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EAN : 9782818038710
128 pages
P.O.L. (18/02/2016)
3.5/5   5 notes
Résumé :
En mars 2014 on a proposé à Patrice Robin une résidence d’écriture dans un établissement Public de Santé Mentale et plus précisément dans le centre horticole implanté en son sein. Il a hésité, d’abord parce qu'il s’imaginait mal écrire sur le jardinage, ensuite et surtout parce qu’il ne se voyait pas passer du temps dans un hôpital psychiatrique à l’heure où sa mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer depuis huit ans, sombrait dans la démence. Puis il a visité le ja... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
En 2014, Patrice Robin hésite à accepter une résidence d'écriture dans un hôpital psychiatrique, car sa mère vient de sombrer dans la démence. Il accepte pourtant et note ses allers-retours entre le potager où l'on tente d'occuper les malades et l'hôpital spécialisé où se trouve sa mère qui ne le reconnaît plus. le ton est humble, sobre, l'écriture est ce que l'on désigne par "blanche", sans fioriture, elle va à l'essentiel, se tient à proximité, mais ni trop près, ni trop loin non plus. On peut éventuellement reprocher l'aspect presque journalistique et finalement pas assez littéraire de ce livre, qui se complait dans une certaine observation sans prendre part, tel un documentaire sans voix off ; reste toutefois une expérience d'une rare intensité émotionnelle pour un auteur qu'on sent perdu des deux côtés de sa vie dont il essaie de retrouver, tant bien que mal, le centre. Pour les néophytes de l'oeuvre de Patrice Robin je conseillerais plutôt l'excellent Une place au milieu du monde, paru il y a deux ans et qui se penchait, par le biais de la fiction, sur les ateliers d'écriture ; Des bienfaits du jardinage rappelle néanmoins, et en cela c'est un livre important, que l'écrivain, dans sa survie - survie qui consiste à accepter les animations culturelles, les ateliers d'écritures et les résidences qu'on lui propose -, que l'écrivain donc est constamment ramené à la réalité et que la condition même de la création de fiction, celle-là même qui pourrait être une promesse de liberté totale, eh bien cette liberté est assujettie à l'aspect économique de cette profession bien particulière. Patrice Robin est un exemple parmi tant d'autres, et son nouveau livre l'aboutissement de cette étrange vie qu'est celle de l'écrivain, obligé ici de passer dans une autre réalité, celle de personnes internées en hôpital psychiatrique, toutes différentes, et c'est bien cette multitude étrange qui fait office de jardin sauvage et constitue l'attrait majeur du livre de Patrice Robin.
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De l'hôpital psychiatrique au centre horticole et potager qui en dépend, Patrice Robin observe et raconte. Une émotion intense, fine et pudique, à l'écart de tout pathos, nimbée d'une toujours surprenante poésie du réel.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2024/03/14/note-de-lecture-des-bienfaits-du-jardinage-patrice-robin/

Ici comme souvent chez Patrice Robin, le récit limpide et patient ne dévoile jamais d'emblée ses lignes de fuite et ses résonances intimes et politiques, laissant la lectrice ou le lecteur cheminer comme paisiblement à ses côtés, tandis que la poésie produit son effet inexorable. L'auteur de « Mon histoire avec Robert » nous raconte trois ans plus tôt dans ce « Des bienfaits du jardinage » publié en 2016 chez P.O.L., la mise en place d'abord hypothétique, sous réserve, puis le déroulement aussi minutieusement chaotique que tout nimbé d'une joie profonde et discrète – alors même que l'auteur accompagne simultanément sa propre mère s'enfonçant dans les brumes d'Alzheimer – d'une résidence d'écriture au centre horticole de l'Établissement Public de Santé Mentale de l'agglomération lilloise. Là, des enfants et des adultes souffrant de divers troubles psychiatriques travaillent de plusieurs manières bien distinctes au jardin potager et aux fleurs ornementales, plongés dans un soin végétal qui, peut-être, soigne à son tour et apaise.

Patrice Robin a une capacité peu commune à cristalliser une émotion intense, chimiquement presque pure, sans le moindre recours aux effets spéciaux et au pathos (celui qu'évoquait Arno Bertina dans ses réflexions de « SebecoroChambord » en 2013), mais en maniant un mélange totalement personnel d'observation attentive, de rapprochement de situations réputées disjointes et de pudeur qui n'a pourtant pas peur des mots, bien au contraire. La lecture par exemple de son « le visage tout bleu » de 2022 en était une démonstration éclatante : ce travail que l'on peine un peu du coup à appeler « de commande » (sauf à considérer que pour le véritable écrivain, tout est commande, impératif d'écriture qui ne se discute pas une fois accepté initialement) l'est tout autant.

