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Johan-Frédérik Hel-Guedj (Traducteur)
EAN : 9782221107072
1040 pages
Robert Laffont (10/01/2008)
3.79/5   158 notes
Résumé :
Bombay est un monde. Cruelle aux misérables, douce aux corrompus, elle grouille, vibre, enfle et dévore les imprudents qui gênent sa croissance. Pourtant, ceux qui goûtent trop longtemps à l'air vicié de ses rues défoncées ne peuvent plus s'en passer. Bombay est une drogue. Et le lieux de tous les possibles. Là, vivent deux hommes qui ne se connaissent pas : Ganesh, un gangster, roi de la pègre - le seigneur de Bombay - Sartaj, flic de quartier sur le retour, ancien... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Ce roman est une immersion dans l'univers de Bombay, plus de 1000 pages auxquelles il faut rajouter un glossaire et la liste des personnages.
En effet, c'est un roman fleuve, fouillé qui prend le temps de faire connaissance avec ses personnages. Beaucoup de personnages, beaucoup trop certaines fois, l'auteur, à travers la multitude de personnages, aborde des événements essentiels qui se sont déroulés à Bombay.
Un roman qui met en scène le parcours d'un chef de gang important, de son ascension à sa chute et celui d'un policier de la vieille école.
Des personnages intéressants, leur parcours permet de se rendre compte des relations étroites et transverses entres les voyous, les policiers, les politiques, des tractations sur fond d'argent et d'avantages, de la corruption quotidienne à tous les niveaux.
Un roman passionnant, complexe et dépaysant qui permet de découvrir la vie quotidienne de certains indiens, la condition de certaines femmes et leur tentative de la changer, une parties des traditions et des coutumes de ce pays, comment concilier traditions et modernité.
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C'est un long, très long roman…
J'ai trouvé ce livre dans une boite à livre (encore). Mais en le prenant dans ma main et en ouvrant l'ouvrage je me suis dis je ne pourrais pas le tenir pendant une semaine.
Et bien je l'ai téléchargé sur ma liseuse. le poids m'a semblé plus appréciable.

J'ai quand même gardé le livre à côté de moi, pour le glossaire et la liste des personnages pour ne pas s'égarer dans ce long récit.

J'ai donc découvert l'inde, une immersion en plein coeur de Bombay. J'ai suivi la vie d'un policier Sartaj et un roi de la pègre, Ganesh deux personnalités passionnantes. Je n'ai pas été surprise par les événements.
Argent + corruption = trahison.

Et j'ai trouvé certains partis interminable et sans intérêt.
Un roman que je ne regrette pas d'avoir lu, j'aime découvrir des pays que je ne connais pas.

Bonne lecture !
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Maderchod (argot indien)! Que voilà une oeuvre originale et prenante. Bon, c'est un pavé de 1200 pages, il faut y rentrer mais quelle construction !
Un polar indien moderne, une plongée dans une Inde vivante, avec ses violences, ses travers tant sociaux que religieux, loin des clichés éculés du mysticisme et de l'ascétisme habituels et phantasmés qu'évoquent cette lointaine contrée, tant géographique que societale.
Là c'est mobile, cru, violent, dans un contexte d'intolérances religieuses et claniques propres au pays parfaitement expliqués tout au long du roman, de plus agrémentés de la description saisissante de la culture naturelle de la corruption.
J'aime particulièrement ces romans qui sous couvert d'enquête policière font un véritale exposé d'une société. Et quand en plus l'ossature du récit, n'oubliant rien, va crescendo, ramenant tous les ruisseaux narratifs, simples en apparence, liés à la mort d'un caïd mafieux dont est témoin un flic de quartier, à un complot politico-religieux tout en vraisemblance, le suspense ainsi créé devient addictif au fil des pages.
On ne sait quel est le personnage principal , le flic se voulant intègre mais acceptant les compromis, le safe made man mafieux madré et impitoyable mais aisement manipulé par deux femmes, le gourou charismatique mais fanatique, la ville de Bombay fascinante mais dévorant tout un chacun....
Sûrement tout cela sans cette épopée remarquablement menée. Bien sur il y a de nombreux personnages, recensés en fin de livre pour en faciliter la lecture, et de très nombreux termes et expressions ,expliqués dans un glossaire final, qui donnent vie au roman. Cette consultation pourrait paraître fastidieuse, mais outre la reconnaissance de beaucoup d'entre eux au fil de la lecture, l'auteur en explique souvent le sens dans la narration, pour la fluidifier
Au final une oeuvre certes lourde de plus de 1000 pages, mais étonnante, prenante, magistrale tant dans sa narration que dans son organisation architecturale, et dépaysant, décrivant une Inde contemporaine soumises aux mêmes vicissitudes que toute société moderne, avec en plus ses démons personnel prégnants et viscéraux, tels que guerres de religions, castes figeant la société, corruption endémique, saleté et pauvreté acceptées comme naturelles...
Malgré ces descriptions peut flatteuses l'on ressent que l'auteur est attiré par la dure mégapole qu'est Bombay, puisque tous y vivent sans vouloir la quitter ou y reviennent.
L'auteur nous décrit patiemment au fil de sa narration romanesque une Inde mêlant modernité et archaïsme, remplie de traditions et de contractions, d'ouvertures et dintolerances, au final passionnante.
Il s'agit d'une épopée originale, que l'on peu apprécier ou pas, dont Bombay est l'épicentre, qu'importe les personnages, ils sont l'Inde actuelle.
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Un énorme coup de coeur pour ce pavé indien.
Il m'a beaucoup fait penser à "Shantaram" de Gregory David Roberts, dans le sens où il s'agit d'une grande fresque qui nous entraîne dans des milieux très différents : les bidonvilles, la mafia, le milieu du cinéma bollywoodien, le monde des mannequins ou des prostituées, celui des policiers qu'ils soient intègres ou totalement corrompus et celui d'un tas de gens tout à fait ordinaires ...
Il y a une histoire centrale mais elle nous permet de découvrir des dizaines de personnages tous très intéressants, j'ai vraiment eu la sensation d'être entrainée dans les villas des gros trafiquants, dans les ruelles sales dégoulinantes d'ordures, dans les studios de cinéma, dans les rafiots de contrebande, dans les coulisses d'un commissariat...
Sous couvert d'une enquête policière, nous pénétrons les dessous de la société indienne, à la fois traditionaliste et moderne.
Les personnages sont extrêmement attachants, leur personnalité est décortiquée et les rend sympathiques...pourtant certains sont de vrais "pourris".
En résumé, un énorme bouquin très dense et très lourd (question poids, ça ne rigole pas !) qui m'a procuré beaucoup de plaisir.
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Sacré pavé avec Bombay/Mumbai au coeur de ce roman… je ne sais pas trop comment le qualifier, il y a une ambiance de film noir, des gangsters, des flics, de la corruption, la quatrième de couverture résumé très bien le livre « Bombay est un monde ».

