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Les Manuscrits de Nag Hammadi tome 1 sur 3
EAN : 9782914569552
199 pages
Le Jardin des livres (17/04/2008)
3.5/5   5 notes
Résumé :
En 1945, des manuscrits (révolutionnaires pour le christianisme) ont refait surface en Egypte, à Nag Hammadi. Mais depuis leur découverte, une sorte de voile a recouvert leur contenu puisque seuls les spécialistes et les passionnés les connaissent. Pourtant, leur importance est capitale, car ils complètent les quatre évangiles de Marc, Jean, Matthieu et Luc. Il a fallu le film Stigmata et le livre le Code de Vinci, pour que le monde découvre la présence de Marie-Mad... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Livre acheté par curiosité et par conséquent envie d'en savoir plus. Une partie explique les manuscrits et leur découverte. Ensuite, il y a une explication puis le texte de l'évangile pas toujours complet. Je vous en donne les principaux auteurs :
Evangile de Marie-Madeleine
Apocalypse de Jacques
Evangile de Thomas
Evangile de Philippe
Le dialogue du Sauveur
Eugnoste et la Sophia de J.C.
Que les Evangiles soient vraies ou fausses, je n'en sais rien, ce sont les belles phrases qu'elles contiennent et que je souhaite simplement partager sans créer de polémique.
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Cette lecture fait suite à celle du livre de Pacôme Thiellement (La victoire des sans-roi) qui avait apporté des considérations intéressantes sur le contexte de découverte des manuscrits de Nag-Hammadi. Cette mise en situation me semble indispensable pour apprécier pleinement la fraîcheur de ces textes qui amènent une complémentarité remarquable aux textes bibliques canoniques.
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Durant le mois de décembre, les paysans de la région de Nag Hammadi en Haute-Égypte fertilisent leurs cultures avec des nitrates issus du talus de Jabal al-Tarif, à l'aide de sacoches chargées sur leurs chameaux. Deux frères, Mohammed et Khalifa Ali du clan al-Samman, attachèrent leurs bêtes sur le côté sud du bloc de roche affaissé, et creusèrent autour de sa base. Ils tombèrent à ce moment sur la jarre. Mohammed raconte qu'il a d'abord craint de briser la jarre, dont l'orifice pouvait avoir été scellé avec du bitume, au cas où un djinn aurait été enfermé à l'intérieur ; mais, après réflexion, c'est-à-dire en pensant que la jarre pourrait contenir de l'or, il reprit son courage à deux mains et la fracassa avec sa pioche. Des particules couleur or tournoyèrent et disparurent dans le ciel – ni djinn, ni or à l'horizon, mais sûrement des fragments de papyrus !


Il enveloppa les livres dans sa tunique, mit le paquet sur son épaule, détacha son chameau, et les ramena chez lui, une masure dans le hameau de al-Qasr, qui était l'ancien site de Khenoboskion où Pacôme avait commencé sa vie de chrétien. Six mois auparavant, au cours de la nuit du 7 mai 1945, Ali, le père de ces deux frères, avait tué un maraudeur une nuit où il travaillait comme gardien pour surveiller les équipements d'irrigation des champs. Au milieu de la matinée suivante, il fut assassiné à son tour par vengeance meurtrière. Environ un mois après la découverte des livres, un paysan du nom d'Ahmed s'endormit assis dans la chaleur du jour sur le bord d'une route poussiéreuse non loin de la maison de Mohammed Ali, avec à ses côtés une jarre de mélasse de canne à vendre. Un voisin le désigna à Mohammed comme le meurtrier de son père. Mohammed courut à la maison et alerta ses frères et sa mère, qui, devenue veuve, avait demandé à ses sept fils de garder leurs pioches acérées. La famille entière se jeta sur l'homme et le tailla en pièces. Morceau par morceau, ils lui arrachèrent même le cœur et le dévorèrent entre eux, ultime acte d'une revanche meurtrière.

[Intro de James R. Robinson]
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Ce n'est pas une révolution agressive qui est désirée, mais plutôt le retrait d'une participation à la contamination qui détruit la clarté de la vision. Dans ce cadre, les idées directrices de cette bibliothèque ont bien des choses en commun avec le christianisme primitif, avec la religion orientale et avec les « hommes saints » (et les femmes) de tous temps, et avec des équivalents contemporains plus séculaires, comme les mouvements de contre-culture des années 60.

Le détachement des dieux d'une société de consommation, se retirer dans des communautés de pensée à l'écart des grandes villes où règnent l'agitation et le désordre, la non-implication dans les compromis politiques, le partage d'un savoir de groupe, tant sur un idéal que sur la course au désastre culturel et l'alternative radicale généralement non connue, tout cet ensemble sous des atours modernes est la véritable contestation enracinée dans les documents de la bibliothèque de Nag Hammadi.

[Introduction de James M. Robinson]
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Notre naissance n'est que sommeil et oubli :
L'Ame qui s'élève avec nous, notre Etoile de vie,
Venait d'autre part
D'un lointain théâtre.
...
Le monde est avec nous, trop bien ; tantôt et autrefois,
Recevant et dépensant, nous dévastons nos pouvoirs.
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Les écoles gnostiques ont commencé à émerger dans le christianisme et le néoplatonisme jusqu'à ce que les deux s'accordent finalement pour les exclure comme une « hérésie » du gnosticisme. Ainsi, les formulations philosophiques et les mythes significatifs et éloquents de cette position radicale sont, à leur tour, devenus des traditions confuses, réutilisées par des auteurs ultérieurs et moindres, et dont les versions mitigées, pour ne pas dire troubles, ne peuvent pas avoir été les principales de ce qui a survécu (bien qu'il y ait de nombreux « classiques » dans la bibliothèque de Nag Hammadi).

[Introduction de James R. Robinson]
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Bien que la bibliothèque de Nag Hammadi soit en copte, les textes furent composés à l’origine en grec. Le fait qu’ils aient été découverts en Haute-Egypte pourrait donc être trompeur. […]
Ainsi, la bibliothèque de Nag Hammadi implique une collecte de ce qui était au départ une production littéraire grecque par des auteurs anonymes et sans grand rapport les uns avec les autres, répartis sur la moitié orientale du monde ancien et sur une période allant quasiment jusqu’à un demi-millénaire (ou davantage si l’on prend en compte une brève section de La République de Platon, VI, 5).

[Intro James R. Robinson]
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