Si la figure tutélaire du psychiatre (ou anti-psychiatre, selon le point de vue) italien Franco Basaglia (il est d'ailleurs curieux de constater au passage la présence constante du praticien chez les Wu Ming, comme en témoignait encore tout récemment leur performance « La terapia del fulmine ») apparaît « officiellement » tardivement ici, et par le truchement du « San Clemente » (1982) de Raymond Depardon, elle n'en est pas moins essentielle dans la répartition des flux à l'intérieur des 110 pages de ce « Des bienfaits du jardinage ». C'est bien elle qui joue les entremetteurs souterrains entre le vocabulaire des patients et leurs obsessions, douces ou plus amères, d'une part, le circuit présent et celui déjà mémoriel de l'auteur, entre cancer du père et démence de la mère, d'autre part – dialogue d'une incomparable beauté que rythment alors mystérieusement les télescopages entre le jardin extérieur partagé et le petit point de deal qu'il voisine.

Voix simultanément limpide et feutrée, Patrice Robin observe et dit la liberté et l'enfermement immatériel. Et c'est d'une intense beauté.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Une expérience en établissement psychiatrique à travers le jardinage. Comme toujours l'auteur est sobre en écriture et lucide sur les effets de l'expérience
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
"Je prends souvent un café dans un bar voisin de l'hôpital de jour en attendant l'heure de la séance. Parmi les consommateurs, quelques patients, un buveur de bière au matin, en bonnet de laine, anorak d'hiver, bermuda et baskets sans chaussettes. Il se balance d'un côté sur l'autre, me sourit. Un autre jour, une femme discutant fort avec son compagnon, et moi qu'est-ce que tu veux que je fasse, avec tout ce qu'il y a à payer, le gaz, l'électricité... Ce jour-là, un homme, que je ne connais pas cette fois, s'arrête près de la table où je suis assis, se penche vers moi et me demande s'il a des paupières, si je les vois. Désarçonné, je garde le silence. Il fait de la dysmorphobie, dit-il, ne perçoit pas des parties de son corps parfois. Il a rendez-vous chez son psychiatre, va le lui demander. Je l'approuve. Je le revois la semaine suivante, il me pose la même question. Moins surpris cette fois, je regarde attentivement son visage et le rassure. Il sort de chez son psychiatre qui lui a donné la même réponse. Il dit trois fois qu'on lui fait beaucoup de bien en disant cela, qu'il est content de m'avoir rencontré.

La femme aux cigarettes, me voyant un matin penché au-dessus du parterre où sont plantés les thyms dont j'ai entrepris d'établir la liste comme je l'ai fait pour les pélargoniums et menthes, me propose spontanément de m'en dicter les noms. Nous passons une dizaine de minutes ainsi, elle parle, je note, Thym Capitatus, Thym Atticus, Thym Doré, Camphré, Serpolet, Résineux, Hirsute, Laineux, Foxley, Golden King... Puis elle s'interrompt et s'en va aussi brusquement qu'elle était venue.

Un jeune homme vient me saluer au début d'une séance puis s'éloigne. Lors de la suivante, il me confie qu'il a été rédacteur en chef du journal de son lycée, m'a apporté un article qu'il veut me faire lire. Il y traite du 11 septembre 2001, date de la séparation de ses parents, précise-t-il. À peine ai-je terminé qu'il me donne deux autres textes de quelques pages. Les roses qui éclosent, les roses qui implosent. Je les lis également. Il tente, dans le premier, de raconter sa vie d'avant sa dépression et, dans le second, sa vie d'après, y parle à nouveau du divorce de ses parents et du 11 septembre, de la guerre en Afghanistan, de la présence de Le Pen au second tour de l'élection présidentielle de 2002, met la grande histoire et la sienne sur le même plan. Son écriture est alerte, je lui dis."
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Étranger
La proposition de résidence est exposée en sept points. Je survole le premier, Établissement public de santé mentale, présentation générale, lis en diagonale le deuxième consacré à la description détaillée du centre horticole implanté en son sein, me concentre sur le troisième, ce que l’on attend de moi, l’écrivain recueillera les témoignages des patients fréquentant l’activité jardinage dans le but de réaliser un ouvrage interrogeant, entre autres, l’intérêt des activités thérapeutiques liées à l’environnement pour les personnes en grande difficulté. Bien que m’imaginant mal écrire sur le jardinage, encore moins proposer un tel sujet à mon éditeur et pas du tout passer deux journées par semaine, pendant quatre mois, dans un hôpital psychiatrique, à l’heure où ma mère, atteinte d’Alzheimer, sombre dans la démence, j’accepte, par courtoisie, de rencontrer Anne et Thomas, les initiateurs du projet « Jardins à la folie ».
