Après avoir été enlevés dans un mystérieux château Theo et Victoria sont séparés. Theo réussit grâce à l'aide du jeune malandrin qu'il a protégé dans le tome précédent, à s'enfuir sans pouvoir aider Victoria. de retour à Paris, il n'arrive pas à retrouver trace de la jeune femme au point qu'il commence à se demander si elle n'était pas un rêve, Il poursuit ses recherches sur le mystérieux sarcophage de Moloch, le prêtre et aide aussi un ami journaliste qui cherche à s'introduire dans des milieux un peu interlopes pour ses enquêtes. Leurs recherches finiront par se rejoindre. L'intérêt de cette intrigue alambiquée, qui fait revivre divers personnages de la belle époque, Toulouse Lautrec, Nini peau de chien, Milord l'arsouille, Belphegor, les cercles mediumiques,...C'est admirablement illustré, l'histoire gothique à souhait, bref c'est un genre à lui tout seul. Les clins d'oeil sont nombreux, l'intrigue est amusante à suivre, l'ambiance est superbement revisitée.
Bref un plaisir de lecture pour les amateurs du genre!
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En parallèle, tout est transcendé par le traitement graphique très audacieux d'Hernandez Oriol. On peut être surpris, voire même déstabilisé par ces ambiances expressionnistes pleines de charme, mais, pour ma part, je suis complètement tombé en admiration devant cette liberté, la façon de dépeindre une scène dans l'ébauche ou esquisser des lumières. Un travail magnifique.
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Je repensais juste à cette drôle de formule : « L’or du temps »… L’or représente une matière, une consistance, pas une durée… Découvrir l’or du temps, ce n’est peut-être pas vivre éternellement, mais juste savourer intensément l’unicité de chaque instant de la vie ?
Il faut quand même que j’ouvre l’appartement de temps en temps! Et puis, mon pauvre chat doit devenir fou ! … fou, j’exagère ! Cette bonne madame, Siauve doit le gaver de petits plats ! Le risque, c’est plutôt qu’il ne me reconnaisse plus !
- À l’origine, les messes noires se clôturaient par un meurtre… Meurtre de femme ou d’enfant, avec éviscération et tout ce genre de réjouissances !
- Beurk !
- Mais aujourd’hui, ce sont plutôt des simulacres pour épater et encanailler le bourgeois… Et sans doute le ponctionner de deux ou trois jolis billets !