrew Socks, gallois, orphelin lui aussi, en fuite Au programme, des traversées transatlantiques, la traite desclaves, une tentative de viol, une révolte contre « la tyrannie de la couronne », lenlèvement dune jeune fille et nos héros devenus des pirates
Une histoire complète en un seul Album.
104 Pages, dont 1 cahier graphique de 20 pages, 16,50 euros
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