Mon dernier récit est posé sur le bureau de Thomas. Il dit avoir aimé les portraits d’adolescents en grande difficulté scolaire et sociale que j’y brosse, être entré en contact avec moi à cause de cela. Il désirerait que je fasse la même chose avec les patients fréquentant le centre horticole. Dont il retrace l’histoire, de sa création, au début du XIXe siècle, au temps où l’asile était dirigé par des religieux, un potager permettant d’occuper les aliénés et de subvenir aux besoins alimentaires de l’institution, à son abandon, dans les années 1960, suite au développement d’une psychiatrie optant pour la prise en charge des malades mentaux dans leur milieu plutôt qu’en établissement. C’est en 2010, poursuit-il, avec le retour en grâce des activités liées à l’environnement, montée de la pollution oblige, que le centre horticole est remis en service et se développe spectaculairement durant les années suivantes. Il conclut que son désir est de conserver une trace de tout ce travail et m’invite à visiter les lieux.
Le premier jardin, réservé aux enfants, est placé sous l’ombre de quelques arbres, dont l’un entouré d’un cercle de petits plots de bois tenant lieu de sièges. Au fond, sur un mur de brique, ont été accrochées quelques mangeoires pour oiseaux. Près de l’une s’élève un abri fait de fines branches attachées en leur sommet à la manière des mâts de tipis. Les enfants peuvent s’y réfugier. Certains lui préfèrent l’épais tapis de pelouse en forme de divan posé au centre du jardin. Je m’en approche, tâte du bout des doigts l’épaisseur de l’herbe. Quelques minutes plus tard, je m’attarde sur une petite passerelle en bois franchissant un faux bassin où sont peints nénuphars et grenouilles, jette un coup d’œil circulaire sur les jardinières en osier et pelouses fleuries. Puis nous remontons une allée tapissée de copeaux de bois vers le deuxième jardin. Pelouses encore, classiques celles-là, plus arbustes et parterres colorés, le tout impeccablement entretenu. Sur des ardoises posées çà et là, au pied des massifs, dans les pots de fleurs, sont inscrites des pensées, d’anonymes, Un jardin même petit c’est la porte du paradis, d’hommes célèbres, La nature pour être commandée doit être obéie, Francis Bacon, quelques proverbes chinois, Celui qui plante un jardin plante le bonheur, Si tu veux être heureux toute ta vie fais-toi jardinier.
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Christophe, l’éducateur responsable de l’activité, nous accueille à l’entrée du potager. Je ne sais ce que nous longeons, une allée après l’autre, plans de tomates, carottes ou haricots, reconnais tout de même les salades, admire l’ampleur des feuilles de chêne, les seules que je sache formellement identifier. Nous demeurons un moment devant les collections de plantes aromatiques, Christophe égrène quelques noms, je les oublie aussitôt. Face à un demi-cercle de bâche verte tendue au-dessus d’arceaux métalliques, je tente le mot serre. Toile d’ombrage, me rectifie-t-on. En entrant dans la serre, la vraie, je ne dis rien de l’odeur douceâtre qui y règne, de la tiédeur moite qui m’enveloppe en quelques secondes. J’écoute poliment Christophe nommer les plantes devant lesquelles nous passons, bégonias, dahlias, géraniums…, ne demande pas pourquoi ces derniers sont étiquetés pélargonium, me contente, comme les autres, de frotter entre pouce et index une de leurs feuilles et de sentir le bout de mes doigts. Citron, dit Christophe qui renouvelle l’expérience au fil de notre progression dans l’allée, pomme et cannelle, rose, pin maritime… Quand le temps est mauvais, les patients restent à l’intérieur, poursuit-il, enlèvent les feuilles jaunes, toutes les odeurs se mêlent. Il ferme les yeux, rejette la tête en arrière une seconde, inspire, sourit. J’ai légèrement mal au cœur, hâte de retrouver l’extérieur.
Au bout d’une courte allée gravillonnée s’enfonçant entre salle d’accueil des patients et réserve pour le matériel, c’est le poulailler. Au-delà s’étend une prairie où paissent un cheval, un âne et trois chèvres parmi quelques oies et canards. On aperçoit au loin, surplombés par deux immenses cheminées et une imposante chapelle, les hauts bâtiments en brique rouge de l’hôpital. Thomas propose de me les montrer de plus près. Nous longeons l’unité réservée aux autistes adultes, sa façade imposante percée d’une cinquantaine de fenêtres, toutes fermées, puis la blanchisserie et ses cheminées, gardons le silence le temps que s’amenuise le bruit sourd et incessant des machines à laver. Nous faisons une brève incursion dans un surprenant centre social de style néostalinien, construit dans les années 1950, abritant une piscine et une salle de spectacle, les deux désaffectées, poussons la lourde porte de la chapelle élevée par les fondateurs de l’établissement, les Frères Saint Jean de Dieu, parcourons, pendant plus d’une heure, de larges allées, traversons des cours et espaces verts. Tout est désert, pas une blouse blanche, pas un malade. Nous visitons pour finir un bâtiment blanc, moderne, construit sur un seul étage, la nouvelle clinique, pas encore en service, longs couloirs silencieux et portes closes. Je conviens avec Anne de rencontrer les patients pratiquant l’activité jardinage avant de prendre une décision.