La première chose que je fais quand je commence un livre c'est livre la première page et voir combien de pages me sépare du prochain chapitre. La première page, simplement la première phrase, est très évocatrice de la cruauté auquel j'ai été confronté tout au long du livre. 17 pages pour le premier chapitre, c'est long je trouve, donc non seulement c'est un univers cruel mais en plus ça va durer. le premier chapitre vous plaît ? Ca ne fait que commencer.

J'ai accroché assez rapidement au livre, et à partir de là, je pense que ça a été un déclencheur pour être pris dans l'intrigue, je pense que sans ça, je n'aurais pas dépassé les cent premières pages. Pas que la suite soit mauvaise, au contraire, ça va crescendo, seulement il y a beaucoup de personnages, de lieux, de faits, un peu comme dans le trône de fer. J'ai bien aimé qu'il y ai quelques termes non traduit dans le texte (dont la définition figure en glossaire, quand même), ça ajoute à l'immersion.

1201 pages (chez pocket), je trouve cette page assez symbolique, c'était une aventure éprouvante pour tous mais dans ce un, c'est comme si une porte restait ouverte, l'intrigue est terminée mais la ville réserve encore d'autres choses tout aussi folles et chaotiques. J'ai passé d'excellentes heures de lecture et je le recommande pour quiconque n'a pas peur d'aventures.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
- Elle est impitoyable, Arjun. Tant qu'elle profitera de toi, tu sentiras que son amour est possible. C'est le talent de la putain. C'est un talent qui vient naturellement aux femmes. Ce n'est pas leur faute, elles sont contraintes d'agir à partir de ce qu'elles sont. Elles sont faibles, et le faible possède ce genre d'armes : le mensonge, la dérobade, la comédie.
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Je suis peut-être le seul, songeait-il, à avoir des histoires de sexe silencieux, de sexe lointain, de sexe douloureux, de sexe morne, de sexe lugubre, de sexe interrompu, de sexe inutile, de sexe douloureux hanté par la mélancolie, amer et solitaire. Sexe. Quel mot. Quelle chose.
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La douleur, je ne l'ai sentie que plus tard, après avoir goûté dans ma bouche la possibilité de la vie, aussi succulente qu'une mangue. Maintenant, j'avais l'épaule et la poitrine glacées, comme si on m'avait gelé les os jusqu'à la moelle, comme si on me poignardait avec une écharde de glace.
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- la vérité, c'est qu'elle fait des efforts pour veiller sur les deux garçons. Et pour bien agir. Tu es un tout petit homme, Vishnu. Tu as un tout petit cerveau, tu as un tout petit coeur, alors quand tu penses aux autres, tu penses tout petit. Tu es un petit salaud, un petit vicelard, Vishnu. Je ne t'aime pas. Alors boucle- la. Évite de l'ouvrir, ta gueule. Compris ?
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Et le début de la vie est violence. Sais tu d'où nous vient notre énergie ? Du soleil dis-tu. Tout dépend du soleil. Nous vivons à cause du soleil. Mais le soleil n'est pas un lieu paisible. C'est un lieu d'une violence incroyable. Une explosion énorme, une explosion en chaîne. Quand la violence cesse, le soleil meurt, et nous mourrons.
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Le Seigneur de Bombay - Vikram Chandra
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