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"Mon dernier récit est posé sur le bureau de Thomas. Il dit avoir aimé les portraits d'adolescents en grande difficulté scolaire et sociale que j'y brosse, être entré en contact avec moi à cause de cela. Il désirerait que je fasse la même chose avec les patients fréquentant le centre horticole. "
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Les patients de l’après-midi vivent en ville, chez eux ou en appartement thérapeutique, sont assistés au quotidien par des infirmiers et infirmières. Ils arrivent l’un après l’autre. Abdel d’abord, grand et fin, en chemisette blanche, à l’élégance naturelle malgré un pantalon trop large et des chaussures usées. Marco ensuite, vêtu d’un pull de grosse laine et d’un épais pantalon de survêtement bien qu’il fasse plus de vingt-cinq degrés. Il est suivi de Maxime, le plus jeune, cheveux ras et larges épaules, entièrement vêtu de kaki, tee-shirt et bermuda. Et de Sandrine enfin, aux longs cheveux blonds tirés en arrière, non attachés, juste passés derrière les oreilles. Christophe me présente, à Sylvie et Hakim aussi, les deux moniteurs d’atelier, ses collègues, et à l’infirmière accompagnant les patients. Une éducatrice stagiaire nous rejoint. Je dis qu’on me propose d’écrire sur le jardin, reste vague, tais mon indécision.
Christophe distribue les tâches, Abdel et l’infirmière aux semis de carottes et betteraves, Sandrine et la stagiaire au ramassage des œufs et nettoyage du poulailler, Marco et Maxime à l’arrosage des arbustes et fleurs. Je reste avec les premiers. Christophe donne quelques conseils : la rectitude des sillons pour l’esthétique, les graines posées à intervalles réguliers puis recouvertes d’une couche de terre, ni trop ni trop peu, et l’arrosage enfin. Il propose de faire en plus un carré à part, sous la toile d’ombrage toute proche, de carottes mauves, des Purple Haze, ajoute-t-il. Je pense à Jimi Hendrix, à son Purple Haze à lui, à la gloire de la marijuana, je ne suis pas le seul. Abdel en chantonne les premières notes.
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Vidéo de Patrice Robin
"Bienvenue aux éditions P.O.L", un film de Valérie Mréjen. Pour les 40 ans des éditions P.O.L, quelques un(e)s des auteurs et des autrices publié(e)s aux éditions P.O.L écrivent une carte postale et laissent un message aux éditions P.O.L. Avec par ordre d'apparition de la carte postale: Violaine Schwartz, Jean-Paul Hirsch, Lucie Rico, Emmanuel Lascoux, Jacques jouet, Philippe Michard, François Matton, Frédéric Boyer, Catherine Henri, Suzanne Doppelt, Lamia Zadié, Marianne Alphant, Suzanne Duval, Laure Gouraige, Emmanuel Carrère, Jean Rolin, Elisabeth Filhol, Célia Houdart, Nicolas Fargues, Nicolas Bouyssi, Louise Chennevière, Frédérique Berthet, Marie Darrieussecq, Jocelyne Desverchère, Jean Frémon, Kiko Herrero, Julie Wolkenstein, Emmanuelle Bayamack-Tam, Liliane Giraudon, Frédéric Forte, Pierric Bailly, Valère Novarina, Hélène Zimmer, Nicolas Combet, Christian Prigent, Patrice Robin,, Emmanuelle Salasc, Alice Roland, Shane Haddad, Mathieu Bermann, Arthur Dreyfus, legor Gran, Charles Pennequin, Atiq Rahimi, Anne Portugal, Patrick Lapeyre, Caroline Dubois, Ryad Girod, Valérie Mréjen / Dominique Fourcade, Marielle Hubert, Robert Bober, Pierre Patrolin, Olivier Bouillère, Martin Winckler, Jean-Luc Bayard, Anne Parian, Nathalie Azoulai, Julie Douard, Théo Casciani, Paul Fournel, Raymond Bellour, Christine Montalbetti, Francis Tabouret, Ryoko Sekiguchi,
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